Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

EHPAD : NON A LA CONFUSION TARIFAIRE

Le serpent qui se mord la queue

Le soutien financier exceptionnel de 100 M€ accordé aux EHPAD en 2023 montrait que les pouvoirs publics reconnaissaient (enfin !) le contexte financier dégradé inédit en lien avec les difficultés budgétaires majeures auxquelles sont confrontés ces ESMS depuis plusieurs années. Pour 2024, la ministre a annoncé fin avril une enveloppe de 650 M€.… Le lapin est sorti du chapeau ! …en fait, ces crédits étaient déjà intégrés et votés dans la LFSS !!

Effet ciseau

Il s’agit du résultat arithmétique de disjonction entre évolution accélérée des coûts sans possibilité d’économie en lien avec les conditions d’accueil et d’accompagnement dues aux personnes vulnérables (explosion du coût des énergies, inflation marquée depuis 2020 sur de très nombreux postes, augmentations salariales) et évolution plus que limitée des tarifs hébergement et dépendance, mais aussi, compensation partielle d’un certain nombre de mesures salariales issues des accords du Ségur de la santé.

Ainsi, en 2024, près de 9 EHPAD sur 10 sont déficitaires (avec un déficit moyen de 3 000 € par place) toutes sections tarifaires confondues (soin, dépendance et hébergement) ce qui menace la pérennité de ces structures et donc de l’offre, à la veille du boom démographique.

La seule réponse efficace à ce stade est le rebasage immédiat des crédits des établissements sur la réalité des dépenses à date, rattrapant tous les sous-financements cumulés depuis de nombreuses années.

Jusqu’à ce jour nous sommes confrontés à un refus d’obstacle des pouvoirs publics.

Donc pas de réponse immédiate. Pas de réponse pour l’avenir non plus, puisque la ministre a reconnu ne pas avoir saisi le Conseil d’Etat sur une éventuelle loi de programmation Grand Age.

Pseudo-solutions, mais véritables usines à gaz

Les annonces et projets de modification de la tarification des EHPAD ne résoudront pas la crise majeure à laquelle ces structures sont confrontées. Au contraire, elles risquent d’aggraver encore le fonctionnement et par voie de conséquence le coût… c’est le serpent qui se mord la queue !!!

La fusion des sections soin et dépendance

La fusion des sections soin et dépendance, était déjà préconisée par les rapports Libault en 2019 puis Pirès-Beaune de 2023. Cette mesure apparaît comme une simplification souhaitable pour les acteurs de terrains. Mais, dans le contexte, le risque est grand de créer un brouillard masquant le mur sur lequel on va s’écraser. Comment la fusion de deux sections, elles-mêmes déficitaires, pourrait résoudre le problème en s’additionnant au déficit de la section hébergement ? Moins plus moins plus moins, c’est toujours moins que plus. N’oublions pas qu’en systémique, les problèmes ne s’additionnent pas (ou ne se soustraient pas) mais se multiplient !

La modulation tarifaire

Voici maintenant le projet de modulation tarifaire selon les ressources des personnes accueillies, dont le principe a été inscrit dans l’article 24 de la loi du 8 avril 2024.

Le réflexe pourrait être d’adhérer à un mécanisme présenté sous le jour de la justice sociale. On ne manque pas de nous citer l’exemple de nombreuses autres prestations avec critères de revenu ou quotient familial.

Voyons d’abord l’intérêt réel pour les établissements.

Ici le risque est de récupérer de la poudre de perlimpinpin.

En effet, cela ne représente pas grand-chose une fois appliqués les différents paramètres de l’équation, à savoir :

  • non bénéficiaires de l’aide sociale (environ la moitié des résidents),
  • nouveaux entrants (taux de renouvellement annuel d’environ 25%),
  • montant encadré du tarif hébergement modulé (au maximum de 15% supérieur au tarif hébergement aide sociale (THAS)).

