Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

Avancement 2024 des DH à la classe exceptionnelle : l’analyse du CHFO

Le CHFO renouvelle tout d’abord ses félicitations aux 50 collègues promus à la classe exceptionnelle.

On retiendra de l’histoire de cette classe exceptionnelle que globalement, son accès s’est confirmé comme une “promesse de Gascon” alors même  que les perspectives d’ « accrocher » à l’avenir le 3ème  grade dans le cadre de la future réforme statutaire seront de l’ordre du régime d’exception !

Avec un 10ème tableau d’avancement, nous dépassons tout juste un effectif de 10% du corps, pour un quota prévu à 20%, et ce, malgré cette année un net « desserrement » de l’étau sur les arbitrages d’accès des collègues au titre du 3ème vivier…

Pour autant, l’action de vos représentants a payé ; la proposition initiale du CNG pour le vivier III est passée de 19 à 32 promus, dont plusieurs dossiers portés et/ou soutenus  par le CHFO . Grâce à  une connaissance approfondie de chacun des  dossiers dont vous avez bien voulu nous confier la défense, vos représentants ont permis de faire « bouger les lignes » de l’analyse initiale du CNG.

Le tableau d’avancement 2024 comprend 50 promus :

Consulter le tableau

Nos constats :

Le nombre d’inscrits présente le niveau le plus faible sur les 4 dernières années et ce, malgré l’effort relatif sur les inscrits au titre du 3ème vivier.

La classe exceptionnelle comptait 317 collègues au 31 décembre 2023, soit  10,8% du corps des DH, pour un quota de 20%, et ce après 9 tableaux d’avancement.

Avec le tableau d’avancement 2024, nous passons  à 12,40% mais compte tenu du nombre de « sorties » de la classe exceptionnelle qui interviendront en 2024 (déjà 11 prévues sur les seuls collègues à l’échelon spécial du dernier grade), il est très probable que la part de DH en classe exceptionnelle dans l’effectif du corps ne progressera que très marginalement pour cette dernière année d’existence de la classe exceptionnelle, dont le devenir sera vraisemblablement celui d’un grade dit transitoire lors de la mise en œuvre de la réforme statutaire.

Portrait des promus 2024

Nos constats :

L’âge moyen de promotion à la classe exceptionnelle correspond à la logique de troisième grade dans la carrière. Les promotions au Titre du Vivier III ont lieu à un âge plus avancé, du fait des conditions statutaires de base (il faut avoir atteint le 8ème échelon) ; Si les années précédentes ,les collègues encore en mesure de compléter un parcours en Viviers I+II n’étaient généralement pas retenus, ce principe a été appliqué moins drastiquement pour ce dernier tableau .Quelques collègues très proches des durées requises pour être inscrits en vivier 1 (6 ans) et/ou en vivier 2(8ans) ont pu bénéficier pour cette dernière année de leur inscription au tableau de la classe exceptionnelle.

Le taux de féminisation du tableau d’avancement est en nette évolution passant de 40% de femmes inscrites en 2023 à 46% pour 2024, grâce notamment aux inscriptions au titre  des viviers 1 et 2 contrairement aux années précédentes où la féminisation était plus marquée pour les inscriptions au vivier 3 . Néanmoins, le ratio F/H des  DH de classe exceptionnelle fin 2022 était seulement de 29,3 %. (rapport activité 2022 du CNG).

Nos constats sur l’élaboration du tableau d’avancement

 Pour les Viviers I et II, elle découle des règles statutaires avec la computation des durées de fonctions sur les emplois éligibles. Le CNG a maintenu son interprétation stricte de la règle de non prise en compte des intérims dans les durées de fonction GRAF.

Pour le Vivier III, le nombre de dossiers adressés est en nette diminution pour cette dernière année avec seulement 53 dossiers adressés dans ce cadre pour 75 en 2023 et 76 en 2022. 

Seuls 38 dossiers ont été examinés dans un premier temps par le CNG: ont été écartés d’une part ceux qui étaient en fait éligibles aux Viviers I+II à plus ou moins long terme et ceux qui ne remplissaient pas la condition statutaire du 8ème échelon.

Grâce aux interventions des représentants syndicaux des directeurs et notamment de celles du CH-FO, quelques collègues cette année ont pu bénéficier de leur inscription au vivier 3 alors qu’ils auraient pu prétendre d’ici quelques jours ou quelques mois au vivier 1 et/ ou 2, n’atteignant pas tout à fait au 31 décembre de l’année 2023 les 6 ou 8 ans requis sur emplois « grafables » .

Pour l’étude des dossiers, le CNG s’est appuyé comme à l’accoutumé sur la Ligne directrice de gestion qui a été adoptée par le Comité consultatif national. Elle définit les critères d’appréciation des parcours, pour identifier les collègues qui « ont fait preuve d’une valeur professionnelle exceptionnelle ».

