Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

Rencontre avec l’ARS Ile de France : le CHFO vous informe

L’Agence était représentée par Arnaud CORVAISIER (DOS), Laure WALLON (Pôle RH), Dominique CHAREYRE (Pôle RH) et Sophie RENARD (Pôle RH). La Directrice générale, Amélie VERDIER a ensuite rejoint la réunion.

Le SYNCASS était également représenté, mais toujours pas de SMPS.

Cet échange annuel, instauré à notre demande, est désormais régulièrement organisé par l’Agence, habituellement au début de l’été.

Il est l’occasion de faire part de notre analyse sur la situation générale dans les établissements, en particulier du point de vue de nos conditions d’exercice. C’est aussi le moment où est fait le point sur les campagnes d’évaluation des chefs d’établissement. Sur l’insistance du CHFO, ce point est élargi depuis 2020 à l’évaluation des chefs D3S, car nous avions constaté des écarts de pratique selon les délégations départementales.

Les évaluations 2021

Sur la campagne d’évaluation 2021, nous n’avons pas reçu de réclamations particulières ; l’ARS a affirmé avoir fait remonter au CNG l’ensemble des évaluations 2021 et avoir notifié les parts résultats en novembre.

Nous disposons d’informations comparatives du CNG jusqu’à l’année 2020. Elles montrent effectivement que le taux de remontée des évaluations était supérieur aux moyennes nationales pour les DH, et un peu en dessous pour les D3S.

S’agissant des parts résultats, les évolutions de coefficients (hors « plafonnés) sont également comparables.

La campagne d’évaluation 2022

Pour 2022, l’Agence nous indique que 86% des chefs DH sont déjà au plafond et 53% des chefs D3S. Cela confirme l’usure d’un dispositif, jamais révisé depuis 2012.

Une répartition spécifique des entretiens d’évaluation avait été effectuée en 2021 du fait du départ du Directeur général.

Pour 2022, la répartition annoncée est la suivante : 14 chefs DH évalués par la DG, 6 par la DGA, 9 par les DD, 38 chefs D3S évalués par les DD.

Le CHFO a de nouveau demandé que soit appliquée la consigne du CNG d’une évaluation des chefs fonctionnels DH et D3S par la direction générale. La répartition actuelle est critiquable, distinguant établissements support de GHT, établissements membres ou encore établissements en dérogation.

S’il s’agit d’une question de nombre, nous avons suggéré que cela puisse être réparti sur plusieurs évaluateurs avec une rotation annuelle.

L’Agence n’a pas exclu une évolution, tout en rappelant que la campagne d’évaluation est préparée collectivement, par tous les évaluateurs.

L’ARS a également présenté le cadrage des évaluations pour 2022, avec des thématiques prioritaires qui seront personnalisées pour chaque chef.

Tensions et conditions d’exercice

Sur la situation générale, vos représentants ont fait valoir la lassitude de 3 années de crise permanente, avec les tensions générées au plan physique et psychique. Tout cela abaisse le seuil de tolérance des collègues vis-à-vis des retards de décisions ou de financement qui majorent les incertitudes.

Les risques en termes de responsabilité, dans un fonctionnement de plus en plus souvent en mode dégradé, ont été particulièrement soulignés. Cela renforce la nécessité d’assurer un meilleur soutien et une protection des collègues.

Dans un contexte où la loi Buzyn n’est pas respectée, la loi Rist non appliquée, vient s’ajouter la réforme de la responsabilité des gestionnaires publics, qui viendra mettre en cause après coup des décisions difficiles.

C’est pourquoi nous avons demandé à l’Agence :

  • De communiquer sur la protection fonctionnelle et de conseiller les collègues
  • De soutenir explicitement les décisions de continuité de service
  • De faire vivre le collectif des directeurs en les réunissant plus souvent.

Les réponses de l’Agence

De manière générale, l’Agence a indiqué que la priorité actuelle aux RH en santé englobe les directeurs, qu’elle se veut disponible pour accompagner les directeurs, qu’elle s’engage à être réactive en cas de besoin de protection fonctionnelle, qu’elle peut aussi faire remonter les besoins d’évolution de règles.

L’Agence dit échanger régulièrement avec le CNG.

Elle examine les modalités d’un accompagnement renforcé pour les prises de fonction de chef. Elle évoque aussi son intérêt pour repérer les potentiels chez les adjoints, et leur proposer des intérims.

