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CAPN D3S du 28 septembre 2021 : Les D3S ont besoin de signaux forts de l’État

Madame La Présidente, mesdames et messieurs les membres de la CAPN, chers collègues,

C’est avec une détermination jamais démentie, que le CHFO agit et intervient pour améliorer les conditions d’exercice des D3S et pour garantir leurs emplois au service des besoins de la population, au cœur des territoires, dans les champs sanitaire, social et médico-social.

Les dernières initiatives gouvernementales montrent une indifférence manifeste envers les collègues et leurs aspirations légitimes.

A l’heure où le bilan du protocole d’accord du 29 juillet 2011 est dans l’actualité – 10ans après – l’absence de considération des collègues est effarante, au même titre que les menaces de coercition.

Fortement mobilisés depuis le début de la crise sanitaire, les collègues Directeurs ont su faire face et assurer leurs équipes de leur soutien, témoignant de leurs savoir-faire, de leurs compétences, indispensables pour protéger les personnes âgées, les mineurs, les personnes en détresse sociale ainsi que les personnes en situation de handicap. Tous les collègues ont répondu présent, mettant leur engagement au premier plan, et faisant face, souvent seul, à tous les risques notamment juridique et médiatique.

Pour le CHFO, cet effort sans précédent et cette preuve exceptionnelle de la contribution des collègues pour défendre le service public devraient non seulement leur valoir les félicitations et un soutien inconditionnel, mais surtout des actes concrets

Qu’attend donc le « pouvoir central » pour agir et entériner des avancées tant réclamées et légitimement attendues afin de conforter les collègues et d’améliorer leurs conditions de travail. Face aux postes vacants, aux intérims sans fin, aux promotions d’élèves incomplètes, la fusion des corps, la valorisation des rémunérations, l’attractivité du métier comme la sécurisation des parcours professionnels doivent désormais trouver écho et se traduire par des propositions concrètes.

Au lieu de cela, la présentation du PLFSS 2022 illustre le règne de la communication pour masquer le recul perpétuel d’une réforme du grand âge.

Après 5 ans de rapports et de reports, comment peut-on prendre au sérieux l’annonce de 10 000 emplois sur une hypothétique prochaine législature ?

Le sérieux ce serait de conclure enfin, dès cette année, la généralisation du CTI pour tous les métiers et toutes les structures publiques œuvrant dans les champs social et médico-social.

Le sérieux ce serait d’abandonner le morcellement du métier et des structures de la protection de l’Enfance, contre lequel le CHFO poursuit son plaidoyer auprès des parlementaires, non sans écho.

Les D3S ont besoin de signaux forts et attendent que l’État leur accorde toute la reconnaissance et l’attention qu’ils méritent.
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Revalorisation du statut des directeurs des soins : il faut aboutir

Le CHFO a, en amont et entre temps, rencontré à trois reprises le ministère pour porter les revendications, le 18 mai, le 18 juin et le 23 septembre.

En finir avec les occasions manquées

Les précédentes évolutions du statut des directeurs des soins ont été le plus souvent faites de demi-mesures qui n’ont pas enrayé la baisse d’attractivité et donc des effectifs (20% de DS en moins en 10 ans).

Cette fois, une volonté de changer de régime a été affichée, y compris par nos interlocuteurs ministériels qui, en décembre dernier, parlaient d’occasion historique, et nous aurions même tendance à dire de dernière chance.

Pourtant cela n’est pas venu spontanément et nous sommes fiers d’avoir joué un rôle décisif pour provoquer cette occasion. Dès l’ouverture des négociations Ségur, le CHFO a plaidé en lien étroit et avec l’appui de sa fédération santé pour inscrire les DS « au programme ». Le 19 juin 2020, ce n’était toujours pas inscrit dans le projet de protocole et c’est notre amendement du 22 juin que l’on retrouve dans la version finale.

Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. La négociation pour les directeurs des soins arrive à la fin d’un processus qui a nécessité un travail massif et intense de révision des statuts et grilles des filières soignantes, de rééducation et médicotechniques. Et il faut maintenant aboutir à temps pour que la révision du statut soit applicable dès le début 2022.

Mais pour autant il est exclu de mener une nouvelle réforme au rabais.

