Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

Profil AAH : Le CNG recrute au sein du département de gestion des praticiens hospitaliers

Un/Une GESTIONNAIRE EXPERT ET COORDONNATEUR/TRICE DE LA CELLULE « DISCIPLINE ET INSUFFISANCE PROFESSIONNELLE » (praticiens hospitaliers)

Le Centre national de gestion gère la carrière de plus de 62 000 praticiens hospitaliers, praticiens hospitalo-universitaires et directeurs de la fonction publique hospitalière.

Le poste à pourvoir consiste à piloter l’unité chargée des procédures disciplinaires des praticiens hospitaliers et hospitalo-universitaires, en lien avec les différents partenaires du CNG dans la mise en œuvre de ces procédures.

Sur le détail des fonctions et les compétences attendues, consulter la fiche de poste.

Des renseignements peuvent être pris auprès de Marie-Josée RICHEROL, Fanny LECOEUVRE et Elsa LIVONNET
Marie-Josee.RICHEROL@sante.gouv.fr ;Fanny.Lecoeuvre@sante.gouv.fr ; Elsa.Livonnet@sante.gouv.fr

Si vous êtes intéressé(e), merci de transmettre votre candidature (CV + Lettre de motivation) à l’adresse suivante : cng-recrutement@sante.gouv.fr 

sous la référence « DGPH – GESTIONNAIRE EXPERT ET COORDONATEUR/TRICE – MJR01 ».N

PROMOTION A LA HORS CLASSE DES DH (suite)

Un blocage et non un retard

Le taux de promotion avait été fixé à 40% au mois de janvier 2021 et seulement pour l’année. Il avait conduit à la publication hâtive d’un tableau d’avancement de 35 promus.

Normalement les taux de promotion sont fixés de manière pluriannuelle puisqu’ils sont censés réguler la structure des carrières (et limiter la rémunération).

Il faut donc qu’un nouvel arrêté soit pris, ce qui n’est pas encore le cas fin avril. Il ne s’agit nullement d’un retard bureaucratique.

Le taux de promotion 2022 n’est pas publié parce que la DGOS ne parvient pas à obtenir un accord interministériel pour maintenir le taux de 2021 ! Celui-ci serait jugé trop favorable par les autres administrations.

Nous serions privilégiés ?!

Il ne faut pas chercher bien loin ; le taux de promotion pour les administrateurs civils a été fixé à 24% pour 2022 par un arrêté du mois de novembre (sans changement depuis 2019).

Mais tout cela n’est qu’apparence. Nous avons au contraire échangé à deux reprises avec la DGOS ce mois d’avril pour démontrer chiffres à l’appui que le taux de promotion des DH est en réalité plus restrictif dès sa mise en place.

Le calcul du quota de promouvables pour les AC ne prend pas en compte l’exigence de mobilité.

240 DH de la classe normale remplissent les 2 conditions d’échelon et d’ancienneté dans le corps.

L’application du statut et du taux de promotion des administrateurs civils (24%) donnerait donc 58 promotions.

Tel qu’appliqué en 2021, le taux de promotion de 40% de DH inclut la condition supplémentaire des 2 mobilités. Dans ce cas il n’y a plus que 129 DH de CN remplissant l’ensemble de ces conditions.

On obtient alors un quota de 51 promotions, soit un nombre inférieur à l’application des règles en vigueur pour les AC.

Il est donc tout à fait déplacé de parler de taux avantageux alors que nous sommes en réalité à 21%.

De plus ce blocage illustre à quel point les grands discours sur la gestion modernisée de l’Etat finissent dans des disputes mesquines, voire minables.

Nous demandons de la cohérence et de la justice

Nous n’avons toujours pas le moindre début d’explication sur la justification de ce taux de promotion : quelle équité intergénérationnelle ? quelle sélectivité ? quelle réponse aux besoins des établissements ? Rien si ce n’est le ressentiment entre 2 corps de fonctionnaires ?

En pratique, pour le CHFO, il n’est pas question de renouveler la précipitation de 2021 pour aboutir à un tableau d’avancement aussi squelettique. Concrètement, la date d’effet du tableau d’avancement ne sera pas modifiée s’il est adopté avec retard.

Nous continuerons donc à argumenter pour préserver vos intérêts et obtenir la solution la plus favorable. Car nous savons que les critères de priorisation inscrits dans la Ligne directrice de gestion seront très difficiles à appliquer par le CNG, pour gérer une file d’attente qui s’allongera chaque année si l’on ne change pas le dispositif.

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DS : le point sur la mise en œuvre du statut et l’accès à la classe exceptionnelle.