La recette supplémentaire de 15% du THAS ne concernerait qu’un peu plus d’un résident sur 10. La belle affaire quand on connaît le montant abyssal des besoins…

Si l’on prend l’exemple d’un EHPAD francilien de 200 lits avec un THAS à 80€, cela donne comme recette supplémentaire annuelle : 12€ (15% de 80€) x 25 (nouveaux résidents non bénéficiaires de l’aide sociale entrants au cours de l’année) x 200j (hypothèse moyenne des durées de séjour des nouveaux résidents non bénéficiaires de l’aide sociale) = 60 000 €

A force de retards, de reports, d’emplâtres sur des jambes de bois, les sous-financements se sont cumulés. Les dernières estimations faisant état d’un déficit de 3 000 €/lit, un tel établissement ne verrait donc son déficit de 600 000 € (3000×200), comblé qu’au dixième par la nouvelle tarification modulée, sachant que cette dernière ne manquera pas de nécessiter quelques renforts administratifs et d’occasionner quelques contentieux à traiter…

Voyons ensuite l’impact sur les relations avec les résidents

Car, tant les résidents, que leur famille, ou même les professionnels de terrain, auront du mal à comprendre ces différences de tarifs pour des prestations identiques, tarifs qui à terme seront multiples, puisqu’un décret doit paraître prochainement pour « encadrer la liberté tarifaire permise par ce nouveau dispositif » (chacun appréciera le paradoxe et l’oxymore de « liberté encadrée » !).

Ainsi, en année (N), un nouvel arrivant se verra appliquer un tarif modulé correspondant au tarif hébergement aide sociale (THAS) (N) + taux maximum fixé (évoqué à 15% à ce jour), appelé X. En (N+1), ce tarif modulé sera revalorisé selon un taux fixé par arrêté, tarif appelé X’.

Un nouvel arrivant en (N+1) se verra quant à lui appliquer un tarif modulé correspondant au THAS (N+1) + taux maximum fixé (15%), appelé Y. Ce tarif sera lui-même revalorisé en N+2 selon un taux fixé par arrêté, tarif appelé Y’.

Le THAS (N) revalorisé en (N+1) appelé X’ sera quant à lui revalorisé en (N+2) et correspondra à X’’ (différent de Y’).

Et caetera ! Amusant, non ?

Si la durée moyenne de séjour en EHPAD est de l’ordre de 3 ans, est-il nécessaire de rappeler que la moyenne s’inscrit entre deux durées extrêmes (de 1 jour à parfois 10 ou 20 ans…).

Ainsi au bout de quelques années, l’établissement aura à gérer une multitude de tarifs hébergement selon les millésimes de départ… En espérant que les fournisseurs de logiciel de facturation permettent la gestion d’autant de tarifs différents.

Bref ! On ne le répétera pas assez : Une vraie usine à gaz !!!

Gageons en outre, que le directeur d’un établissement qui déciderait de ne pas appliquer le tarif modulé, se le verrait lourdement reproché dans le cas de déficit !!!

Transparence, confiance et déliquescence 

Quant à la question de la transparence financière dans la gestion des ESMS, elle a fait l’objet du décret n° 2022-734 du 28 avril 2022 dans les suites du scandale Orpea. Ses dispositions sont entrées en vigueur en janvier 2023, avec la rédaction de nouveaux contrats de séjour et règlements de fonctionnement, et déjà, il conviendrait de revoir l’ensemble… Quelle énergie dépensée !

La relation de confiance avec les familles, avec tant de modifications et des tarifs différents pour des prestations identiques, risque d’en être fort entamée…

D’autant qu’à l’heure, où désormais sont annoncées des baisses des tarifs énergétiques, une baisse de l’inflation, comment ceci pourrait-il être compris et admis des résidents et de leur famille qu’à prestations identiques, on leur applique une tarif hébergement supérieur parce que leurs revenus le leur permet… ?

Enfin, qu’en est-il de la personne qui ne pourrait payer le tarif modulé car ses ressources dépasseraient le THAS mais pas au niveau du taux de modulation ??

Le vrai sens de la réforme

Tous les éléments qui viennent d’être exposés nous font dire que l’argument de la justice sociale n’est qu’un faux semblant. Le cas des crèches ou cantines qui nous sont cités ne sont  pas comparables : ce sont des services temporaires ou ponctuels qui fonctionnent avec des subventions d’équilibre massives, la participation des usages s’apparentant plus à un « ticket modérateur ».