Une approche globale de l’attractivité

La question globale des rémunérations (grilles, NBI, PFR) mais d’autres sujets ont également été embarqués par le groupe de travail, et cela dès le début, afin de traiter la question de l’attractivité dans toutes ses dimensions. C’est ce que nous faisions valoir dans notre déclaration du 31 mai intitulée « objectif 1000 », au grand dam de ceux qui ne veulent pas que l’on parle des effectifs…

Parmi les sujets il y a donc dès l’origine le régime indemnitaire, le concours et la formation, afin d’engager un mouvement pour que les Directeurs des soins entrent plus tôt dans la carrière.

Le CHFO rappelle ses revendications

  • Une grille du statut particulier des DS qui termine au moins en Hors échelle B ; c’est cohérent avec la révision intervenue pour les cadres de santé, dont le dernier grade culmine en HEA.
  • Une convergence maximale avec le régime de PFR des DH, afin de rendre cohérente les situations de travail et de périmètre dans les équipes de direction.
  • Un maintien de la NBI avec un complément de barème pour les emplois fonctionnels
  • Un réexamen aussi des grilles des emplois fonctionnels et du classement des emplois, même si ce dernier point a été annoncé comme traité dans un second temps pour les 3 corps de direction.
  • La création d’un 3ème grade à accès fonctionnel pour les DS ayant exercé de hautes responsabilités, compte tenu de la précarité des emplois fonctionnels et des exercices difficiles.
  • Un maintien des mécanismes de passage de grades sans instauration de ratio de promotion.
  • Une ouverture du concours pour un accès plus précoce, le CHFO étant disponible pour discuter des conditions de titres et de durée d’exercice en amont.
  • Une formation de haut niveau à l’EHESP, avec une adaptation en fonction des nouveaux accédants au concours.

Pour le CHFO, ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et le chemin pour y parvenir devrait se trouver aisément.

A ce stade, les arbitrages ne sont pas rendus et l’expérience passée nous inspire de l’inquiétude. Le RDV du 30 septembre est donc une épreuve de vérité pour la volonté d’un monde d’après.

En 2021 plus que jamais, le CHFO prend fait et cause pour les DS, directeurs à part entière.

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D3S : avis de vacance d’emplois de chef d’établissements du 23 septembre 2021

L’avis propose 40 emplois, dont 9 donnant accès à l’échelon fonctionnel : consulter l’avis

Le descriptif des emplois est publié dans les annexes de cet avis. Même si ce n’est pas indiqué dans l’avis, nous vous conseillons de demander au CNG la fiche de poste complète de l’emploi auquel vous envisagez de candidater.

L’avis détaille la composition du dossier de candidature selon votre situation et les modalités de son envoi qui se fait exclusivement par voie électronique à : cng-mobilite.d3s@sante.gouv.fr 

Le délai de candidature court jusqu’au 14 octobre 2021. L’instance collégiale qui établit les listes courtes de candidats se réunira le 18 novembre 2021 et les choix définitifs seront communiqués le 27 décembre 2021.

La publication suivante est programmée  le 23 novembre, pour les emplois proposés aux chefs d’établissement.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)
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DS : avis de vacance d’emplois du 22 septembre 2021

Cette parution propose 19 emplois, dont 14 en coordination de soins, et 5 en coordination d’Institut : consulter l’avis

Pour obtenir la fiche de poste, vous devez vous adresser directement à l’établissement.

Le délai de candidature court jusqu’au 13 octobre 2021.

La lettre de candidature visée du chef d’établissement et accompagnée du CV est adressée au CNG par voie électronique : cng-mobilite.dirsoins@sante.gouv.fr
Le dossier complet de candidature doit être adressé directement à l’établissement recruteur.

La prochaine publication est prévue le 17 novembre, puis le 24 novembre pour des emplois fonctionnels. Calendriers CNG

 

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

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DH : instance collégiale du 21 septembre 2021

Nos établissements de santé ont-ils besoin de directeurs ? 

Certes oui ! Les Pouvoirs Publics doivent également en être convaincus !

La réponse positive parait évidente quand il s’agit de gérer l’obligation vaccinale, de jongler avec des tableaux de services acrobatiques dans le contexte de pénurie, de mobiliser en faveur de la solidarité entre établissements, ou bien encore de produire la nième version d’un PGFP pour les 10 ans à venir.