Le CHFO agit pour une mise en oeuvre rapide de la révision statutaire

Dès la parution des décrets modifiant le statut des Directeurs des soins, nous vous avons adressé un dossier présentant les points essentiels de la réforme : notre dossier

Le même jour vos représentants DS pour le CHFO ont saisi le Centre national de Gestion sur les modalités de mise en œuvre : notre courrier.

Le reclassement dans la nouvelle grille

Le CNG nous indique que l’ensemble des arrêtés de reclassement dans les nouvelles grilles de classe normale et hors classe sont à la signature. Ils seront diffusés prochainement.

Si vous avez des questions ou un doute sur votre prochain reclassement, n’hésitez pas à nous questionner. Nous disposons d’un outil pour vous adresser une simulation individuelle.

La PFR

Pour mémoire, vous devez déjà avoir bénéficié d’une décision revalorisant la part fonction de votre PFR au titre de l’année 2022. Cela entraîne un rattrapage pour les mois déjà versés depuis janvier. Notre fiche PFR  En cas de difficulté, nous vous invitons à nous saisir.

Le nouveau grade de classe exceptionnelle.

Dès les reclassements dans la nouvelle grille de la hors classe effectués, il sera possible d’établir un tableau d’avancement à la classe exceptionnelle au titre de l’année 2022 (avec effet au 1er avril).

Pour vérifier si vous remplissez les conditions préalables pour être proposés à la promotion, consultez notre fiche statutaire.

Si vous avez besoin d’explications complémentaires, la permanence CHFO est à votre disposition.

Nous aurons une séance de travail avec le CNG le 10 mai prochain, en particulier pour définir la ligne directrice de gestion, dont les critères de promotion pour le « vivier valeur professionnelle ».

Le CHFO vous tiendra informés à chaque étape et reste à votre écoute.

Le 7 avril dernier, le CHFO a demandé à la DGOS que la deuxième phase de discussion sur la refonte du statut soit engagée rapidement (emplois fonctionnels, recrutement, formation). Nos interlocuteurs ont bien à l’esprit l’engagement pris lors des discussions SEGUR, et comptent demander confirmation de leur mandat dès la constitution du nouveau gouvernement.

Pour le CHFO, il faut rapidement dépasser une réforme incomplète et engager un nouveau protocole global pour les trois corps de direction de la FPH.

Instance collégiale DH du 20 avril 2022

Cette seconde publication de vacances d’emplois de l’année comprenait 8 emplois fonctionnels :

  • DGA du CHU de Strasbourg (Groupe II)
  • Directeur de service central à l’APHP (Groupe II)
  • Directeur du GHU Paris Seine-Saint-Denis (Groupe II)
  • Directeur du CH de Vierzon (Groupe III)
  • Directeur du CH de Bastia (Groupe III)
  • Directeur du CH de Rouffach (Groupe III)
  • Directeur de l’EPSM de Chalons en Champagne (Groupe III)
  • Adjoint au Directeur du CHI de Toulon (Groupe III)

Déclaration liminaire des représentants CHFO.

Le CHFO tient à souligner l’état de très vive tension que connaissent nos établissements.

Cette tension rejaillit sur les cadres de direction avec une particulière intensité, car ils doivent faire face à des difficultés insolubles : services d’urgences fermés, maternités en délestage, taux d’absentéisme inédit, permanences de soins en ville inexistantes…  

Notre instance se réunit dans un temps particulier, mais il n’y a pas de trêve pour nos établissements.

L’instance collégiale pour l’accès aux emplois supérieurs des DH se réunit aujourd’hui pour examiner les candidatures aux 8 emplois publiés le 16 février 2022.

39 candidats différents ont postulé sur un ou plusieurs des 8 emplois, dont 11 femmes et 28 hommes. Le CHFO rappelle à cette occasion l’engagement pris par le CNG de faire un retour circonstancié aux candidats non shortlistés, et sa demande aux ARS d’en faire de même à l’issue des choix définitifs.

Le CHFO entend bien défendre l’égal accès aux emplois supérieurs des cadres de direction et veiller à l’impartialité de l’Instance collégiale où il siège avec voix consultative.

Ce principe d’égal accès aux emplois publics fait partie du bloc des principes républicains, laïcs et universalistes auquel Force ouvrière a toujours affirmé son attachement.

Dans ce moment politique, il est utile de le rappeler : Force ouvrière, fière de son indépendance, ne donne pas de consignes de vote. Force ouvrière et le CHFO ont toujours été et demeurent « sans faiblesse, sans concession sur leurs valeurs fondamentales : le refus du racisme, de l’antisémitisme, de la xénophobie, des slogans qui font de l’étranger, du migrant, le bouc émissaire faute d’apporter des réponses de justice sur le terrain économique et social. »

Sur les questions de politiques économiques et sociales, FO affirme sa détermination à poursuivre son action, en tant que syndicat, sans relâche pour la défense des intérêts moraux et matériels, économiques et professionnels des salariés, et pour ce qui nous concerne, de tous les cadres hospitaliers.