Dans le cas des EHPAD, la ressource est le tarif, et l’exigence de base doit donc être un tarif couvrant les coûts. C’est seulement à cette condition qu’une modulation autour du tarif vérité peut être envisagée, et encore avec un principe de neutralité qui écarte les biais de sélection !

Le CHFO dit donc non à cette réforme en l’état, car il est clair que pour les EHPAD, les conditions d’équilibre , de sincérité et de justice ne sont pas remplies.

DS : vacance d’un emploi de conseiller pédagogique régional

Le poste est proposé auprès de l’agence régionale de santé Normandie :

Le délai de candidature court jusqu’au 26 juillet 2024.

L’avis détaille les modalités et le contenu du dossier.

L’établissement support de la mise à disposition est le CHU de Caen.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter le CHFO : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Publication d’emplois de DH adjoints : avis du 5 juillet 2024

 8 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés :  Consulter l’avis

Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement de santé concerné.

Les candidatures peuvent être adressées jusqu’au 26 juillet 2024 :

  • au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr (CV, lettre de motivation),
  • au chef de l’établissement recruteur (CV, lettre de motivation, trois dernières fiches d’évaluation).

La prochaine publication est programmée le 19 septembre 2024 pour les emplois de chefs d’établissements et le 17 octobre 2024 pour les postes d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

Prendre contact

 

01 42 07 22 34

DU NOUVEAU POUR L’EVALUATION 2024

Le CNG a mis en ligne sur son site l’ensemble des documents habituels relatifs à la campagne d’évaluation 2024 pour les DH, D3S et DS.

Nous attirons votre attention sur deux nouveautés significatives pour cette année.

1/ D’une part c’est l’occasion pour le CNG de franchir une étape dans le déploiement de l’outil de gestion RH des directeurs, dit SAGA. Il s’agira cette fois de créer vos accès à votre dossier en ligne sur cet outil, et d’y récupérer le support d’évaluation nominatif.

2/ D’autre part le support d’évaluation est modifié

1 LE PASSAGE PAR SAGA

Nous reproduisons ici les consignes du CNG plutôt que de paraphraser. (lire plus loin avis et conseils du CHFO)

« Pour la campagne 2024, le document word auparavant utilisé comme support est remplacé par un PDF interactif individualisé que l’évalué téléchargera dans SAGA Directeurs, l’outil de gestion des Directeurs. Aucun support vierge ne sera fourni : seul votre support individualisé (nom, prénom, matricule) généré par SAGA devra être utilisé : ceci est impératif pour faciliter l’archivage de votre évaluation et permettre un traitement statistique des informations saisies. 

« Si vous disposez déjà d’un compte SAGA, veuillez cliquer ici

« Dans le cas contraire, veuillez suivre le guide pas à pas qui vous permettra de créer votre compte pour récupérer votre évaluation.

« Le processus d’évaluation demeurera ensuite le même et continuera de se faire en dehors de SAGA : l’évalué et l’évaluateur peuvent sans difficulté s’échanger le PDF interactif par email.

« Sur la dernière page du support contenant les signatures de l’évalué et l’évaluateur, deux cases à cocher par l’un et par l’autre permettent de bloquer de manière irrévocable le contenu du support. Veillez à enregistrer une copie du fichier avant de cocher cette case pour éviter de tout ressaisir en cas d’erreur ou de recours sur l’évaluation.

« Une fois l’évaluation signée et cochée par l’évaluateur et l’évalué, l’évaluateur transmettra l’évaluation finalisée au CNG par email :

 

2 LE NOUVEAU SUPPORT D’EVALUATION

Au-delà du processus de récupération du support et son nouveau format en PDF interactif, le contenu évolue par rapport à l’année 2023

Dans sa communication, le CNG n’a pas publié de maquette type du nouveau support.

Vous pouvez visualiser un exemple sur le lien suivant.

A noter : auparavant il y avait une maquette DH/D3S et une maquette DS. Désormais, la maquette est unique.