Pourtant, à l’inverse, le doute est vraiment permis, compte tenu de la pratique actuelle relayée par certaines autorités de recrutement pour les republications voire « certains oublis » de publication.

En 2020 déjà, un projet de loi soi-disant de simplification avait envisagé la systématisation des intérims pour une durée pouvant s’étaler jusqu’à un an.

Cette situation est préjudiciable, à la fois pour les collègues auxquels échoit cette charge, il est d’ailleurs de plus en plus difficile de trouver des collègues qui assurent des intérims,  et tant pis pour les établissements qui doivent rester dans l’incertitude plusieurs mois durant, voire parfois au-delà d’un an.

Un théâtre d’ombres ?

Progressivement, ainsi nombreux sont ceux qui pensent que le processus de nomination aux emplois supérieurs de DH est devenu un véritable théâtre d’ombres.

En 2020 encore, la motivation réelle des régressions qui avaient été imposées par le décret des emplois supérieurs avaient été clairement exprimées lors de la commission des statuts fin janvier : « Il s’agissait en fait d’un mouvement global visant à écarter les organisations syndicales des processus de nomination dans la fonction publique. »

En effet, ce mouvement se confirme : le terme écarter doit être compris au sens radical du mot, l’objectif est-il de priver véritablement des moyens de contrôler le respect des règles et de la capacité d’informer la profession. Qu’on ne se trompe pas de débat : il ne s’agit pas d’une question de pouvoir des OS, mais plutôt de comprendre que les explications qui leur sont refusées en vérité sont aussi refusées aux collègues intéressés.

Sur les emplois qui restent non pourvus, aucune notification personnelle, ni explication n’est produite auprès des candidats. De plus le pouvoir de réévoquer ces résultats infructueux en instance collégiale a été refusé par le CNG et l’amendement que nous avions proposé en ce sens rejeté.

En vérité, lorsque des explications sont formulées c’est souvent parce que la décision fait trop de bruit. Quelles valeurs accordées à des explications qui sont plus comprises comme un écran de fumée. La profession est encore tout émue du souhait d’une ARS « d’élargir le panel ». Faut-il que désormais l’instance collégiale cesse son travail de sélection et adresse toutes les candidatures au prix de la multiplication des déplacements et des entretiens à la fois chronophage et couteux ?

Il convient de revenir à la raison.

Un mal plus profond

Sans doute pour cela, faut-il soigner un mal plus profond qui attaque le pilotage du système de santé de nos établissements. Ceux-ci se trouvent aujourd’hui coincés entre une volonté de centralisation et de verticalisation importante des décisions, et un principe d’autonomie qui devrait laisser la place à une contractualisation transparente sur les objectifs et un fonctionnement reposant sur la confiance vis-à-vis des directions qui le méritent bien.

La crise sanitaire n’a pas atténué la première tendance, le service public hospitalier se retrouvant au cœur du régalien, et sous la menace vécue comme sclérosante d’une inflation normative et d’un reporting extrêmement tatillon.

Pour autant la doctrine officielle poursuit l’éloge de la proximité dans les territoires et du management participatif, elle maintient les formes de l’autonomie avec l’avantage de renvoyer les responsabilités à « la base ».

Toutes ces contradictions restent pour l’instant irrésolues.  Cette ambiguïté n’est pas le résultat d’un « non-choix » : elle est vraisemblablement la méthode qui a conduit à affaiblir le service public sanitaire sans véritablement l’assumer.

Cette posture, on la retrouve malheureusement dans la gestion de nos emplois :

  • La réduction volontaire et drastique des effectifs des cadres de direction, il ne faut pas en faire un objectif mais seulement un constat fataliste.
  • Et pour les recrutements, combien de fiches de postes sans omission essentielle ou sans erreur factuelle ? Combien de ces fiches expriment les vrais objectifs qui seront ensuite assignés aux chefs d’établissement ?