Alors qu’il s’agisse de la formation de professionnels en nombre suffisant, de la création et du financement des postes nécessaires, de la revalorisation des salaires de tous les hospitaliers, de leur droit à une retraite digne fondée sur la solidarité intergénérationnelle, le CHFO reste fier et engagé pour un service public plus fort.

Pour le CHFO, il n’y aura pas de pause, ni pour la défense des libertés individuelles et collectives, ni pour la défense du service public hospitalier, ni pour les revendications de ses professionnels.

Les décisions de l’instance collégiale

Elle a arrêté les listes courtes  pour les 8 emplois à l’ordre du jour. Les listes vont de 1 à 9 candidats selon les emplois fonctionnels.

Les choix définitifs après les entretiens sont annoncés pour le 31 mai 2022.

Le CHFO vous communique les tableaux actualisés des critères de sélection qui ont été soumis au CCN au mois de mars et qui ont été mis en ligne par le CNG à la rubrique Lignes directrices de gestion :

Tableau des critères emplois fonctionnels de chefs d’établissement et d’adjoints : CRITERES EF DH

Tableau des critères emplois de chefs d’établissement : CRITERES CHEFS DH

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DH : résultats du mouvement 2022-1

La publication comportait 4 emplois fonctionnels dont 1 de groupe II, 3 de groupe III, et 2 emplois non fonctionnels.

L’instance collégiale s’est réunie le 16 mars 2022 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG publie aujourd’hui la liste des 6 candidats retenus :

Résultats Mouvement 2022-1 Chefs d’établissements et Emplois fonctionnels DH

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés le 16 février seront examinées lors de l’instance collégiale du mercredi 20 avril 2022.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité. N’hésitez pas à nous en faire part et à nous saisir de toute question :
permanence@chfo.org // 01.47.07.22.34

Quand les tableaux d’avancement font du “sur place”…

Le CHFO vous a informés avec le plus de clarté et de transparence possible sur le mauvais coup infligé aux DH avec l’instauration du taux de promotion à la hors classe qui freine la progression de carrière des jeunes collègues (voir plus loin).

Il faut compléter le tableau en ce qui concerne la deuxième partie de carrière, en faisant le point sur les promotions à la classe exceptionnelle.

Pour mémoire

La classe exceptionnelle est le troisième grade du corps. C’est un grade dit à accès fonctionnel (GRAF), accessible donc en raison des fonctions exercées. Il est contingenté à hauteur de 20% de l’effectif du corps. Il est alimenté par trois viviers : le vivier I correspond principalement aux emplois fonctionnels et à des emplois de même niveau dans le secteur public, le vivier II correspond à un deuxième niveau d’emplois à haute responsabilité et comprend 9 catégories d’emplois listés par arrêté, le vivier III permet de promouvoir des collègues qui ont un parcours exceptionnel en dehors des listes précitées, ce dernier étant lui-même contingenté à 20 % des promotions.

La situation en 2022

Depuis le premier tableau d’avancement en 2015, 415 collègues ont été promus jusqu’en 2021. Début 2021, ils sont 267 présents dans l’effectif des DH, sur un total de 2964 (soit 9%). Nous sommes donc très loin du quota de 20% après 7 tableaux d’avancement.

Pour cette année le nombre de promus stagne, avec 55 inscrits au tableau, contre 63 en 2021. Vous trouverez ci-après notre analyse précise de ce tableau d’avancement.

Les collègues remplissant les conditions statutaires de durée sur les emplois du Vivier I et du Vivier II étaient proposés par leurs évaluateurs, sauf un que le CNG a accepté de retenir tout de même au vu de ses états de service. Pour le vivier III, les propositions initiales du CNG étaient particulièrement restrictives, et de plus très peu équilibrées (4 femmes sur 16). Nous avons obtenu l’inscription de 5 collègues supplémentaires (4 femmes et 1 homme), en proposant des dossiers argumentés et en soutenant ceux proposés par le SYNCASS, le SMPS n’ayant pas fait de proposition supplémentaire. C’est pour nous un succès mitigé car d’autres collègues méritaient cette promotion.

Ainsi, et au vu des constats sur les années précédentes, il est probable que cette pratique ne permette pas de progresser fortement vers le quota de promotion.

Il faut changer de braquet

Dès 2019, le CHFO alertait sur une approche trop malthusienne, malgré les propos rassurants de certains de nos collègues annonçant que c’était une montée en charge progressive et « qu’on y arriverait ».

Les données de cette année montrent que le quota de 20% risque de rester très théorique si les règles et la pratique ne sont pas changées. Il est quand même incongru de voir le CNG et un syndicat se partager les rôles pour barrer des dossiers de collègues méritants. Le CHFO veut restaurer une vraie perspective tout au long de la carrière, une motivation à progresser et une reconnaissance de l’engagement.