Lors de la réunion de travail avec les représentants des DH, les informations sont croisées pour confirmer ou faire évoluer l’appréciation initiale du CNG : en l’occurrence, nos interventions ont permis cette année l’inscription de 13 collègues supplémentaires par rapport aux 19 propositions initiales du CNG pour le vivier 3 , portant finalement le tableau d’avancement au titre du 3ème vivier à 32 nominations.

Les promotions à l’échelon spécial de la classe exceptionnelle

Consulter le tableau

Leur nombre fluctue fortement chaque année, surtout au gré des départs : la liste principale comprend seulement 3 noms, et la liste complémentaire 22, mais seulement 11 d’entre eux ont une promotion à peu près assurée par des départs en retraite programmés.

L’échelon spécial de la CE est contingenté à 15% de l’effectif du grade. Il est saturé chaque année et dépend donc de la progression de l’effectif dans le grade de CE et des départs en retraite. Il l’a particulièrement été cette année , certains des collègues de la liste complémentaire étant éligibles depuis déjà plusieurs années mais le critère de l’âge ne leur permettant toujours pas d’ « accrocher » le haut du tableau.

L’âge des collègues inscrits et dont le bénéfice de cet échelon est assuré pour 2024 au regard des départs en retraite connus à la date de la commission oscille entre près de 67 ans et un peu plus de 60 ans.

Pour celles et ceux qui n’ont pu intégrer la classe exceptionnelle ou l’échelon spécial à l’occasion de cette dernière année d’élaboration des tableaux d’avancement à ce grade, le CHFO restent bien entendu à leur disposition pour  expliciter les perspectives qui pourraient désormais s’offrir à eux  dans le cadre de la réforme du statut des DH.

Vos représentants continuent à intervenir auprès des pouvoirs publics pour « faire bouger les lignes » des projets de texte transmis récemment et multiplient les contributions pour que soient équitablement reconnus -à chaque étape- de nos carrières l’engagement et les responsabilités de chacun.

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DS : vacance d’un emploi de conseiller pédagogique régional

Le poste est proposé auprès de l’agence régionale de santé Normandie :

Le délai de candidature court jusqu’au 18 juin 2024.

L’avis détaille les modalités et le contenu du dossier.

L’établissement support de la mise à disposition est le CHU de Caen.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter le CHFO : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

ACCES AU CORPS DES ATTACHÉS D’ADMINISTRATION : une première étape à compléter rapidement

Force ouvrière demande d’attaquer la racine du problème.

Après l’ouverture du chantier au mois de mars, (voir notre communiqué) Force ouvrière a poursuivi les échanges avec la DGOS.

L’arrêté modificatif du concours a été publié dimanche 26 mai :

Arrêté du 24 mai 2024 modifiant l’arrêté du 15 février 2012

Si la modification ne prend effet que pour le concours 2025, la DGOS a pris cet arrêté en priorité pour qu’il soit connu des candidats et cycles préparatoires.

L’idée générale a été une simplification du concours et une convergence avec ceux organisés pour les attachés de l’Etat ou territoriaux.

On passe ainsi de 3 à 2 épreuves pour l’admissibilité :

1/ Des questions à réponse courte, dont le nombre est compris entre deux et six, visant à vérifier les connaissances du candidat en matière de culture administrative et juridique, de finances publiques, d’organisation, de fonctionnement et de politiques des institutions européennes et de droit hospitalier, ainsi que son aptitude à la décision par le biais, le cas échéant, de mises en situation (durée : deux heures ; coefficient 3)

2/ Une note rédigée à partir d’un dossier, comprenant une mise en situation pour les candidats au concours interne, permettant de vérifier l’aptitude du candidat à faire l’analyse et la synthèse d’une question relative à l’organisation et à la gestion dans le domaine sanitaire, social et médico-social, sur l’une des thématiques suivantes (durée : quatre heures ; coefficient 4) :

– Gestion des ressources Humaines ;
– Droit de la commande publique ;
– Gestion budgétaire et financière ;
– Droit hospitalier.

Et l’admission passe de 3 à 1 épreuve d’entretien avec le jury, qui est adaptée selon que le candidat est externe, titulaire d’un doctorat, interne ou inscrit au 3ème concours.

Ainsi la proposition de FO de s’inspirer du concours territorial pour retenir une modalité de concours “à spécialité” a été retenue. Chaque candidat choisit ainsi la matière où il pourra faire valoir son expertise dans la note de synthèse.

FO a aussi obtenu le maintien d’un DH et d’un D3S dans le jury !

Mais la modification des épreuves n’est qu’un aspect mineur dans la nécessaire réforme des voies d’accès.