Alors, comment s’étonner ensuite quand se révèlent les vrais objectifs, que pointe alors la cacophonie et la colère des acteurs de terrains, acteurs qui s’ils ne peuvent emporter la décision peuvent encore la bloquer …

Agir vite et concrètement

Le CHFO demande donc très concrètement :

  1. Qu’il soit procédé à une campagne d’évaluation de la qualité des fiches de  postes diffusées entre septembre 2020 et septembre 2021 et la véracité des objectifs demandés aux professionnels en poste
  2. Que les refus de choix sur un poste par les autorités de recrutement soient motivés en regard de ces fiches de postes et de ces objectifs comme doit l’être une décision administrative
  3. Que chaque instance collégiale soit saisie des résultats du tour précédent pour évaluer le travail de sélection effectué.
  4. Enfin que le système d’évaluation soit fondé sur la confiance entre l’ARS et les chefs d’établissement, et non pas sur une défiance tatillonne qui multiplie les contrôles et les tutelles.

Ainsi le CHFO demande que l’on revienne sur les procédures d’évaluation des chefs d’établissements. A titre d’exemple, la crise ne peut servir de caution à un délai de 2 années sans établir un point direct avec celles et ceux qui ont piloté les structures sanitaires et médico-sociales, a fortiori dans le contexte qui était le nôtre depuis plusieurs mois.

Comme nous l’indiquions récemment, les adhérents du CHFO comptent sur l’engagement du Ministre des solidarités et de la santé, au sortir du Ségur, pour relancer le dialogue social et aussi pour que les établissements se voient attribuer l’ensemble des crédits en lien avec les effets budgétaires et en année pleine du SEGUR.

Cette ambition parait réaliste à condition que, dans toutes les régions, la voix de la confiance prévale entre les établissements et les autorités investies du processus de nomination. Les collègues souhaitent que soient respectées les capacités et compétences dans le processus de nomination. Dans la situation que nous connaissons où les conditions d’exercice sont dégradées par la crise sanitaire nous souhaitons également que les directeurs soient protégé contre les atteintes à leur fonction ou le  « directeur baching ». A l’évidence, cet ensemble de vœux est fondé sur la confiance dans l’utilité d’un dialogue social qui doit être conforté. Partout où cela fonctionne, les résultats s’avèrent probants.

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DH : avis de vacance d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements du 17 septembre 2021

Le premier avis propose 11 emplois fonctionnels, dont 1 de groupe I, 6 de groupe II et 4 de groupe III : consulter l’avis

Le second avis propose 2 emplois de chef d’établissements : consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 7 octobre. Les candidatures reçues seront examinées lors de l’instance collégiale du 16 novembre 2021 pour arrêter les listes courtes. Les choix définitifs seront communiqués par le CNG le 30 décembre 2021.

L’envoi du dossier de candidature se fait uniquement par messagerie à : cng-MOBILITE.DH-CHEF-EF@sante.gouv.fr, avec copie au supérieur hiérarchique ; les documents composant le dossier sont transmis en pièces jointes au format PDF en utilisant WE TRANSFER, téléchargeable sur www.WETRANSFER.COM .

Si la publication de “l’offre d’emploi” est plus détaillée qu’auparavant, elle est cependant une version condensée de la fiche de poste complète. Aussi, nous vous invitons à demander les fiches de postes au CNG.

La prochaine publication d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements est programmée pour le 16 octobre 2021.

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D3S : parution de la liste des postes proposés aux élèves directeurs et directrices

Le premier avis de vacance d’emplois propose 18 postes de chefs d’établissements : 17 EHPAD et 1 établissement mixte PA-PH.

Consulter l’avis

En application de l’article 5 du décret n° 2007-1930 du 26 décembre 2007 modifié, portant statut particulier du corps des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, les nominations sur ces postes sont prononcées par la directrice générale du centre national de gestion, après audition des candidats et avis rendus par les directeurs généraux des agences régionales de santé ou directeurs en charge de la cohésion sociale territorialement compétents, après consultation des présidents des assemblées délibérantes, et compte tenu du choix rendu par les candidats.
 

Le second avis propose 70 postes d’adjoints :

Consulter l’avis

En application de l’article 5 du décret n° 2007-1930 du 26 décembre 2007 modifié, portant statut particulier du corps des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, les nominations sur ces postes sont prononcées par la directrice générale du centre national de gestion, après audition des candidats et avis rendu par le directeur, chef de l’établissement concerné et compte tenu du choix rendu par les candidats.

Le 9 septembre, une publication modificative rectifie les intitulés de 5 postes d’adjoints proposés : consulter l’avis.

