Les actualités

Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

Directeurs détachés : il faut que cela change

Au dernier « bilan social » présenté par le CNG (données fin 2020) il était recensé :

  • 338 DH détachés soit 11,5% de l’effectif
  • 255 D3S détachés soit 11,6% de l’effectif
  • 16 DS soit 2,2%

Depuis plusieurs années, le CHFO a mis en place une mission de conseil et d’accompagnement des collègues détachés, conduite par Isabelle ARNAL-CAPDEVIELLE.

Confronté à la mauvaise gestion de plusieurs situations individuelles de détachement, le CHFO a demandé une réunion de mise au point avec le CNG qui s’est tenue le vendredi 23 septembre.

L’enjeu est d’autant plus sensible que la loi 2022-217, dite 3DS, impose actuellement le détachement des chefs d’établissements de la protection de l’Enfance.

Mais le risque d’un retour difficile pèse bien sur les collègues car, dans la FPH, il n’existe pas de parachute doré, ni même de parachute ventral…

Le discours général est à l’encouragement de la mobilité inter fonctions publiques et à la diversification des parcours. Et les chiffres montrent que nos expertises sont sollicitées dans de nombreuses institutions.

Mais ces institutions ignorent bien souvent le sort qui peut nous être fait à la sortie du détachement, après tout, le fonctionnaire bénéficie de la garantie de l’emploi, n’est-ce pas ?

Qu’en est-il du droit à réintégration ?

Il est posé en théorie, mais la réintégration dans l’établissement d’origine est rarement possible pour nos emplois. Dans les autres fonctions publiques, des dispositifs de “sas” sont organisés (surnombre, CNFPT) ; pour nous rien de tout cela.

Quand tout se passe bien, le collègue a pu anticiper son nouveau projet, et le CNG regarde passer le train.

Il demeure des situations plus complexes :

  • revirement de l’organisme d’accueil qui interrompt le détachement ou notifie tardivement une décision de non renouvellement ;
  • démarches de candidatures qui n’ont pas encore abouti au terme du détachement.

Le CNG se limite à interroger l’établissement d’origine sur la vacance d’un poste, sans même vérifier la véracité de la réponse de ce dernier.

En cas d’interruption du détachement hors faute commise, le fonctionnaire hospitalier continue d’être rémunéré par l’organisme d’accueil, au plus tard jusqu’à la date à laquelle son détachement devait prendre fin.

Le même mécanisme existe si l’organisme d’accueil ne respecte pas le délai de préavis de 2 mois pour faire connaître sa position sur le renouvellement.

Hormis ces 2 garanties minimales, dans toutes les autres situations, l’issue n’est ni la recherche d’affectation, ni le surnombre, mais le placement en disponibilité d’office. Reste alors à trouver l’adresse de l’agence Pôle emploi la plus proche. Et ça, ce n’est pas de la théorie !

Le CHFO demande au CNG :

  • Une anticipation des fins de détachement avec une offre d’un entretien de carrière 1 an avant le terme, avec suivi des démarches et soutien aux candidatures.
  • Une véritable vérification de la vacance d’emploi dans l’établissement d’origine.
  • Le respect de l’obligation de proposition de 3 emplois disponibles si la réintégration immédiate n’a pas été possible.
  • La garantie qu’aucun collègue ne soit adressé à pôle emploi en sortie de détachement, par le surnombre ou par la recherche d’affectation.

Le CHFO demande au ministère :

  • L’alignement des conditions de sortie de détachement sur celles des fonctionnaires territoriaux.
  • Le rétablissement de la possibilité de prolongation pour les détachements sur emploi fonctionnel.

Important

Consulter le compte-rendu de la réunion : REUNION DE TRAVAIL SUR LES SORTIES DE DETACHEMENT 2022 09 23

Pour vous informer et débattre des conditions de détachement et de réintégration :

WEBINAIRE avec les représentants CHFO le lundi 3 octobre de 12H à 13H :

Lien d’inscription

DS : vacance d’un emploi de conseiller technique/pédagogique régional

Le poste est proposé auprès de l’agence régionale de santé de Guyane. 
L’établissement support de la mise à disposition est le CH de Cayenne : consulter l’avis

Le délai de candidature court jusqu’au 18 octobre 2022.

L’avis détaille les modalités et le contenu du dossier.