Le CHFO rappelle ses autres propositions :

  • Revoir le calendrier du concours et de la  formation, avec une durée initiale à Rennes plus courte, un choix de poste anticipé, une stagiairisation en établissement plus rapide, avec des compléments de formations.
  • Revalorisation des indemnités de formation et de stages, FO a rappelé sa demande formulée dès 2022, lors de la révision des indemnités pour les AA de l’État !
  • Organiser un dispositif transitoire d’intégration des attachés contractuels pour rétablir la démographie du corps et permettre d’entrer dans une carrière évolutive.
  • Etudier une possibilité de concours sur titres.
  • Améliorer le fonctionnement, la transparence et le nombre de promotions au choix (computation départementale).

Pour Force ouvrière, il est exclu de s’en arrêter là, il faut revoir le décret statutaire, le chantier doit se poursuivre rapidement

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Instance collégiale DH du 16 mai 2024 : le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois publiés les 8 et 14 mars 2024:

3 emplois fonctionnels de chefs  d’établissement de Groupe II

  • Directeur Groupement hospitalier centre, HCL
  • Directeur du CH Sud Gironde de La Réole, CH de Bazas, CH de Cadillac-sur-Garonne, CH de Monségur, Centre de Soins – MR de Podensac
  • Directeur du CHI d’Aix Pertuis

5 emplois fonctionnels de chefs d’établissement de Groupe III

  • Directeur du CH de Moulins-Yzeure et MAS d’Yzeure
  • Directeur du CHS “Saint-Ylie-Jura” à Dôle, établissement public éducatif et social de Dole, CH de Novillars, EHPAD de Mamirolle et EPSMS « Solidarité Doubs handicap » à Besançon (direction commune)
  • Directeur du CH de l’Ouest Guyanais de Saint-Laurent-du-Maroni 
  • Directeur du CH d’Abbeville, CHI de la Baie de Somme et EHPAD de Cayeux-sur-Mer (direction commune)
  • Directeur du CH d’Arcachon

1 emploi  fonctionnel de DGA de groupe III

  •  DGA du CHRU de Rennes

1 emploi fonctionnel d’adjoint au directeur de groupe III

  • Adjoint au directeur du GH de la région de Mulhouse et Sud Alsace

Au total, le CNG a recensé 91 candidatures  sur les 11 emplois, dont 22 candidatures féminines (soit 24% des candidatures).

L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour les 11 emplois  ; les listes comptent de 1 à 11 candidats.

 Les candidatures aux emplois publiés les 26 et 28 avril ainsi que le 4 mai seront examinées lors de l’instance collégiale du 13 juin 2024.

Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO et une synthèse des débats.

Déclaration liminaire du CHFO

 

Madame la Directrice générale,
Mesdames et messieurs les membres de l’instance collégiale,
Chers collègues,

Le CHFO vient de boucler le recueil de son enquête sur la mobilité des directeurs de la FPH et partagera bientôt ses résultats avec vous.

Le passage par l’Instance collégiale fait partie de ce processus de mobilité pour les collègues qui aspirent à occuper des emplois supérieurs.

Il faut rappeler sans cesse l’investissement fort que cette démarche de mobilité implique pour chaque collègue, au plan professionnel, personnel, familial. Elle présente à la fois des éléments enthousiasmants, un facteur de motivation, et des éléments contraignants voire frustrants, une charge mentale intense et une vraie prise de risque. La frustration intervient en cas d’insuccès, elle nécessite ensuite de se remotiver.

Nous le rappelons avec insistance car l’habitude de traiter de ses mobilités ne doit pas en minimiser l’impact et l’enjeu. Gardons à l’esprit que c’est une exigence qui pèse sur l’attractivité de notre corps, et qui fait qu’on ne s’y précipite pas quand on a goûté à d’autres environnements plus confortables.

La mobilité reste un risque elle doit être assurée

A cet égard, nous considérons encore aujourd’hui que ces mobilités ne sont pas assorties des compensations et des sécurisations nécessaires.

Nous le voyons bien lorsque dans le cadre des discussions statutaires, l’administration nous parle de « périodes de mobilité », comme s’il s’agissait de gentilles excursions, alors que pour nous il ne s’agit que de vols allers simples, et que parfois aussi la porte se détache de la carlingue.

Déjà au mois de mars, nous parlions des directeurs fusibles et l’instance de ce jour confirme notre intuition de la multiplication des mobilités contraintes par des préavis explicites ou officieux. On mesure ainsi que la précarité de l’emploi fonctionnel prend une dure réalité, et qu’en plus elle est loin d’être mise en œuvre avec équité et humanité.

Ce qui majore la colère, c’est qu’alors que ce risque est connu, aucun dispositif structuré n’est prévu par l’administration pour gérer ces sorties d’emplois. Nous ne pouvons nous satisfaire du règne de la débrouille et des éventuels coups de pouce.

Nous savons très bien que ce n’est pas la situation qui prévaut dans les autres versants de la fonction publique ; que les fins d’emplois soient programmées ou impromptues, les situations sont gérées. Or la seule modification qui soit intervenue pour nous est une restriction qui a consisté en 2020 à supprimer la possibilité de prolongation de détachement à l’initiative de l’ARS.