En conclusion, la Directrice générale a exprimé ses remerciements pour l’engagement des directeurs, la conscience des difficultés du métier et sa posture d’aide.

Consulter la présentation faite par l’Agence

Le CHFO reste à votre disposition pour toute question ou remarque que nous pourrons porter auprès de l’Agence.

Christophe MISSE, secrétaire régional CHFO, directeur du CH Sud Essonne
Jean-Pierre OULHEN, directeur des EHPAD de Saint-Vrain, Cerny, La Ferté -Alais
Philippe GUINARD, délégué permanent.

Chefs d’établissement de la Protection de l’Enfance : des premiers éléments de réponses se “détachent”

Le CHFO a toujours dénoncé la coupure avec la Protection de l’Enfance décidée par la loi 3DS. Souvent un enfant considéré « incasable » souffre en fait de cocher trop de cases, la case protection de l’enfance, la case handicap, la case psychiatrie…et cette césure, outre aggraver les inégalités territoriales, risque de renforcer les ruptures de parcours.

L’horloge tourne et l’inquiétude grandit pour certains collègues en l’absence de perspectives clairement arrêtées.

Le CHFO a appelé à plusieurs reprises le CNG à informer et accompagner les directeurs concernés. Le CNG devait prendre contact individuellement avec tous les chefs d’établissements et rédiger une FAQ. Très peu de collègues ont été contactés, mais la FAQ, quant à elle, a enfin été diffusée courant Aout.

Malgré tout, certains éléments restent flous. Dans cette perspective, le CHFO poursuit son engagement aux côtés des directeurs et continue de défendre les intérêts des D3S. Seuls concernés par cette mesure législative, les directeurs chefs d’établissements se retrouvent isolés de leur personnel et même de leurs adjoints qui continueront de relever de la FPH. Il est inadmissible que des directeurs soient seuls pour négocier les conditions de leur détachement imposé par cette mesure législative.

Le CHFO a ainsi saisi la Direction des Solidarités (DSOL) de la Ville de Paris (ex-DASES et ex-CASVP) par courrier, le 04 juillet 2022. Notre volonté est d’obtenir des éclairages précis sur les modalités d’application de cette Loi. Le but est aussi d’avoir des éléments factuels (grade d’accueil, durée du détachement, rémunération, perspectives d’évolution,…) auxquels l’ensemble des collègues concernés pourront se référer.

A l’initiative du CHFO, l’Administration parisienne a donc reçu collectivement les directeurs en présence de leurs représentants ce vendredi 16 septembre. Les éléments qui en ressortent principalement sont :

  • Accueil en détachement dans le grade d’Administrateur Territorial ;
  • Aucune perte salariale avec la mise en place du RIFSEEP ;
  • Indemnité compensatrice de logement compensée par une indemnité forfaitaire de sujétion ;
  • Règles du CET propre à chaque collectivité, et non plus l’application des dispositions de la FPH ;
  • Un dernier point, et non des moindres, la durée de détachement. A ce stade la proposition de la Ville de Paris est une durée de 2 ans. Ce qui s’apparente à un accueil d’urgence dans le corps et non à une marque de confiance. Devant le tôlée provoqué, la Ville s’est engagée à revenir rapidement vers nous sur ce point.

N’hésitez pas à nous contacter pour avoir plus d’informations.

Le CHFO, par son action concrète, entend obtenir des garanties pour les chefs d’établissements relevant de la Protection de l’Enfance. Et il sera alors possible de les faire valoir lors des négociations individuelles qui seront engagées sur tout le territoire.

Où était le SMPS ? Comme toujours quand il faut défendre concrètement les intérêts des D3S : ABSENT. Outre les propos démagogiques, les négociations sur l’unicité statutaire qui ont été sabordées sciemment, en attestent. La plupart des collègues ne sont pas dupes. Mais il est important de le rappeler à l’approche d’une élection déterminante.

D3S mobilisez-vous ! Une seule question demeure, quel  syndicat vous défend réellement ??

Le CHFO défend l’unicité statutaire des directeurs pour préserver un service public de santé fort et au service de nos concitoyens.

Les directeurs peuvent attendre, ils y sont habitués*

Aujourd’hui 13 septembre, était programmée une réunion du comité consultatif national des directeurs de la FPH (équivalent de notre CSE).

Après avoir proposé un ordre du jour indigent, le CNG a finalement décidé de l’annuler, contre l’avis du CHFO.