Les principaux changements de contenu :

Dans la description du poste occupé (rubrique A3) page 3 :

Il est ajouté une rubrique pour mettre en rapport vos fonctions avec les domaines définis dans le référentiel des métiers et compétences. La liste est fermée (celle du référentiel actuel) et plusieurs domaines peuvent bien sûr être sélectionnés.

Dans l’appréciation des compétences page 5 :

La liste des compétences à évaluer a été assez largement reformulée, même si la philosophie générale n’est pas bouleversée. Le nombre varie peu (14 au lieu de 16).

La possibilité est offerte d’évaluer des compétences « hors liste ».

La forme de l’évaluation est transformée pour revenir à des cotations au lieu d’appréciations littérales. C’est en partie un appauvrissement, mais la pratique montrait une répétitivité d’une année sur l’autre et un renseignement très inégal pour des rubriques trop nombreuses. Dommage qu’il n’y ait pas la place cependant pour mettre en exergue une évolution significative sur une compétence.

Dans la proposition de Part R (page 10):

Le rapport circonstancié en cas de baisse ou en cas de versement exceptionnel peut être intégré au support, ou transmis en pièce jointe comme auparavant.

Sur les perspectives de carrière (page 13) :

La question (facultative) sur le projet professionnel est plus développée qu’auparavant : souhaits de mobilité fonctionnelle, géographique, de chefferie, détachement, etc.

Sur les expertises (page 14) :

Là aussi, la question est développée, y compris en termes de volontariat pour des missions.

Sur les formations suivies :

Il est demandé de valoriser le volume horaire.

 LES OBJECTIFS ANNONCES PAR LE CNG

L’accès au support via l’outil SAGA permettra de visualiser les premiers documents mis à disposition sur son espace personnel, en particulier les arrêtés d’avancement d’échelon ou de grade, les décisions de nomination, puis les évaluations successives.

La nouvelle forme du support en PDF interactif vise aussi à faciliter le recueil d’informations structurées, individuelles ou collectives. Par exemple les précisions demandées sur les fonctions devraient contribuer à une meilleure cartographie des emplois et de leur évolution ; les informations sur la formation aideront à mesurer le recours réel à la formation par les corps de direction, nous vous encourageons à bien renseigner la rubrique.

AVIS ET CONSEILS DU CHFO

Nous avons testé pour vous…

Sur les aspects techniques

Les premiers usages de SAGA n’avaient pas laissé un souvenir impérissable. Certains avaient créé leur compte lors des élections professionnelles de 2022, non sans peine . D’après notre sondage, la plupart n’ont plus leur identifiant ou leur mot de passe, ou plus aucun des deux.

Attention, vous ne pourrez pas pour autant créer un nouveau compte comme si de rien n’était. « PLAGE » se souvient de vous si vous tentez de créer un compte homonyme, il faut donc suivre le circuit de recherche de votre compte, de récupération d’identifiant puis de réinitialisation de mot de passe. Puis pensez à vraiment vous déconnecter pour ensuite activer votre accès.

En bref, soyez zen, et ne vous y prenez pas au dernier moment pour récupérer votre support d’évaluation…

Quand vous accédez à SAGA, vous pouvez consulter les premiers documents stockés ; d’après nos constats, il reste de nombreux manques, des décisions sont absentes, pas nécessairement les plus récentes ou les plus anciennes. Le CNG nous a précisé que la montée en charge était progressive.

Sur le contenu du support d’évaluation

Le CHFO est très réservé sur la nouvelle forme de la rubrique « évaluation des compétences ». Mettre en regard une autoévaluation et une appréciation de l’évaluateur qui seraient divergentes et tracées définitivement dans le support parait inopportun. L’autoévaluation devrait avoir un caractère uniquement préparatoire pour aboutir à une version concertée. Quant à la possibilité de s’autoévaluer « exceptionnel » seulement cinq fois, nous n’en sommes pas encore remis !