On ne peut plus cumuler ainsi les menaces : la durée de ton détachement n’est pas garantie, il n’est pas question qu’elle soit prolongée, et à la fin tu te débrouilles.  

Il est impératif de ne pas manquer l’occasion de la réforme statutaire en cours pour revoir et améliorer la gestion des sorties d’emploi.

A ce jour, nous n’avons pas vu dans le projet de refonte du décret emplois supérieurs des évolutions favorables sur ce point. Nous appelons à une mobilisation urgente de tous pour que cela soit entendu rapidement.

Si l’administration veut que soit préservée l’engagement et la prise de risques, elle doit assumer la gestion des embûches et arrêter de briser des carrières.

Dans son registre l’Instance collégiale doit assumer ses responsabilités.

En effet, cet investissement fort des collègues implique ici, pour l’administration et l’Instance collégiale a minima respect, précaution et sérieux dans l’examen des dossiers. Nous ne sommes ni dans le jeu de société, ni dans le jeu de rôle.

Le respect c’est en particulier les respect des règles. Il ne s’agit pas d’une obsession bureaucratique, les règles ont un but, elle permettent la lisibilité, l’acceptabilité collective de décisions qui ne sont pas faciles, et elles doivent contribuer à la construction de parcours cohérents.

C’est le sens de l’attachement qu’y accorde le CHFO, et c’est ce qui le conduira encore à en défendre le respect devant le Tribunal administratif à la fin de ce mois.

Nous savons bien que l’acceptabilité des décisions et la cohérence des parcours ne sont pas la préoccupation première des recruteurs en ARS qui prendront plus en compte le seul contexte local ou d’autres préoccupations contingentes.

Aussi, cela renforce la nécessité d’une expression forte des objectifs de cette instance et d’une cohérence de ses décisions.

Le CHFO n’a pas d’opposition de principe à l’évolution des règles communes, il critique certaines d’entre elles, il a formulé il y a maintenant un temps certain ses propositions de révision ; mais cela doit se faire en bon ordre, et en évitant d’ajouter des règles non connues ou encore de multiplier les dérogations qui rendent le résultat illisible, avec ses conséquences en frustrations et

Je vous remercie de votre attention.

Pour les représentants CHFO à l’instance collégiale

Philippe GUINARD

Hélène THALMANN

SYNTHESE DES DEBATS

Les interrogations portées par le CHFO en introduction ont trouvé résonnance tout au long de la séance. Tous les participants ont souligné la forte hétérogénéité des nombres de candidats selon les emplois, et elle s’est retrouvée dans les listes arrêtées. Cela ne facilite pas la lisibilité des décisions de l’instance. Cette dimension doit être mieux prise en compte pour accroître sa crédibilité.

Dans tous les cas, le CHFO a rappelé la nécessité d’un traitement égal de tous les candidats dans la seconde phase de recrutement.

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La mobilité : pour quoi faire ?

Chaque année, des centaines de collègues changent de poste, d’établissement, de région : pour quelles raisons, dans quels buts, avec quels impacts ? Parlons en.

La réforme de la haute fonction publique n’a de cesse de vanter la mobilité, les passerelles, les expériences multiples et autres fertilisations croisées…

Simultanément, la dimension territoriale de nos métiers est de plus en plus mise en avant.

 Le CHFO veut faire la part des choses, entre fausses évidences et vérités d’expérience, vers une mobilité gagnant-gagnant, pour le cadre et pour le service public.

Mobilité : votre expérience, vos souhaits

Exprimez vous !

Le questionnaire comporte 13 questions classées en 3 parties :

  1. votre vision de la mobilité
  2. votre expérience de la mobilité
  3. vos souhaits pour la mobilité

Majoritairement sous forme de QCM, le questionnaire peut-être administré en moins de 10 minutes. Votre temps est précieux mais l’enjeu est de taille dans le contexte actuel de réformes statutaires !

Nous attendons vos réponses d’ici le lundi 13 mai.

CAPN DH du 9 avril 2024 : passer aux travaux pratiques

Consultez la déclaration du CHFO :

DECLARATION LIMINAIRE DES REPRESENTANTS CHFO

Madame la Présidente, 
Mesdames, Messieurs,
Chers collègues,

Voici 3 ans quasiment jour pour jour, le Président de la République annonçait sa réforme de la Haute Fonction Publique , souhaitant par là même que ces travaux permettent d’agir sur 3 leviers principaux que sont le recrutement, la formation et la gestion des carrières pour permettre  plus d’attractivité et de diversité et  d’en finir avec l’exacerbation  des corporatismes .

Du grain à moudre ?

Soyons bien clair, le CHFO ne réclame pas cette réforme ! En effet ses présupposés font la part belle à nombre d’idées reçues sur la fonction publique, et ses conceptions sous-jacentes se sont encore illustrées avec les propos récents du chef de l’Etat devant les fonctionnaires de l’Etat, propos où la modernité s’apparente beaucoup au management à coups de menton.