La mise en œuvre réelle des possibilités de promotion au troisième grade nécessite donc plusieurs changements

En premier lieu il s’agit de réviser la définition des emplois fonctionnels, puisque depuis plusieurs années, nous voyons leur nombre diminuer en deçà du quota, du fait des directions communes. Nous demandons que la gestion des emplois soit mise en adéquation avec la politique voulue par les pouvoirs publics. Cela permettra à tout le moins d’alimenter le vivier I à due concurrence.

En second lieu, il faut revoir la définition des autres fonctions « GRAFables » dans le cadre du vivier II. Le nombre de collègues éligibles à ce titre reste faible chaque année, du fait d’un liste restrictive et qui n’est plus adaptée au contexte, en particulier avec les GHT et les directions communes.

Et en troisième lieu, il faudra poursuivre une prise en compte plus complète des critères de parcours pour ouvrir les possibilités d’accès par le vivier III, à due concurrence pour permettre d’appliquer le ratio de 20%.

Tout cela implique de rouvrir le dossier statutaire, et de réviser lors du prochain bilan la ligne directrice de gestion sur la promotion. Pour le CHFO, ce sujet est une priorité de travail.

C’est aussi le cas pour la promotion à la hors classe.

L’instauration du taux de promotion se traduit par une iniquité forte qui pénalise l’attractivité de notre corps. Après un tableau d’avancement décidé dans la précipitation en mars 2021, il a fallu se prononcer cette année sur la Ligne directrice de gestion définissant les critères de promotion. Le CHFO a contribué pour que ces critères soient plus objectifs. Mais nous avions fait de la connaissance du taux de promotion un préalable ; nous avons en conséquence émis un vote négatif, donc ce ne fut pas unanime !

Aussi nous vous invitons à la plus grande précaution lors de la lecture des communiqués aussi triomphants qu’approximatifs du SMPS : le taux de promotion ne résulte nullement de la loi de 2019 mais d’un décret de 2018 approuvé par l’UNSA SMPS en conseil supérieur de la FPH. Le taux de promotion n’est toujours pas publié, car la DGOS peine à obtenir le simple maintien du taux 2021. Voilà qui devrait doucher certains enthousiasmes et privilégier un syndicalisme sérieux et constant.

En 2022 plus que jamais, le CHFO est à vos côtés pour une juste appréciation de la valeur professionnelle et des contraintes d’exercice.

Consulter le tableau d’avancement sur le site du CNG

Consulter notre analyse du tableau d’avancement 2022

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Hôpital : alerte sur une impossible relance

ALERTE SUR UNE IMPOSSIBLE RELANCE

Alors que la pandémie s’installe dans la durée, le contexte géopolitique fait que son impact passe au second plan.

Pourtant, des signaux inquiétants parviennent de multiples régions : des services d’urgence au bord de l’implosion, y compris dans de grands établissements, des lignes de SMUR intenables, un absentéisme déjà à un niveau élevé qui repart à la hausse avec les contaminations, et finit d’épuiser les professionnels en place.

Nul besoin cette fois-ci d’engager des plans en tous genres pour cautionner ou fermer volontairement des lits : ils sont ouverts et peuvent le rester mais nul patient ne pourra y être accueilli faute de professionnels hospitaliers pour les y soigner !

Les constats des multiples missions et rapports récents sur l’Hôpital et les EHPAD sont convergents. Il faut donc cesser les fermetures de lits, voire en rouvrir, mais pour cela il faut des embauches massives.

Dans ces conditions, les établissements et leurs équipes de direction sont pris en tenaille entre les enjeux sanitaires et les contraintes de gestion.

D’un côté, l’activité ne repart pas, et le discours euphorisant sur la reprise de 2021 ne passe pas la barrière de l’Hôpital. Difficile encore de mesurer l’impact sur l’état de santé de la population, mais il risque d’être durable.

D’un autre côté, la brume financière s’épaissit. Déjà pour 2021, les coûts du SEGUR sont très inégalement couverts, les surcoûts COVID compensés au compte-gouttes.

Actuellement, côté recettes, c’est la dépression, liée à l’activité, et accentuée par des réformes tarifaires mal préparées, qui augmentent- pour nombre d’établissements en ce débuts d’année- leurs difficultés de trésorerie. Les conditions de sortie de la garantie de financement sont inconnues, alors que l’inflation flambe. La LFSS 2022 est loin de prendre en compte tous ces paramètres et la projection pour les années suivantes encore moins.