Sur la partie projet professionnel (perspectives de carrière) page 13, le CHFO est également très réservé. Outre l’interrogation sur l’exploitation réelle que pourra en faire le CNG, il est douteux que les collègues détaillent tous azimuts leurs projets à deux ans ; si la réflexion est utile, il n’est pas forcément pertinent de l’insérer dans la relation évaluateur/ évalué au moment de l’entretien. Quant à la question posée à l’évaluateur d’apprécier un projet de chefferie de son adjoint, non  merci. Il y a déjà un avis demandé (page 9) sur la capacité à exercer des responsabilités supérieures. N’oubliez pas, cette rubrique est facultative

Pour le CHFO il y a confusion des genres entre l’évaluation annuelle et un entretien de carrière périodique, demandé par nous, et encore à l’état de projet au CNG.

Un point d’attention technique : les zones de texte libre du support sont verrouillées en nombre de lignes ; les bavards devront faire un effort de concision.

En résumé : la campagne d’évaluation 2024 va permettre de tester un support modernisé qui devrait être plus ergonomique que l’ancien support Word, et plus apte à l’exploitation statistique collective.

Le CHFO a déjà des demandes d’évolution sur le contenu, et reste à l’écoute de toutes vos remarques pour contribuer à l’amélioration du dispositif.

D3S : avis de vacance d’emplois de chefs d’établissements du 2 juillet 2024

L’avis propose 25 emplois dont 3 donnant accès à l’échelon fonctionnel : consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 23 juillet. Les candidatures reçues seront examinées lors de l’instance collégiale du 10 septembre 2024 pour arrêter les listes courtes. Les choix définitifs seront communiqués par le CNG le 17 octobre 2024.

L’envoi du dossier de candidature se fait uniquement par messagerie à : cng-CNG-MOBILITE-D3S@sante.gouv.fr, avec copie au supérieur hiérarchique ; les documents composant le dossier sont transmis en pièces jointes au format PDF en utilisant France TRANSFER, téléchargeable sur : https://francetransfert.numerique.gouv.fr/upload

En complément de la publication de “l’offre d’emploi”, il est conseillé de consulter la fiche de poste complète. Aussi, nous vous invitons à télécharger les fiches de postes sur le site du CNG.

La prochaine publication de chefs d’établissements est programmée pour le 17 septembre 2024 et le 29 octobre prochain pour les emplois d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité

01  47 27 02 34

Liste d’aptitude 2025 pour le corps des DH : ouverture des inscriptions

L’avis rappelle en synthèse les conditions pour postuler et fixe le nombre d’emplois accessible par le tour extérieur en 2025 : 5 en hors classe, et 13 en classe normale.

La note d’information détaillée ainsi que les modèles de documents constitutifs du dossier d’inscription peuvent être obtenus auprès du CNG.

Consulter l’avis d’ouverture des inscriptions

Consulter la page Tour extérieur sur le site du CNG pour télécharger les formulaires

Consulter la note d’information du CNG 

La commission d’accès se prononcera sur les candidats qu’elle souhaite auditionner. Ces auditions auront lieu en novembre 2024.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’explication et pour préparer votre candidature.

Partagez cette information dans votre environnement et votre réseau professionnel.

Pour le tour extérieur D3S, voir notre article.

Le CHFO défend l’accès par le tour extérieur, c’est à la fois une voie de promotion professionnelle et un instrument de diversification des parcours.

Publication d’emplois de DH adjoints : avis du 28 juin 2024

 7 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés :  Consulter l’avis

Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement de santé concerné.

Les candidatures peuvent être adressées jusqu’au 19 juillet 2024 :

  • au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr (CV, lettre de motivation),
  • au chef de l’établissement recruteur (CV, lettre de motivation, trois dernières fiches d’évaluation).

La prochaine publication est programmée le 5 juillet 2024 pour les emplois de chefs d’établissements et le 17 octobre 2024 pour les postes d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

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DH : l’Agence Française Anticorruption recrute

Le poste à pourvoir au 1er septembre 2024 est proposé aux DH sous forme de mise à disposition.

Vous pouvez consulter la fiche de poste au lien suivant : Consulter la fiche de poste

Personne à contacter : M Henry de Saxcé, chef du département du conseil aux acteurs publics henry.de-saxce@afa.gouv.fr

Promotion à la hors classe DH

Cette publication encore plus tardive qu’en 2023 est une nouvelle traduction de la difficulté à obtenir le moindre arbitrage pour la fonction publique hospitalière.