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DH et D3S : additifs aux publications de postes

Le premier avis ajoute 2 emplois de chefs d’établissements D3S :

  • EHPAD de CHÂTEAU-PORCIEN et de SAINT-GERMAINMONT (Ardennes)
  • EHPAD de LA HAYE-PESNEL, de SARTILLY et de BREHAL (Manche)

L’avis modifie également la fiche de poste du Centre hospitalier d’EVAUX-LES-BAINS  (Creuse)

Consulter l’avis

Le second avis ajoute un emploi fonctionnel d’adjoint DH :

  • adjoint ou d’adjointe au directeur du Centre hospitalier de Pontoise, du groupement hospitalier intercommunal du Vexin et du GH Carnelle les Portes de l’Oise (Val-d’Oise) 

Consulter l’avis

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Rentrée littéraire ou rentrée sanitaire ?

DECLARATION DES REPRESENTANTS CHFO

 Outre la publication d’un ouvrage de ministre surfant sur les vagues, la rentrée sanitaire a surtout été marquée par les annonces de refondation, de conférence des parties prenantes et de diverses feuilles de route.

C’est une situation inédite. La longue phase de débats et d’élections qui a précédé aurait dû conduire à l’entrée dans l’action.

Pour le champ de la santé, le SEGUR n’est pas si loin, et sa mise en œuvre inachevée ; pour le champ de l’autonomie, on croule encore sous les missions et rapports, à moins qu’ils soient déjà au pilon.

La mode du « dégradé »

Depuis des mois et maintenant des années, les collègues sont le nez dans le guidon pour parer au plus pressé. Le fait que « l’hôpital a tenu » cet été n’est même pas une occasion de réjouissance, au plus un soulagement.

Cette sensation peut être renforcée par la médiatisation estivale qui titrait sur le risque d’effondrement. Mais, comme nous l’avons déclaré au ministre de la Santé et à sa ministre déléguée, l’Hôpital public ne s’effondre pas ; aux pires moments de notre histoire, il ne s’est pas effondré ; en fait, il passe en format de médecine de guerre, on dit dans la novlangue en « mode dégradé ».

Déjà depuis quelques années, on ne parle plus de fermetures de lits mais de recomposition de l’offre ; désormais on ne parle plus de fermetures de services mais de « mode dégradé ».

Et tout cela à quel prix, sur le plan budgétaire (mais ce serait presque secondaire), et sur le plan sanitaire surtout ?

Aujourd’hui, la convergence des crises (réchauffement climatique, guerre, pandémies) provoque une réduction de l’indice de développement humain et un recul de l’espérance de vie. Alors, comment accepter que l’Hôpital ne puisse répondre aux besoins dans notre pays ?

Ainsi s’effacent sous nos yeux, des progrès auxquels l’hôpital public a contribué.

 Prospective ou procrastination ?

Bien sûr, le CHFO comme tous les collègues cadres hospitaliers n’écartent pas l’utilité de se projeter dans le moyen et le long terme. Les professionnels ont besoin de lisibilité. Au milieu des difficultés, savoir qu’il y a un cap n’est pas négligeable.

Le développement de la prévention est indispensable, il ne doit pas ostraciser nos établissements. Les tours de tables territoriaux également, car on ne peut parler recomposition de l’offre sans concevoir son impact sur la vie des territoires.

Mais au milieu des difficultés les urgences sont multiples : alors annoncer que dans la concertation à venir, il ne sera pas question des effectifs et salaires ou du système de financement, c’est mettre de côté des enjeux majeurs :

  • Quelle sortie de la garantie de financement ?
  • Quelle perspective dans la loi de programmation pluriannuelle des finances publiques et dans le PLFSS ? Quelle programmation pour les EHPAD ?
  • Quel niveau de modernisation des établissements pour combiner le meilleur soin, le confort et la transition énergétique ? Déjà, on voit remettre en cause des projets laminés par la hausse des coûts et de la dette.
  • Quel effort de formation avec les universités, les Instituts, les Régions et l’Etat.

Le CHFO entend être partenaire à part entière mais réfute une concertation floue où les pouvoirs publics feraient leur marché sans cohérence.

Non à la trêve de la fin !

Il en va de même pour les cadres hospitaliers et en particulier les directeurs d’hôpital.

Ils ne connaissent pas de trêve dans leur exercice professionnel, ils refusent la trêve du dialogue et de la construction de réponses à la hauteur.

Tous nos collègues doivent se rendre compte que la DGOS est en mode pause depuis avril dernier. Plus rien sur les Directeurs des soins, sur les ingénieurs, sur le taux de promotion à la hors classe, sur les emplois fonctionnels, etc.

Le cycle des élections politiques est passé et maintenant nous aurions en plus le CNG aussi en mode pause… ? Certes il faut organiser les élections professionnelles, mais dans nos établissements est-ce que le temps suspend son vol ?