Si la tournée d’annonces des projets d’investissements soutenus par le plan de relance fin 2021 a marqué une volonté d’avancer rapidement, l’inquiétude se fait à nouveau jour : qu’en sera-t-il quand va revenir l’heure de la « soutenabilité financière » des projets ? Combien de PGFP seront rejetés, par l’effet de l’inflation et des déficits ?

Les résultats sont en train de se dégrader rapidement, dans un système de financement qui n’a pas été remis en cause.

Comment les directeurs seront-ils jugés à l’aune de cette équation à triple inconnue ?

Il faut bien parler de jugement puisque dans cette tourmente, la réforme de la responsabilité des gestionnaires publics a suivi son chemin technocratique et expéditif.

Quelles fautes de gestion seront pointées : avoir engagé des investissements nécessaires quand les déficits se creusent ? Avoir « laissé dériver » les dépenses pour assurer la continuité malgré les fermetures de lits et la pénurie de ressources humaines ?

Les directeurs sont malheureusement habitués aux donneurs de leçon après coup, qui comme le dit Chamfort, « ont un excellent scalpel, et un bistouri ébréché, opérant à merveille sur le mort et martyrisant le vif ».

Les directeurs ne refusent pas les responsabilités, mais comment accepter le risque que l’arbitrage permanent entre la santé et les comptes se transforme en faute de gestion ? C’est pourquoi, le CHFO refuse cette nouvelle épée de Damoclès, une clarification s’impose, la difficulté est bien assez grande comme cela, pour ne pas y ajouter la crainte paralysante.

Les directeurs ne refusent pas les responsabilités, mais ils demandent du soutien et de la reconnaissance.

En ont-ils vu le moindre signe depuis mars 2020 ?

Le temps est aux discours et ce printemps 2022 se veut « promesses » de jours meilleurs : notre alerte s’est voulue brève car pour le CH-FO, l’important n’est pas le discours mais les actes. Gageons que les réponses qui seront apportées le soient très rapidement. Il est urgent que notre système hospitalier et plus largement notre système de santé soit enfin considéré comme une priorité de tous les jours et pas seulement pour quelques jours !

Les questions posées par le CHFO

Le CHFO a également interrogé sur les dossiers statutaires en attente et en particulier :

  • L’engagement de proposer une autre modalité de prise en compte de la mobilité pour le calcul des promouvables à la hors classe, toujours non tenu
  • l’absence de publication du taux de promotion pour 2022 et les années suivantes,
  • l’absence de revalorisation de la valeur du point et du régime indemnitaire.

STATUT REVISE DES DIRECTEURS DE SOINS : des avancées insuffisantes et tardives !

STATUT REVISE DES DIRECTEURS DE SOINS : des avancées insuffisantes et tardives !

Le journal officiel du 1er avril 2022 publie :

  • Le Décret n°2022-463 du 31 mars 2022 modifiant le déroulement de carrière du corps de directeur des soins de la fonction publique hospitalière
  • Le Décret n° 2022-464 du 31 mars 2022 fixant l’échelonnement indiciaire applicable au corps des directeurs des soins de la fonction publique hospitalière
  • L’arrêté du 31 mars 2022 fixant les pourcentages mentionnés aux articles 19-2 et 20 du décret n° 2002-550 du 19 avril 2002 portant statut particulier du corps de directeur des soins de la fonction publique hospitalière
  • L’arrêté du 31 mars 2022 portant application de l’article 19-1 du décret n° 2002-550 du 19 avril 2002 portant statut particulier du corps de directeur des soins de la fonction publique hospitalière

Les décrets et arrêtés publiés ce jour entrent en vigueur immédiatement.

Aussi le CHFO donne la priorité à l’information pratique des collègues.

Vous trouverez ci-après :

  1. La présentation des nouvelles grilles de DS de classe normale et hors classe
  2. Les modalités de reclassement des directeurs des soins dans la nouvelle grille
  3. La présentation du nouveau grade de DS de classe exceptionnelle
  4. Ce qui n’est pas modifié avec la révision du statut.
  5. Et enfin l’analyse globale du CHFO.
  • Une Classe normale en 9 échelons de IM (indice majoré) 575 à IM 803
  • Une Hors Classe en 9 échelons de IM 668 à un équivalent IM 972*

Soit une revalorisation de 47 pts en pied de grille et de 142 pts en sommet avec un gain mensuel brut en fin de carrière de 665, 42€

La durée cumulée pour atteindre le dernier échelon de la classe normale reste à 15 ans malgré l’ajout d’un 9ème échelon, par réduction de durée des premiers échelons.

La durée cumulée pour atteindre le 9ème et dernier échelon en hors classe (HEA) passe de 16 à 15 ans.

* le dernier échelon créé pour la Hors classe, la Hors échelle A, est exprimé en euros et non en points (nous vous indiquons la correspondance en IM), et il comprend 3 chevrons, avec passage de chevron en 1 an :

1er chevron : 890 IM, 1 an

2ème chevron : 925 IM, 1 an

3ème chevron : 972 IM, indice sommital.