Le 16 septembre, une seconde publication modificative ajoute 3 postes d’adjoints : consulter l’avis 

Les différents avis doivent être adressés au plus tard le 2 octobre 2021, au Centre national de gestion département de gestion des directeurs, bureau de gestion des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux par messagerie à : cng-mobilite.d3s@sante.gouv.fr

Avis aux recruteurs : vous pouvez consulter la présentation des élèves sur la plaquette de la promotion Gisèle Halimi

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

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DH : résultats du mouvement 2021-4 : suite et fin ?!

Désormais 2 emplois sur 4 restent non pourvus, à l’issue de ce tour de nomination.

Le Centre national de gestion avait recueilli 11 candidatures pour le CH de Laval et 6 pour le CH d’Erstein. L’instance avait fait son travail de sélection. Les collègues directeurs se sont mobilisés pour mener les entretiens. Tout cela pour aboutir à un non choix, et ce, sans explication. 

Après que l’on a, au début de l’année 2021, tordu le bras de l’instance collégiale pour forcer sa décision, aujourd’hui on s’assoit dessus !!!

Pour le CHFO, il ne sera pas possible de continuer ainsi : si les règles éditées, voire imposées par les pouvoirs publics ne leurs conviennent plus, alors une clarification s’impose.

Les collègues nous interpellent : peut on continuer ce simulacre ?

Dès l’installation de l’instance collégiale en fin d’année 2020, le CHFO soulignait la nécéssité d’une confiance à construire.

Le CHFO exige que soit rétablie une procédure qui garantit le dialogue et la transparence des décisions. Ce sera notre position dès la prochaine réunion prévue le 21 septembre prochain.

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CCN du 16 septembre 2021 : rendez-vous dans 10 ans ?

Notre actualité, outre les insultes et les menaces subies pour appliquer la politique arrêtée par les pouvoirs publics, c’est d’entendre le matin l’ARS appeler à la plus grande fermeté sur la mise en œuvre de l’obligation vaccinale, et le soir le ministre appeler à engager sans délai la mise en place de projets de managements participatifs. La souplesse des cadres hospitaliers est fortement mise à contribution. Donc beaucoup de nos collègues trouveront « décalé » l’ordre du jour de notre CCN. Mais les conditions d’exercice particulièrement dégradées par une crise sanitaire qui n’en finit pas, la campagne sans précédent de directeur bashing, la fermeture des lits, les tensions en effectifs dans les services, accumulant la fatigue ressentie, ne dispensent pas, elles renforcent au contraire la nécessité d’avoir une perspective professionnelle fondée sur une juste évaluation de l’existant.

Initialement, ce Comité consultatif national devait être consacré à l’examen de la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines pour les corps de direction.

Mais finalement, il nous est proposé un état des lieux du protocole d’accord signé le 19 juillet 2011 par les ministres Xavier Bertrand et Nora Berra avec les 3 organisation syndicales représentées à ce CCN, le CHFO, le SMPS et le SYNCASS.

Un tel bond en arrière semblera étrange aux plus jeunes de nos collègues qui étaient loin d’être entrés dans la carrière en 2011…

Cette attente d’une décennie met en exergue un décalage flagrant entre le contexte d’hier et celui d’aujourd’hui, de surcroit avec la crise sanitaire qui nous mobilise depuis près de deux ans maintenant. Les réalités ne sont plus mêmes qu’auparavant, les priorités, les urgences ont grandement évolués, de nombreux chantiers se sont ouverts. Une chose reste intangible, les perspectives sont floues.

On pourra cependant considérer qu’un tel sens de la continuité de l’Etat est au crédit de notre ministère.

En pratique, les OS ont été unanimes pour demander début 2019 un bilan de ce protocole, alors que le ministère instaurait à nouveau un groupe contact périodique entre la DGOS, le CNG et les syndicats de directeurs.

C’est donc en septembre 2021 qu’un état des lieux nous est présenté. Nous récusons d’ailleurs le terme d’état des lieux, car pour le CHFO il ne s’agirait pas de repartir pour un nouveau bail sur les mêmes bases. Un bilan est nécessaire, pour la clarté certes mais surtout pour passer à une nouvelle étape.