La semaine dernière, le CNG décide, contre notre avis, d’annuler un comité consultatif national, alors que de nombreux chantiers restent à faire avancer. Ne serait-ce que ceux qui étaient inscrits au programme de travail 2022 :

  • Ligne directrice de gestion sur les conditions d’entrée et sortie de Recherche d’affectation
  • Ligne directrice de gestion sur la mobilité
  • Politique nationale de formation continue 1er trim 2022
  • Promotion de l’Egalité Femmes hommes 1er trim 2022
  • Droit à la déconnexion et QVT 3ème trimestre 2022
  • Mise en place du comité médical plénier national (le texte est paru et la DGOS nous a indiqué au printemps que la mise en place serait préparée par le CNG)

Le CHFO demande que ce trimestre soit utile pour nos collègues. Nous devons être à la hauteur de leurs attentes.

Et le CNG également : nous avons dit ce que nous allions faire et il convient que nous fassions -sans attendre-ce que nous avions dit !

Les cadres hospitaliers ont largement fait la preuve ces dernières années de leur investissement au service du principe de continuité : ils ne comprendraient pas qu’il en soit autrement pour celles et ceux en charge de gérer leur devenir !

Instance collégiale DH du 20 septembre 2022 : le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois suivants :

Emplois de Groupe I

  • Directeur  général adjoint Hospices Civils de Lyon (Rhône)

Emplois de Groupe II

  • Directeur général adjoint CHU de Bordeaux (Gironde)

Emplois de Groupe III

  • Directeur des CH d’Arles, Hôpitaux Portes de Camargue & EHPAD de saint-Rémy de Provence et de Maussane-les-Alpilles (Bouches-du-Rhône)
  • Directeur du centre hospitalier de Grasse (Alpes Maritimes)
  • Adjoint au directeur du centre hospitalier du Mans (Sarthe)
  • Adjoint au directeur du GHU Paris Seine-Saint Denis APH (Seine-Saint -Denis)
  • Secrétaire général du GHU Paris Centre APHP (Paris)
  • Directeur de l’EPSM de GUADELOUPE
  • Directeur du centre hospitalier de Vierzon (Cher) 

Chefs d’établissements non fonctionnels

  • Centre hospitalier Camille Claudel (Charente)
  • Centre hospitalier du Quesnoy, EHPAD de Landrecies et de Solesmes (Nord)

Au total, 44 personnes se sont portées candidates sur ces emplois, dont 17 femmes et 27 hommes.

L’instance collégiale a ensuite adopté les listes courtes pour les 11 emplois à l’ordre du jour ; elles comptent de 1 à 8 candidats.

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Rencontre avec l’ARS Ile de France : le CHFO vous informe

L’Agence était représentée par Arnaud CORVAISIER (DOS), Laure WALLON (Pôle RH), Dominique CHAREYRE (Pôle RH) et Sophie RENARD (Pôle RH). La Directrice générale, Amélie VERDIER a ensuite rejoint la réunion.

Le SYNCASS était également représenté, mais toujours pas de SMPS.

Cet échange annuel, instauré à notre demande, est désormais régulièrement organisé par l’Agence, habituellement au début de l’été.

Il est l’occasion de faire part de notre analyse sur la situation générale dans les établissements, en particulier du point de vue de nos conditions d’exercice. C’est aussi le moment où est fait le point sur les campagnes d’évaluation des chefs d’établissement. Sur l’insistance du CHFO, ce point est élargi depuis 2020 à l’évaluation des chefs D3S, car nous avions constaté des écarts de pratique selon les délégations départementales.

Les évaluations 2021

Sur la campagne d’évaluation 2021, nous n’avons pas reçu de réclamations particulières ; l’ARS a affirmé avoir fait remonter au CNG l’ensemble des évaluations 2021 et avoir notifié les parts résultats en novembre.

Nous disposons d’informations comparatives du CNG jusqu’à l’année 2020. Elles montrent effectivement que le taux de remontée des évaluations était supérieur aux moyennes nationales pour les DH, et un peu en dessous pour les D3S.

S’agissant des parts résultats, les évolutions de coefficients (hors « plafonnés) sont également comparables.

La campagne d’évaluation 2022

Pour 2022, l’Agence nous indique que 86% des chefs DH sont déjà au plafond et 53% des chefs D3S. Cela confirme l’usure d’un dispositif, jamais révisé depuis 2012.

Une répartition spécifique des entretiens d’évaluation avait été effectuée en 2021 du fait du départ du Directeur général.

Pour 2022, la répartition annoncée est la suivante : 14 chefs DH évalués par la DG, 6 par la DGA, 9 par les DD, 38 chefs D3S évalués par les DD.

Le CHFO a de nouveau demandé que soit appliquée la consigne du CNG d’une évaluation des chefs fonctionnels DH et D3S par la direction générale. La répartition actuelle est critiquable, distinguant établissements support de GHT, établissements membres ou encore établissements en dérogation.