Par ailleurs l’arrêté du 14 mars 2022 a modifié les montants de référence de la PFR des Directeurs des soins, en revalorisant de 10% la part F et la part R.

(voir notre fiche PFR DS).

Notre position

L’accès à la HEA était déjà notre revendication lors des révisions antérieures du statut. Enfin !

Notre revendication dans le cadre du SEGUR est de porter la grille en Hors Echelle B (HEB), marque de la reconnaissance des DS comme directeurs à part entière.

La HEB portait l’indice sommital à 1067 en IM, soit un gain en fin de carrière de 1110,59€.

Ainsi, avec le plafonnement en HEA, la DGOS a refusé de reclasser immédiatement tous les DS à l’actuel 8ème échelon dans le nouveau 9ème ; ainsi les DS au 7ème échelon devront attendre 3 ans pour gagner 9 points.

La progression est donc réelle mais bien en deçà de notre attente.

Les obstacles invoqués par la DGOS : l’accès à la HEB est refusé par le ministère de la Fonction publique, car il est réservé aux corps A+ qui ont vocation à diriger les établissements, les directions de ministères, etc. D’autre part, la DGOS invoque son obligation de gérer des « équilibres » dans les revalorisations du SEGUR.

Ces arguments ne sont pas suffisants car d’autres corps que les A+ ont accès à la HEB, et parce que l’objectif était bien de créer un choc d’attractivité pour un corps qui a perdu 25% de son effectif en 10 ans.

C’est le CNG, autorité de nomination qui doit procéder à votre reclassement, dans les conditions prévues par le décret (article 7 du décret 2022-463 du 31 mars)

Explications et exemples


DS classe normale au 8ème échelon depuis 4 ans* : vous serez reclassé au nouveau 8ème échelon avec un gain de 18 pts ; avec votre ancienneté conservée de 2 ans, vous serez reclassé au 9ème échelon 1 an plus tard avec un nouveau gain de 21 pts.


DS classe normale au 3ème échelon depuis 6 mois* : vous serez reclassé au 2ème échelon avec un gain de 11 pts ; avec votre ancienneté conservée de 3 mois, vous serez promu au 3ème échelon 9 mois plus tard, avec un nouveau gain de 25 pts.

* à la date d’entrée en vigueur du décret


Qu’en est-il pour les élèves directeurs des soins ? Placés en position de détachement au premier échelon de la classe normale, ils conservent le bénéfice de leur indice de traitement antérieur s’il est plus favorable. Il n’y a donc aucun impact pour ceux qui étaient cadres supérieurs, puisque le premier échelon de la grille de CSSP reste supérieur. Pour ceux qui étaient cadres de santé, le premier échelon de DS peut-être plus favorable (jusqu’au 4ème échelon de cadre).

Téléchargez notre fiche sur le reclassement Classe normale : cliquer ici

Explications et exemples


DS hors classe au 8ème échelon depuis 4 ans* : vous serez reclassé au “nouveau” 8ème échelon équivalent ; avec votre ancienneté conservée de 3 ans, vous serez immédiatement promu au 9ème échelon 1er chevron, sans ancienneté. 1 an plus tard vous serez promu au 2ème chevron.


DS hors classe au 5ème échelon depuis 6 mois* : vous serez reclassé au 4ème échelon avec un gain de 14 pts ; avec votre ancienneté conservée de 6 mois, vous serez promu au 5ème échelon 18mois plus tard.


DS hors classe au 1er échelon depuis 1 an* : vous serez reclassé dans l’échelon provisoire avec un gain de 47 pts ; cet échelon provisoire dure un an et vous serez alors promu au 1er échelon avec un nouveau gain de 23 pts. L’échelon provisoire n’est utilisé qu’au moment du reclassement, et non pour les promotions ultérieures à la hors classe.

* à la date d’entrée en vigueur du décret

Téléchargez notre fiche sur le reclassement Hors classe : cliquer ici

Le nouveau grade de classe exceptionnelle est ce qu’on appelle un « grade à accès fonctionnel » (GRAF)

Si le principe reste que l’avancement de grade a lieu de façon continue d’un grade à un grade immédiatement supérieur, ce type de grade y déroge pour les fonctionnaires de catégorie A en introduisant un avancement subordonné à l’occupation préalable de certains emplois correspondant à un niveau particulièrement élevé de responsabilité et ce, pendant une certaine durée.

Le GRAF renverse le principe selon lequel le grade donne vocation à occuper un ou plusieurs emplois puisque c’est l’expérience qui conditionne l’accès au GRAF.