Pourtant le programme de travail arrêté conjointement par la DGOS et le CNG prévoyait encore plusieurs chantiers pour cette année :

  • Ligne directrice de gestion sur les conditions d’entrée et sortie de Recherche d’affectation
  • Ligne directrice de gestion sur la mobilité
  • Politique nationale de formation continue 1er trim 2022
  • Promotion de l’Egalité Femmes hommes 1er trim 2022
  • Droit à la déconnexion et QVT 3ème trimestre 2022
  • Mise en place du comité médical plénier national (le texte est paru et la DGOS nous a indiqué au printemps que la mise en place serait préparée par le CNG)

C’est ce que nous avons rappelé en affirmant notre disponibilité pour faire avancer ces sujets avec des propositions concrètes.

Décidément, la procrastination semble la nouvelle mode du management moderne.

Cette instance, le CCN, sera renouvelée comme les CAPN lors des élections du mois de décembre. Tout au long du mandat, le CHFO s’est efforcé de donner plus de consistance au CCN. En particulier, notre syndicat a proposé que ses compétences soient élargies, que son rythme de travail soit densifié et ses ordres du jour coconstruits.

On comprend mieux l’objection qui nous fut faite de ne pas “rigidifier” le dialogue social. Il est un point où la souplesse n’est en réalité qu’une indifférence molle, illustrée entre autre par l’absence de la directrice générale de l’offre de soins.

Désormais, c’est dans les urnes au mois de décembre que devra s’exprimer la volonté d’un véritable travail collectif pour faire progresser les conditions d’exercice des corps de direction.

*l’expression originale est de Douglas JERROLD : “la vérité peut attendre, elle y est habituée“.

DH : résultats du mouvement 2022-5 pour les emplois fonctionnels et chefs d’établissements

Les publications comportait 15 emplois dont 6 de groupe II, 7 de groupe III et 2 non fonctionnels.

L’instance collégiale s’est réunie le 12 juillet 2022 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG publie aujourd’hui la liste des 14 candidats retenus :

Résultats Mouvement 2022-5

Prochaines échéances :

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés le 16 juin et le 13 juillet sont examinées le 20 septembre, en instance collégiale.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Avis de vacance du poste de directeur général du CNG

La directrice générale du Centre national de gestion a annoncé qu’à sa demande, elle n’était pas renouvelée dans son emploi. Elle assure l’intérim du poste jusqu’à la fin de l’année 2022 (arrêté du 25 aout 2022).

L’avis de vacance publié ce jour précise les conditions à remplir, les exigences du postes et le processus de recrutement.

Le délai de candidature est de 1 mois.

Consulter l’avis.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

IGAS : un poste à pourvoir au tour extérieur

Le poste est ouvert, entre autre autres, aux fonctionnaires de catégorie A relevant de la fonction publique de l’Etat, de la fonction publique territoriale ou de la fonction publique hospitalière et appartenant à un corps ou à un cadre d’emplois ou nommés dans un emploi comportant un échelon terminal doté au minimum de l’indice brut 1015.

Pour connaître les autres conditions pour concourir et la procédure :

Consulter l’avis

Candidature au plus tard le 17 octobre.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

WEBINAIRE “Droit à la déconnexion” le 19 septembre à 17H

 

Au printemps, vous avez été nombreux à répondre à l’enquête CHFO sur le droit à la déconnexion.

Après une première présentation à SANTEXPO, après analyse approfondie, nous vous proposons un atelier en webinaire pour aller plus loin.

quelle est votre “pratique” de la déconnexion ?

quelles sont vos attentes ?

Comment construire ensemble les solutions ?

Après la présentation des résultats, nous aurons le regard d’Héloïse HALIDAY, psychologue chercheur et de Jean-Claude DELGENES, expert en organisation du travail, pour débattre et identifier les meilleures propositions.

Lundi 19 septembre de 17H à 19H

En webinaire gratuit et sans engagement !

Inscription obligatoire en suivant ce lien 

DS : vacance d’un emploi de conseiller technique régional

Le poste est proposé auprès de l’agence régionale de santé Bourgogne Franche-Comté. 

L’établissement support de la mise à disposition est le CHU de Dijon : consulter l’avis

Le délai de candidature court jusqu’au 16 septembre 2022.

L’avis détaille les modalités et le contenu du dossier.

FACT-CHECKING

Le 25 juillet dernier, lors des débats à l’Assemblée Nationale sur la Loi de finances rectificative 2022, le Ministre des finances déclarait : « il n’y a pas de problème de trésorerie dans les hôpitaux publics français » !