Le rôle et la préoccupation du CHFO sont d’améliorer la carrière, la rémunération, les conditions de travail, et donc les effectifs de l’ensemble des cadres hospitaliers. Pour les corps de direction, nous réclamons une négociation pour un protocole d’accord global.

Le rapport Thiriez qui a ouvert les travaux de la réforme gouvernementale comportait un certain nombre de constats que nous partageons, en particulier sur la diversification des recrutements, sur l’égalité professionnelle et en particulier sur la perte d’attractivité et le décrochage des rémunérations. Il y a donc matière à progresser, du grain à moudre aurait dit un célèbre responsable FO.

Pas de quoi faire tourner les serviettes

Alors, certains seraient tentés de traiter le CHFO de rabat-joie parce que nous n’avons pas dégainé confettis, cotillons et autres langues de belle-mère à la lecture des annonces de nos deux ministres le 15 mars ?

Mais enfin, mettez-vous à notre place, quand on vous confirme par une lettre ce qui a été annoncé en Conseil des ministres 15 mois avant, et qui n’est toujours pas fait, il n’y a pas de quoi faire tourner les serviettes…

Ce qui prévaut pour les DH à l’issue de ces annonces, c’est plutôt le soulagement, soulagement de voir que les restrictions et limitations apportées à la réforme au fil des mois sont écartées.

Ce qui prévaut pour les D3S et les DS c’est une inquiétude grandissante face au vide persistant tant sur les objectifs que sur les moyens de la réforme.

Tout nous porte à croire au CH-FO que ce qui semble s’esquisser aujourd’hui est bel et bien de nature à nous faire redouter  la fragmentation généralisée dans le temps et dans l’espace !

Aussi, les annonces ministérielles du 15 mars dernier ont conduit les trois organisations majoritaires SYNCASS-CFDT, CHFO et UFMICT-CGT à solliciter une rencontre en urgence avec les cabinets du ministre de la transformation et de la fonction publiques et celui de la santé et de la prévention ainsi que leur administration.

Notre objectif était d’obtenir des précisions et compléments aux réponses récentes, pour l’ensemble des 3 corps, ainsi qu’une clarification et un cadrage qui font gravement défaut pour les D3S et les DS.

Dans quelques jours, le 16 avril prochain, devrait avoir lieu une nouvelle rencontre avec nos interlocuteurs ministériels certes centrée sur le nouveau statut des DH mais au cours de laquelle nous attendons également un cadrage concret des discussions sur les deux autres corps alors que jusqu’à présent, aucun motif tangible ne nous a été exposé pour expliciter le front des refus ministériels à nos revendications d’unicité et de cohésion des corps.

Pour les DH, les jeux ne sont pas faits

Pour les Directeurs d’hôpital, nos attentes de précisions et d’évolution des propositions statutaires et indemnitaires restent nombreuses.

En voici quelques-unes :

  • Tout d’abord que soit maintenu sur tous les points un traitement équilibré et adapté des trois versants de la fonction publique ; en clair il n’y a aucune raison que ce qui est souple et évolutif pour l’Etat devienne rigide et mis sous tutelle pour l’hospitalière.
  • Ensuite que soit cadré clairement le nouveau périmètre des emplois supérieurs, emplois fonctionnels et de chefs d’établissement, tant en nombre qu’en niveau. Tout emploi fonctionnel doit avoir une reconnaissance de carrière, et les durées de détachement doivent être sérieusement adaptées aux nécessités de direction d’établissements de santé autonomes.
  • Que soient traités équitablement les collègues DH de classe exceptionnelle dans le cadre du nouveau statut.
  • Que soit compensé dans le cadre du reclassement dans les nouvelles grilles le retard pris sur la réforme. Les cadres hospitaliers sont lassés de faire la voiture balai des réformes.
  • Enfin, depuis le temps qu’on nous l’annonce, il faut maintenant passer aux travaux pratiques sur le régime indemnitaire, puisqu’il est acté que la refonte doit embrasser les trois corps. Ce sera en quelque sorte le crash test de la cohérence d’une réforme.

Améliorer maintenant le fonctionnement de la CAPN

Dans l’attente, il est devenu impératif que puisse être proposés aux collègues directeurs d’hôpital qui peuvent y prétendre que l’examen de leur inscription à un des tableaux d’avancement soit garanti à court terme au titre de 2024.

Si cela est d’ores et déjà programmé pour les promouvables au GRAF, ce dont nous vous remercions, il devient urgent que le taux de promotion à la hors classe fasse l’objet  d’une publication officielle pour permettre une élaboration de ce tableau d’avancement qui-comme vous le savez-conditionne aussi le lancement de la procédure de recrutement par le tour extérieur.