Le GRAF étant soumis à quota (en l’occurrence 20% de l’effectif du corps) le nombre de promotions pourra être inférieur au nombre de collègues remplissant les conditions.

La grille de ce nouveau grade est la suivante :

Si vous occupez ou avez occupé un emploi fonctionnel, si vous atteignez le 9ème échelon de la nouvelle grille Hors classe lors de votre reclassement, nous vous invitons à consulter notre fiche dédiée “CHFO DS Classe exceptionnelle” afin de connaître les conditions et les modalités de promotion.

Notre position

Cette création était une demande portée par le CHFO dès le début des échanges du groupe de travail, la proposition a été enfin ouverte le 13 octobre. Elle permet d’une part de sécuriser le parcours des collègues qui quittent un emploi fonctionnel, et elle maintient la dynamique de promotion jusqu’au bout de la carrière. C’est aussi un élément supplémentaire de convergence avec les grilles DH.

Cependant plusieurs éléments viennent atténuer le gain et nous les avons soulignés dans les discussions, la DGOS faisant état de quelques ouvertures non concrétisées à ce jour :

Compte tenu des effectifs et des niveaux de responsabilité des DS, le % de la classe exceptionnelle aurait dû être plus élevé.

De plus la liste des emplois éligibles est trop restrictive : exclusion des CTR en ARS, aucun institut au-delà des 10 emplois fonctionnels, manque de la plupart des emplois de CGS sur des établissements importants non-support de GHT…

Enfin, la grille de la classe exceptionnelle est restée bloquée en HEA sauf pour l’échelon spécial qui est contingenté à seulement 15%.

En résumé, c’est vraiment un GRAF à la diète. Et il faudra améliorer le dispositif, mais le préalable sera déjà de réviser la répartition et la grille des emplois fonctionnels de DS !

Tout d’abord, les conditions de promotion de la Classe normale à la Hors classe restent identiques.

Sont promouvables les directeurs des soins ayant atteint le 4e échelon de la classe normale et comptant au moins quatre ans de services effectifs en classe normale ; la condition de mobilité est inchangée. 

L’attribution de la NBI avec ses deux taux est également maintenue, Le CHFO avait demandé une revalorisation pour les emplois fonctionnels, qui a été refusée.

De manière générale, et à l’exception d’une majoration de 15% de la PFR, le dossier des emplois fonctionnels des DS a été écarté et renvoyé à plus tard, ce qui crée beaucoup d’incohérence dans le dispositif.

Δ Futurs retraités attention !

Dans le cadre du SEGUR de la santé, la CNRACL a rappelé la règle générale pour la prise en compte de reclassement dans les nouvelles grilles : L’indice afférent au nouveau grade est pris en compte pour le calcul de la pension sous réserve que celui-ci ait été détenu pendant 6 mois avant la date de radiation des cadres, et que la décision individuelle de reclassement ait été prise avant la radiation des cadres.

Ségur de la santé | CNRACL Documentation juridique (retraites.fr)

La publication des décrets et arrêtés modifiant le statut est une arrivée tardive pour ce qui sera décidemment la voiture balai du protocole SEGUR.

 Au point de départ, il paraissait logique que la discussion sur le statut des Directeurs des soins intervienne après celle sur les cadres et cadres supérieurs de santé pour assurer la cohérence.

Alors pourquoi une telle déception sachant que toute négociation aboutit à un compromis ? Ce fut le cas pour beaucoup de revalorisations du SEGUR et pourtant le décret sur les directeurs des soins fut le seul sur lequel les 2 principaux signataires du Ségur, Force ouvrière et la Cfdt, ont émis un vote négatif au Conseil supérieur de la FPH.

Le fond de la discorde résulte d’un changement de posture du ministère en 2021.

Au point de départ, si nous sommes parvenus à inscrire les directeurs des soins au programme du Ségur, ce fut au nom de la grave crise de recrutement, des nombreux postes vacants et donc au nom de l’intérêt des établissements autant que de la légitime reconnaissance du corps. En décembre 2020, lors du premier échange multilatéral avec le ministère, nos interlocuteurs utilisaient eux-mêmes le terme d’ « occasion historique ».

Puis, lors des discussions du groupe de travail en 2021, nous avons rapidement vu les ambitions se rétracter : par exemple, la revalorisation des emplois fonctionnels évoquée au début a été effacée, l’inscription claire des directeurs des soins en catégorie A+ a été rejetée, laissant le statut « coincé » entre celui des cadres supérieurs et celui des DH. Puis à la fin la DGOS a invoqué une « logique » du SEGUR, qui aurait consisté en des revalorisations équilibrées pour les différentes catégories, et non en une refonte de l’architecture des corps de direction.