En moyenne ?

La publication récente du rapport annuel de l’Observatoire des délais de paiement pour 2021 lui donne raison en moyenne (54,5j en 2021, pour un délai réglementaire à 50j).

Ce chiffre ne doit pas masquer la réalité d’un nombre croissant de collègues en établissements qui sont coincés entre le marteau (exigences normatives, demande des MOA…) et l’enclume (les fournisseurs qui menacent d’intérêts moratoires, refus de livraisons…).

Le dernier décile des EPS entre 20 et 70M€ de recette est à 114j avant le COVID.

Sur le terrain

Tel DAF d’un CH de PACA nous déclare : « en 2021, je payais à 180j en moyenne et n’était pourtant pas le dernier de la classe dans la région… j’étais suivi attentivement par le COREVAT copiloté par l’ARS et la DRFIP qui me perfusait en aide en trésorerie… avec un plan de trésorerie ne me donnant une visibilité sur le paiement des salaires à 3 mois uniquement… Finalement je payais plus vite les gros fournisseurs et laissais mourir les petits fournisseurs locaux qui n’avait pas de moyens de rétorsion ».

Quelle tendance ?

La légère amélioration des DGP est liée à la période COVID (sécurisation des recettes par la garantie de financement et part importante des investissements financés par les enveloppes du quotidien ou le Ségur).

En outre, l’analyse n’est pas reliée avec l’observation des encours de ligne de trésorerie et de leur évolution.

Qu’adviendra-t-il de la réalité des collègues et leur DGP lorsqu’il faudra absorber les revalorisations Ségur et le dégel du point d’indice ? Tout cela sera dans les tarifs des GHS qui sont d’une part une boite noire et d’autre part décorrélés de l’étude réelle des coûts de production ENC ? Eh oui, la T2A existera belle bien début 2023 malgré les engagements de réforme.

S’agissant des établissements des DOM-COM, exclus des statistiques nationales, le rapport de l’IEDOM point une moyenne à 64.8j (99j pour la Guadeloupe) et un dernier décile à 155j pour ces établissements qui cumulent les difficultés.

Mauvais diagnostics, mauvais remèdes…

Après le mépris d’un parlementaire, nous avons désormais un Ministre qui nie la réalité d’un nombre importants d’EPS et d’entreprises des territoires concernés.

  • Et des moyens lisibles pour l’hôpital public ?
  • Et le respect pour ses fonctionnaires qui naviguent en mer agitée depuis de trop nombreuses années ?

Le CHFO c’est la défense du service public et des cadres de direction sur tout le territoire national au-delà des moyennes !

DH : tableau d’avancement ou tableau de chasse ?

Tout d’abord le CHFO adresse toutes ses félicitations aux 38 promus de cette année 2022.

Consulter le tableau.

Cela ne retirera rien à leurs mérites que de dire combien la gestation de ce tableau a été difficile. En atteste la date tardive de sa parution cette fin juin 2022.

La cause principale aura été le retard pris pour fixer un taux de promotion 2022 à 30%, par un arrêté du 26 avril seulement. Et ce retard lui-même provient d’un désaccord entre administrations, qui s’est une fois de plus conclu par un arbitrage défavorable. Reconnaissance éternelle des jeunes DH à Mme de MONTCHALIN et à M VERAN.

Les épisodes précédents

L’an passé, deux syndicats pressés d’en finir avec ce caillou dans leur chaussure, avaient demandé de publier rapidement le tableau, l’un se déjugeant après coup en portant un recours “symbolique”. Le CHFO seul demandait que nous retournions en discussion pour obtenir au moins une nouvelle modalité de calcul (cf. notre communiqué dès février 2021), puisque le ministère indiquait son refus à ce stade de remise en cause du principe d’un taux de promotion.

Pour 2022, le CNG a ouvert dès le mois de janvier la discussion sur une ligne directrice de gestion fixant les critères de promotion. Le CNG est bien sûr dans son rôle de chercher à se doter de règles pour appliquer la loi et le règlement. Le CHFO a participé à toutes les étapes pour essayer au moins d’éviter le pire ; mais le 10 mars, le CHFO s’est prononcé contre cette “LDG”, annonçant un exercice difficile voire quasi impossible (lire nos informations), quand d’autres criaient victoire.

Et, quelques semaines après, on nous dégainait un taux de promotion à 30%, encore à la baisse !