Enfin, nous vous renouvelons notre demande que puisse être élaborer des lignes de gestion précises quant à l’accompagnement des collègues en situation de détachement tant à l’entrée qu’à la sortie de cette position.

Par ailleurs et dans le cadre de cette 1ere commission paritaire de l’année pour les directeurs d’hôpital, nous espérons que nos demandes de 2023 puissent être à l’avenir honorées tant pour celles relatives aux demandes de révision d’appréciation que pour celles relatives à l’examen des demandes ou renouvellement de recherche d’affectation.

Lors de la CAPN d’ avril 2023, nous vous avions déjà saisis dans les mêmes termes pour vous renouveler les demandes en rapport avec nos ordres du jour.

Le CHFO considère en effet que pour exercer correctement leur mandat, les représentants des directeurs doivent connaître l’ensemble des demandes de révision d’appréciation traitées par le CNG, en amont du recours en CAPN et pas seulement les seules demandes soumises à notre instance.

Vos représentantes CHFO à la commission paritaire nationale des directeurs d’hôpital

Florence BILLAULT, titulaire

Florence est DRH au Centre hospitalier d’Argenteuil (95)

Hélène THALMANN, suppléante

Hélène est Secrétaire générale du CH du Pays d’Aix ; à compter du 15 mai elle rejoint la permanence du CHFO à plein temps.

Quelques précisions sur notre rôle dans l’examen des recours sur évaluation en CAPN.

La CAPN joue un rôle de recours de deuxième niveau sur les évaluations. Le premier recours se fait auprès du CNG. (cf. la note de procédure)

La CAPN intervient donc à votre demande si la réponse du CNG est négative ou insuffisante selon vous. Le délai de deux mois dont dispose le CNG n’est pas toujours respecté et l’absence de réponse à temps n’équivaut pas toujours à un rejet.

De manière générale, syndiqué ou non, nous vous invitons à nous saisir dès le recours de premier niveau, même si le délai est très court ; cela peut permettre de mieux cibler ou formuler la demande et faciliter le suivi ensuite (cf. supra).

DS : avis de vacance d’emplois fonctionnels du 4 avril 2024

Cette parution propose 3 emplois : Consulter l’avis

Pour obtenir les fiches de poste, vous devez vous adresser directement à l’établissement.

Le délai de candidature court jusqu’au 25 avril 2024.

Une fiche de candidature, accompagnée du CV est adressée au CNG par voie électronique : cng-mobilite.dirsoins@sante.gouv.fr
Le dossier complet de candidature doit être adressé directement à l’établissement recruteur.

La prochaine publication est prévue le 25 avril 2024 pour les emplois de directeurs des soins.

Pour plus d’informations sur le “statut” d’emploi fonctionnel, consultez notre rubrique sur le site CHFO.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Réforme statutaire : une nouvelle étape de mobilisation s’impose

Nos organisations ont déposé auprès des ministres les pétitions signées par 3 400 collègues, et porté des revendications communes.

Ce rendez-vous est à l’initiative de l’intersyndicale dans la continuité de ses actions pour une promotion solidaire et cohérente des 3 corps de direction de la FPH, et à la suite du courrier adressé par les dits ministres le 15 mars.

Notre objectif était d’obtenir des précisions et compléments aux réponses récentes, pour l’ensemble des 3 corps, ainsi qu’une clarification et un cadrage qui font gravement défaut pour les D3S et les DS.

Les précisions qui ont été apportées :

  • Pour les DH, l’objectif reste de finaliser les projets de décrets statut et emplois avant l’été pour une prise d’effet au 1er septembre 2024.
  • Pour les DS et D3S, la cible d’aboutissement des travaux serait début 2025.
  • La transposition des grilles d’administrateurs de l’Etat ne concernera que les DH, l’unicité statutaire ou l’alignement indiciaire sont refusés, sans autre motivation.
  • La réforme du régime indemnitaire de type RIFSEEP concernera les trois corps et sa date de prise d’effet reste à déterminer.
  • La réunion interministérielle d’arbitrage annoncée dans les prochains jours concernera les seuls DH. Nos organisations adresseront leurs contributions sur les points critiques encore à arbitrer.
  • Le prochain groupe de travail repoussé au 16 avril concernera lui aussi les DH.

Il en ressort :

  • Que nos interlocuteurs sous évaluent gravement l’impact délétère des annonces très maladroites et introduisant de fortes divergences entre les corps faites le 15 mars.
  • Que nous sommes toujours confrontés à une absence de vision, d’objectifs, et donc de cadrage, de l’application de la réforme pour les corps DS et D3S.

Nous avons demandé comme préalable au prochain groupe de travail du 16 avril :

  • Une date cible d’aboutissement de la réforme pour les trois corps et un échéancier précis
  • Un cadrage qui confirme le périmètre de la haute fonction publique pour le versant hospitalier et organise a minima la convergence des statuts et rémunérations des trois corps de direction, conformément à la réalité de leur exercice et aux engagements antérieurs.
  • Une date unique de mise en œuvre de la réforme du régime indemnitaire.