Le taux de promotion est donc fixé à  32% (arrêté du 24 juin 2024)

Les collègues DH de classe normale qui sont proposés à la promotion peuvent évidemment faire part de leur dossier au CHFO pour que nous soyons le mieux informés lors de la réunion de travail qui doit se tenir avant la mi-juillet selon le Centre national de gestion. Il arrêtera ensuite rapidement le tableau d’avancement.

En effet, c’est aussi le nombre de promus à la hors classe qui conditionne le nombre de places ouvertes pour l’accès par le tour extérieur.

Rappel des épisodes précédents

Le taux de promotion est instauré pour le tableau 2021 à 40%, il est réduit en 2022 à 30%, puis remonté à 32% en 2023, comme cette année.

Voici la synthèse des données :

promouvables : remplissent les conditions d’ancienneté et de mobilité

proposés : par leur évaluateur

 

Ce qui résulte du tableau d’avancement 2023

Le tableau ci-dessus montre que 94 collègues remplissant les conditions et proposés par leur évaluateur ont été recalés : parmi eux 59 étaient proposés pour la première fois, 28 l’étaient pour la deuxième fois, et 7 pour la troisième fois !

On voit ainsi l’effet cumulatif du taux de promotion et l’absurdité pour les évaluateurs de devoir reformuler sans cesse des propositions.

 

Comment aborder 2024 ?

Le dénominateur sera plus élevé : en effet, au nombre des recalés 2023 qui seront proposés à nouveau, s’ajoutera celui les collègues entrants nouvellement proposés ; or ce sont maintenant des collègues de promotions plus nombreuses qui deviennent promouvables.

Les promouvables seront donc en nombre plus élevé en 2024 qu’en 2023 (150).

Le taux de promotion de 32% permettra donc plus de promotions cette année.

Pour autant, si le taux de promotion n’est pas radicalement revu ou abandonné, rien n’empêchera que la liste d’attente des recalés ne s’allonge encore.

 

Les revendications du CHFO

Si la raison finit par l’emporter sur l’absurdité du taux de promotion, ce n’est pas pour accepter qu’il revienne en douce par la fenêtre avec la réforme de la haute fonction publique.

Quand les collègues entendent la volonté des pouvoirs publics d’une reconnaissance spécifique du mérite, ils comprennent qu’il s’agit de freiner les rémunérations, alors qu’on nous a vendu il y a quelques années la carrière linéaire. Officiellement, c’était le régime indemnitaire qui devait traduire le mérite.

La carrière ne conduit pas nécessairement à des promotions simultanées puisqu’elles sont soumises à conditions. Retirer ces conditions du statut ne doit pas nous endormir : si elles deviennent instables, voire officieuses, ce serait pire.

De plus nous devons sortir d’une situation où la question du report sans fin de promotion n’est pas traitée par le CNG. Nous parlons bien de collègues régulièrement proposés qui seraient indéfiniment maintenus en classe normale (7 collègues seraient proposés une 4ème fois en 2024, si toutefois leur évaluateur ne se lasse pas…).

C’est pourquoi, CHFO maintient ses demandes :

  • L’ouverture du chantier de révision de la LDG, en distinguant les modifications pouvant être apportées à statut constant et celles résultant des principes posés par la réforme de la haute fonction publique.
  • Le renforcement de la prise en compte de critères objectifs plutôt que rédactionnels
  • L’élaboration d’un support spécifique de proposition de promotion, comme cela a été fait pour la classe exceptionnelle, afin de mieux sensibiliser les évaluateurs et pour mieux détacher la promotion d’une seule évaluation annuelle.

Pour votre promotion à la hors classe :

 
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Publication d’emplois de DH adjoints : avis du 18 juin 2024

 75  emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés :  Consulter l’avis

Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement de santé concerné.

Les candidatures peuvent être adressées jusqu’au 09 juillet 2024 :

  • au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr (CV, lettre de motivation),
  • au chef de l’établissement recruteur (CV, lettre de motivation, trois dernières fiches d’évaluation).

La prochaine publication est programmée le 5 juillet 2024 pour les emplois de chefs d’établissements et le 17 octobre 2024 pour les postes d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

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