La suite des événements nous donne raison de ne pas avoir signé ce blanc-seing à l’administration.

La préparation du TA 2022

Une séance de travail préparatoire s’est tenue le mardi 21 juin, séance où nous avons demandé la relecture de dossiers et de propositions dont nous avions connaissance, pour vérifier les classifications proposées. Dans plus d’un cas, les participants ont bien dû constater que le terme de “quart de cheveu” étant encore trop épais pour qualifier les écarts à distinguer. 

Certes une partie de la difficulté correspond à la nature même du taux de promotion qui impose de discriminer des professionnels évalués positivement et proposés à la promotion. Mais une part revient aussi au choix de méthode du CNG qui a voulu inscrire dans la LDG une priorité à l’analyse lexicale des propositions formulées par plus de 100 évaluateurs , renvoyant au second rang des critères plus factuels, tels que la nature des responsabilités et résultats ou le nombre de propositions. Ainsi, le pouvoir d’interprétation concédé au CNG est excessif.

Quelques données chiffrées :

Début 2022, 240 DH de classe normale remplissaient les conditions d’ancienneté et d’échelon pour accéder à la hors classe. Si l’on ajoute la condition d’une double mobilité, ils n’étaient plus que 127. C’est sur ce nombre et non sur le précédent que s’effectue le calcul des promotions possibles, soit 38.

115 collègues parmi les 127 étaient proposés à la promotion, dont 39 pour la seconde fois.

Parmi les 38 promus, 17 étaient proposés pour la seconde fois, et 21 pour la première fois. 21 sont des femmes, 17 sont des hommes, ce qui tient compte de la répartition femmes hommes dans le grade.

Notre analyse

La publication de ce tableau d’avancement génère nécessairement beaucoup d’amertume, voire de colère : elle crée une file d’attente qui ressemble à une économie de gagne-petit ; et surtout elle traduit le peu de reconnaissance accordée aux efforts accomplis.

La lettre de la LDG aura peut-être été respectée, mais elle n’en reste pas moins fragile, voire bâtie sur du sable.  Et l’érosion sera rapide, car si des évaluateurs ont été pris par surprise et déjugés sur leur proposition en 2022, gageons que nous assisterons à une grande convergence des superlatifs sur l’exercice à venir.

En tout état de cause, le CHFO ne laissera pas prospérer un délit d’initié en la matière. Il partagera avec les intéressés, évaluateurs et évalués, son expérience de cette année. Et d’ores et déjà, quel que soit l’avenir du taux de promotion, une évolution des règles est à l’évidence nécessaire, sauf à multiplier les erreurs manifestes d’appréciation.

Rappelons qu’à l’issue de cette procédure, 77 collègues proposés devront l’être à nouveau l’an prochain, dont 22 pour la 3ème fois. Si l’on ajoute les nouvelles propositions pour 2023 et le risque de voir le taux de promotion encore abaissé, la file d’attente va inexorablement s’allonger…

Peut-on sérieusement continuer ainsi ?

Il est plus que temps de faire mentir l’adage « Jamais deux sans trois » et de faire cesser cette usine à gaz, n’ayant d’autre sens que de ralentir la carrière des jeunes collègues.

Pour le CHFO la ligne est claire : un tableau d’avancement n’est pas un tableau de chasse.

Au delà de la LDG, c’est le mécanisme même qu’il faut changer, c’est l’article 21 de notre statut qu’il faut réécrire !

EXCLUSIF

WEBINAIRE EXPRESS TABLEAU AVANCEMENT HC DH 2022
SESSION N°1 JEUDI 30 JUIN DE 12H à 13H

Vous êtes DH de classe normale et vous êtes promouvables à la hors classe. Vous êtes évaluateur d’un DH de classe normale,

A l’heure où le TA HC 2022 est rendu public, au moment où va s’engager la campagne d’évaluation 2022,

Le CHFO vous propose de partager son retour d’expérience sur l’élaboration du Tableau 2022.

EXCLUSIF

WEBINAIRE EXPRESS TABLEAU AVANCEMENT HC DH 2022
SESSION N°2 MARDI 5 JUILLET DE 12H à 13H

Vous êtes DH de classe normale et vous êtes promouvables à la hors classe. Vous êtes évaluateur d’un DH de classe normale,

A l’heure où le TA HC 2022 est rendu public, au moment où va s’engager la campagne d’évaluation 2022,

Le CHFO vous propose de partager son retour d’expérience sur l’élaboration du Tableau 2022.22

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