Nous sommes donc loin de l’occasion historique qui était annoncée, sans doute pour partie par manque de conviction de nos interlocuteurs, et aussi par des obstacles dans les arbitrages interministériels. En effet, comme à chaque fois, la négociation avec les organisations syndicales cache une autre négociation entre les administrations ! La faiblesse de notre ministère pour faire prendre en compte les nécessités de l’hôpital s’est une nouvelle fois illustrée.

Et maintenant ?

Tout d’abord, et puisque le ministère a considéré que la mise en œuvre du Ségur était limitée à un ajustement pour les Directeurs des soins, le CHFO repart en campagne pour un vrai choc d’attractivité pour les DS et pour une véritable refonte de l’architecture des corps de direction, DH, D3S et DS ! Il faut un nouveau protocole d’accord global, il n’est pas question d’en rester à l’autopsie du protocole de 2011 !

Pour l’immédiat, deux rendez-vous annoncés par le ministère doivent être honorés.

Le premier concerne la révision du classement des emplois fonctionnels de directeurs des soins, la mise de côté de ce dossier en 2021 ne peut plus durer.

Le second concerne les modalités d’entrée dans le corps. Le ministère a proposé d’examiner une révision de ces modalités d’entrée, en élargissant les conditions d’accès à la formation de Directeur des soins.

Les pistes évoquées sont :

  • La réduction de la durée d’expérience exigée des cadres pour concourir,
  • La possibilité de concourir pour des non-cadres, justifiant de diplômes et de 10 ans d’expérience professionnelle dans une profession paramédicale, avec une formation renforcée
  • La création d’un tour extérieur pour des cadres expérimentés avec une formation d’adaptation à l’emploi.

Le CHFO est convaincu de la nécessité d’amplifier le recrutement de DS et de permettre une entrée plus précoce dans la carrière. Si beaucoup d’éléments se jouent avant l’entrée à l’EHESP, le CHFO est disponible pour étudier toutes les pistes d’amélioration, à condition de maintenir le niveau d’exigence et de formation.

Le CHFO demande que ce nouveau cycle de discussion soit ouvert rapidement et que soit aussi revu le statut des élèves Directeurs des soins pour limiter les freins à l’entrée en formation.

Vous pouvez télécharger notre dossier au format PDF (429 ko)

DOSSIER SPECIAL REFORME STATUT DIRECTEURS DES SOINS 2022 

DH : avis complémentaire de vacance d’emplois de directeurs adjoints du 30 mars 2022

Alors que le délai de candidature pour l’avis de vacance du 2 février était clos, le correctif vient modifier l’intitulé de 4 emplois et en ajoute 6 nouveaux :  consulter l’avis

Les candidatures doivent être adressées au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante :

cng-mobilite.dh-da@sante.gouv.fr.

Les fiches de poste sont à solliciter auprès de l’établissement et le dossier de candidature doit leur être adressé directement.

Le délai de candidature pour les 10 emplois concernés court donc jusqu’au 20 avril. La publication suivante est intervenue le 23 mars 2022 et les candidatures restent ouvertes.

Consultez le calendrier des publications 2022 pour les adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Revalorisation de la PFR des directeurs des soins

Le CHFO vous a informé des projets de révision du statut des Directeurs des soins et des retard pris (cf communiqués du 5 novembre et du 28 février). Aujourd’hui, intervient seulement la publication des nouveaux montants de PFR. Il s’agit d’un simple arrêté qui aurait pu être publié depuis longtemps puisque ne nécessitant pas le passage en Conseil d’Etat. Cependant, les montants de référence de la PFR étant des montants annuels, leur révision s’applique pour l’ensemble de l’année

Le décret révisant le statut a été présenté au Conseil d’Etat le 8 mars seulement, et sa parution serait une affaire de jours. Décidemment, s’il y a un horloger de cette réforme, il n’a pas la précision suisse…

LA PRIME DE FONCTION ET DE RESULTATS (PFR) DES DIRECTEURS DES SOINS

 CE QUI CHANGE EN 2022

 Seul l’Arrêté du 9 mai 2012 a été modifié par l’arrêté daté du 14 mars 2022

Il fixe les montants de référence de la prime de fonctions et de résultats applicables aux directeurs des soins de la fonction publique hospitalière.

 L’ensemble des autres textes relatifs à la PFR restent inchangés.

En quoi consiste la modification de l’arrêté de 2022 :

  • Une revalorisation de 10% de tous les montants de référence pour les DS de classe normale et hors classe.
  • Une revalorisation de 15% des montants de référence pour les DS sur emplois fonctionnels.
  • Et la création de nouveaux montants pour les futurs promus à la classe exceptionnelle de DS.
Nous vous invitons à consulter notre fiche pratique qui indique le détail de l’évolution du barème et vous précise les modalités d’application pour la part F et la part R avec des exemples chiffrés : 

CHFO PFR DS CE QUI CHANGE EN 2022