La mobilisation de tous les collègues reste indispensable !

Le communiqué commun

 

DH : résultats du mouvement 2023-8 emplois fonctionnels et chefs

Les publications comportaient 2 emplois de groupe II, 5 emplois de groupe III ainsi que 2 emplois de chef d’établissement.

L’instance collégiale s’est réunie le 29 février 2024 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG publie le 29 mars la liste des candidats retenus pour  8 postes dont 2 femmes et 6 hommes ; 1 emplois reste non pourvu, sans indication à ce jour sur sa republication :

Résultats Nominations Emplois fonctionnels et chefs d’établissement DH mars 2024

Les choix de nominations pour les emplois publiés en janvier 2024 seront rendus publics le 26 avril 2024.

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés le 8 mars 2024 ( Avis JO 2024 03 08 EF et Avis JO 8 03 2024 chef) seront examinées le 16 mai 2024, en instance collégiale.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)
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Comment allons-nous ? Où allons-nous ?

Avec un peu de délai, les données statistiques sur les 3 corps de direction au 1er janvier 2023 sont présentées à cette séance. Le CHFO propose de rompre avec le rituel, en passant du regard dans le rétroviseur à la prospective futuriste…très futuriste.

Comment vas-tu ? C’est la première question qui se pose lors d’un contact entre collègues, comme dans nombre de contacts humains. Cette question va au-delà du rituel car nous sentons bien que nos conditions actuelles d’exercice nécessitent attention pour l’autre et empathie interindividuelle et collective. Et quand un collègue répond que tout va bien, c’est un peu de réconfort et d’espoir pour celui qui questionne !

Comment allons nous ?

C’est en quelque sorte la question à laquelle pourrait répondre un bilan social des directeurs de la fonction publique hospitalière. Mais un tel bilan, on dit aujourd’hui « rapport social unique », n’existe pas pour ces directeurs. La dernière loi fonction publique s’est bien gardée de « transformer » cet état de fait.

C’est un problème de système d’information nous dira-t-on une fois de plus ? Nous récusons l’alibi, car c’est l’intention d’agir qui fait défaut !

Les travaux sur la base de données sociales de la fonction publique auraient pu organiser les conditions d’extraction des données relatives aux directeurs, mais qui se soucie de nous ? Pas eux.

Résultat : sur les 10 indicateurs à traiter dans un rapport social unique, 5 sont absents des bilans statistiques qui nous sont présentés au Comité consultatif national de ce jour. Ainsi manquent à l’appel : la formation, les rémunérations, la santé et sécurité au travail, l’organisation et le temps de travail, l’action sociale et la protection sociale.

Sans doute des détails futiles pour les êtres supérieurs que sont les directeurs…Mais, 17 ans après la création du CNG, c’est cruel.

Les données 2022 présentées aujourd’hui par le CNG portent sur les emplois, les mouvements d’arrivée et de départ, les carrières. C’est déjà ça direz-vous, le travail statistique est de qualité, les analyses s’affinent chaque année.

La lecture des bilans n’apportera aucune surprise aux collègues ; la première synthèse qui est venue lors de notre séance de préparation au CHFO c’est « déprimant ».

Alors, faut-il s’en tenir au rituel de l’exégèse, à un exercice de médecine contemplative ? Comme nous l’a exprimé crument un collègue : le Titanic coule et vous comptez les assiettes !

L’inventaire est un exercice nécessaire, s’il est utilisé pour la prévision et pour l’action. Le Centre national de gestion a publié une stratégie pluriannuelle RH des corps de direction. L’intention de mise en place d’une GPMC pro active est explicite.

Où allons nous ?

Alors, nous demandons : quelle projection est faite à partir des tendances constatées dans ces bilans ? Par exemple, quelles sont les projections de départ en retraite, de départs en détachement, sont-elles compatibles avec les besoins, quels sont les motifs de sortie des corps de directeurs, quels sont les motifs de choix des lauréats des concours ? Comment sont perçues les conditions et la charge de travail par les collègues qui entrent dans la carrière ?

Au-delà de l’analyse exhaustive des données, le CHFO demande que l’exercice rétrospectif annuel s’inscrive dans une logique plus dynamique orientée vers l’action.

Et pour rompre un peu avec le rituel, le CHFO vous propose à l’inverse un exercice de prospective :

Nous sommes en 2034, le Comité social des directeurs examine le rapport social unique.

L’effectif du corps des directeurs de la fonction publique hospitalière est de 6300 au total. 4000 occupent des emplois de direction dans le secteur sanitaire, dont 1000 dans la spécialité direction des soins ou des instituts, 1800 occupent des emplois de direction dans le secteur social ou médicosocial. 500 sont en détachement dans d’autres administrations. Par ailleurs 500 emplois de direction de la FPH sont occupés par d’autres fonctionnaires en détachement, dont 300 administrateurs de l’Etat et 100 administrateurs territoriaux. La DGAFP a d’ailleurs dû édicter un quota maximal de détachement des administrateurs de l’Etat, car le pantouflage dans la Fonction publique hospitalière devient trop massif. Elle envisage même d’aligner le régime indemnitaire des administrateurs sur celui des directeurs de la FPH, afin d’enrayer les fuites.