Un protocole qui s’est enlisé au fil du temps

Sans entrer tout de suite dans le détail de ce bilan, un premier constat global peut être fait : la colonne « reste à faire » du bilan est particulièrement fournie pour les sujets relatifs à la démographie des corps, à l’accompagnement, à la formation, à la santé au travail. Les engagements relatifs aux sujets statutaires et indemnitaires avaient été négociés avec précision pour arriver à un compromis même imparfait ; ils ont été pour l’essentiel mis en œuvre. En résumé le « hard » a été mené pour ce qui avait été négocié, et le soft est resté très mou.

Cela conforte le CHFO dans son attachement à être le syndicat de la feuille de paie. Ainsi, nous ne pouvons accepter ni les saupoudrages, ni rester dans un état de fait où ni la valeur du point, ni les grilles, ni les barèmes indemnitaires ne sont révisés.

Même le rapport THIRIEZ tout favorable au recours aux contractuels qu’il était, soulignait que c’était difficile car les cadres de la fonction publique ne sont pas assez payés pour que cela soit attractif…

Bien entendu, le CHFO pour autant reste mobilisé sur tous les autres sujets. Nous avons porté l’instauration d’une commission des conditions de travail et il faut encore qu’elle progresse largement dans ses moyens d’intervention. A chaque étape, nous poussons pour que notre droit à un vrai bilan social soit appliqué, sur les questions de santé, de formation, nous insistons sur la nécessité de connaissance sur la démographie et la cartographie des emplois. Et surtout nous demandons la clarté sur les objectifs, car il faut sortir de l’implicite et du « mou » : quels métiers, quels effectifs pour quels établissements demain et donc pour l’avenir de notre secteur ?

Il faut donc passer rapidement désormais à une véritable projection, ce qui est bien l’objet de la  « Stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines » qui doit être définie pour les corps de direction.

Pour donner une perspective, il faut partir des besoins

Lors du premier échange avec le CNG sur cette stratégie au mois de juillet, le CHFO a exprimé sa disponibilité et son exigence pour donner une ambition et du souffle à cette stratégie.

Il faut donc résolument changer d’approche et partir des besoins. Les besoins des établissements d’une part, et les besoins des directeurs d’autre part.

Définir les objectifs prioritaires en matière d’attractivité, de recrutement, de formation, d’organisation du travail, d’égalité hommes femmes et de pratique managériales impose d’évoquer de multiples composants :

La qualité des relations sociales et professionnelles,
Le contenu du travail, son organisation,
Les possibilités de parcours professionnels offertes à chacun et le développement des compétences
La conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle.
La lutte contre les discriminations et pour l’égalité femme/ homme,
La prévention des risques professionnels.

Aujourd’hui la bataille pour l’attractivité est le lot de tous les employeurs et recruteurs, cette bataille est particulièrement rude pour le secteur sanitaire et médicosocial. Alors l’exemple doit venir d’en haut, le ministère et le CNG doivent être exemplaires pour l’attention portée aux cadres hospitaliers.

Et bien sûr il faudra parler effectifs et rémunérations. A l’heure où le ministre/la DGOS évoque la nécessité de « lancer sans délai une large concertation interne sur la gouvernance » afin de « mieux manager pour mieux soigner », le CHFO rappelle aussi l’engagement du ministre des solidarités et de la santé, au sortir du « SEGUR », de faire retrouver à son ministère le chemin du dialogue social.

Encore un effort !

Les corps de direction, mais aussi les ingénieurs, cadres administratifs et techniques ont droit à un nouveau protocole d’accord, et leurs établissements en ont besoin !

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DH : résultats du mouvement 2021-4 pour les emplois fonctionnels et de chefs d’établissements

La publication comportait 2 emplois fonctionnels dont 1 de groupe II et 1 de groupe III, et 2 emplois de chef d’établissement non fonctionnels.

L’instance collégiale s’est réunie le 13 juillet pour arrêter les listes de candidats présélectionnés. 

Le CNG publie aujourd’hui la liste des 2 candidats retenus, 1 décision reste en attente et un emploi reste non pourvu.

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés le 15 juin et le 14 juillet 2021, complétés par l’avis du 27 juillet seront examinées lors de l’instance collégiale du mardi 21 septembre 2021.

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