Par ailleurs, une centaine d’emplois est occupée par des praticiens hospitaliers et le cycle de formation d’adaptation à l’emploi est animé par le Dr GODOT, qualifié de traitre par ses confrères. A l’EHESP, la taille des promotions d’élèves a été fortement réduite compte tenu de l’attractivité retrouvée et de la saturation des organigrammes. FO dénonce cette gestion à courte vue qui risque de reproduire la grande crise connue pour les effectifs médicaux dans les « années 20 ».

Le Cycle des Hautes Etudes de Santé Publique, aussi appelé CHESP, est toujours limité à 100 places, le BEMOL* qui organise ce cycle par délégation du CNG a accepté de remonter à 12 et demi le nombre de places pour les administrateurs de l’Etat.

L’an passé le CNG a dû régler une pénalité car pour la seconde année, il n’a pas réussi à nommer 40% d’hommes sur les emplois supérieurs. Il a donc été décidé de ne shortlister que des hommes pendant 6 mois pour éviter une nouvelle pénalité.

La synthèse des entretiens annuels sur la charge de travail et les horaires montre une amélioration pour la troisième année consécutive, le nombre de jours placés sur CET devient anecdotique, montrant que désormais les directeurs parviennent à prendre leurs congés.

Faute de conflits dans les équipes de direction, la Médiatrice nationale est devenue grand maître de rãja yoga et anime les séquences de méditation pleine conscience du CHESP.

*BEMOL : Board for Education of Management Official Leaders

Cet intermède vous était offert par le CHFO.

Vous pouvez reprendre vos activités habituelles.

 

SYNTHESE DES INFORMATIONS ET DES DEBATS DE LA SEANCE

Présentation de la médiation en santé

La séance a été l’occasion pour Danièle TOUPILLIER, médiatrice nationale, de faire une présentation actualisée du dispositif national et régional de médiation pour les professionnels des établissements de la FPH. 

Il a été en particulier souligné les évolutions récentes avec l’extension du champ aux étudiants paramédicaux, l’extension des missions aux actions d’accompagnement pour la reprise de travail des professionnels après un arrêt long (CLM, CLD, voire suspension), et aux actions de prévention en amont de la médiation elle-même.

S’agissant du bilan d’activité, l’émergence des corps de direction dans les saisines de la médiation intervient en 2022 seulement. “La parole se libère” chez les directeurs a commenté la médiatrice nationale.

Egalité professionnelle femmes-hommes

Le CNG a présenté une synthèse de ses actions en cours sur ce thème : suivi des nominations équilibrées dans le cadre des instances collégiales DH et D3S, mise en place de sessions de sensibilisation aux biais de recrutement (proposition CHFO lors des élections professionnelles 2022), enquête sur la féminisation des responsabilités managériales médicales dans les EPS (CME et CMG, pôles, services).

Le bilan du respect des obligations de nominations équilibrées en 2023 n’a pas encore été présenté. Depuis la loi du 19 juillet 2023 l’obligation de nommer au moins 40% de chaque genre porte sur les primo nominations aux emplois supérieurs de la FPH, c’est-à-dire tous les emplois de chefs d’établissement et emplois fonctionnels. L’obligation s’apprécie globalement ; le CHFO a demandé que la contribution respective des DH et D3S soit aussi calculée. L’obligation passera à 50% en 2026, et à partir de 2027 il y aura aussi une obligation de 40% sur le stock des emplois en plus de celle sur le flux des entrants.

Bilans statistiques des corps de direction

En attendant la mise en ligne de ces bilans, vous pouvez consulter notre synthèse au lien ci-après.

SYNTHESE DES STATISTIQUES 3 CORPS DE DIRECTION AU 01 01 2023

Le CHFO a demandé que le bilan prenne en compte l’ensemble des mobilités des directeurs, et le type d’établissements où exercent les collègues. Ces points sont essentiels pour contribuer à la cartographie des emplois et mesurer les difficultés spécifiques de recrutement.

L’absence d’informations sur la formation devrait être corrigées avec l’évolution du support d’évaluation et sa numérisation.

Informations diverses

Le bug informatique qui bloque les arrêtés d’échelons est partiellement résolu et de nouveaux tests sont faits cette semaine pour une remise en marche. pour les collègues qui ont un dossier de retraite en cours, les arrêtés sont faits manuellement pour ne pas bloquer.

Les tableaux d’avancement à la classe exceptionnelle de DH et de DS seront publiés en mai, les séances de travail sont en cours de programmation.