S’il s’agit d’une question de nombre, nous avons suggéré que cela puisse être réparti sur plusieurs évaluateurs avec une rotation annuelle.

L’Agence n’a pas exclu une évolution, tout en rappelant que la campagne d’évaluation est préparée collectivement, par tous les évaluateurs.

L’ARS a également présenté le cadrage des évaluations pour 2022, avec des thématiques prioritaires qui seront personnalisées pour chaque chef.

Tensions et conditions d’exercice

Sur la situation générale, vos représentants ont fait valoir la lassitude de 3 années de crise permanente, avec les tensions générées au plan physique et psychique. Tout cela abaisse le seuil de tolérance des collègues vis-à-vis des retards de décisions ou de financement qui majorent les incertitudes.

Les risques en termes de responsabilité, dans un fonctionnement de plus en plus souvent en mode dégradé, ont été particulièrement soulignés. Cela renforce la nécessité d’assurer un meilleur soutien et une protection des collègues.

Dans un contexte où la loi Buzyn n’est pas respectée, la loi Rist non appliquée, vient s’ajouter la réforme de la responsabilité des gestionnaires publics, qui viendra mettre en cause après coup des décisions difficiles.

C’est pourquoi nous avons demandé à l’Agence :

  • De communiquer sur la protection fonctionnelle et de conseiller les collègues
  • De soutenir explicitement les décisions de continuité de service
  • De faire vivre le collectif des directeurs en les réunissant plus souvent.

Les réponses de l’Agence

De manière générale, l’Agence a indiqué que la priorité actuelle aux RH en santé englobe les directeurs, qu’elle se veut disponible pour accompagner les directeurs, qu’elle s’engage à être réactive en cas de besoin de protection fonctionnelle, qu’elle peut aussi faire remonter les besoins d’évolution de règles.

L’Agence dit échanger régulièrement avec le CNG.

Elle examine les modalités d’un accompagnement renforcé pour les prises de fonction de chef. Elle évoque aussi son intérêt pour repérer les potentiels chez les adjoints, et leur proposer des intérims.

En conclusion, la Directrice générale a exprimé ses remerciements pour l’engagement des directeurs, la conscience des difficultés du métier et sa posture d’aide.

Consulter la présentation faite par l’Agence

Le CHFO reste à votre disposition pour toute question ou remarque que nous pourrons porter auprès de l’Agence.

Christophe MISSE, secrétaire régional CHFO, directeur du CH Sud Essonne
Jean-Pierre OULHEN, directeur des EHPAD de Saint-Vrain, Cerny, La Ferté -Alais
Philippe GUINARD, délégué permanent.

Chefs d’établissement de la Protection de l’Enfance : des premiers éléments de réponses se “détachent”

Le CHFO a toujours dénoncé la coupure avec la Protection de l’Enfance décidée par la loi 3DS. Souvent un enfant considéré « incasable » souffre en fait de cocher trop de cases, la case protection de l’enfance, la case handicap, la case psychiatrie…et cette césure, outre aggraver les inégalités territoriales, risque de renforcer les ruptures de parcours.

L’horloge tourne et l’inquiétude grandit pour certains collègues en l’absence de perspectives clairement arrêtées.

Le CHFO a appelé à plusieurs reprises le CNG à informer et accompagner les directeurs concernés. Le CNG devait prendre contact individuellement avec tous les chefs d’établissements et rédiger une FAQ. Très peu de collègues ont été contactés, mais la FAQ, quant à elle, a enfin été diffusée courant Aout.

Malgré tout, certains éléments restent flous. Dans cette perspective, le CHFO poursuit son engagement aux côtés des directeurs et continue de défendre les intérêts des D3S. Seuls concernés par cette mesure législative, les directeurs chefs d’établissements se retrouvent isolés de leur personnel et même de leurs adjoints qui continueront de relever de la FPH. Il est inadmissible que des directeurs soient seuls pour négocier les conditions de leur détachement imposé par cette mesure législative.

Le CHFO a ainsi saisi la Direction des Solidarités (DSOL) de la Ville de Paris (ex-DASES et ex-CASVP) par courrier, le 04 juillet 2022. Notre volonté est d’obtenir des éclairages précis sur les modalités d’application de cette Loi. Le but est aussi d’avoir des éléments factuels (grade d’accueil, durée du détachement, rémunération, perspectives d’évolution,…) auxquels l’ensemble des collègues concernés pourront se référer.

A l’initiative du CHFO, l’Administration parisienne a donc reçu collectivement les directeurs en présence de leurs représentants ce vendredi 16 septembre. Les éléments qui en ressortent principalement sont :

  • Accueil en détachement dans le grade d’Administrateur Territorial ;
  • Aucune perte salariale avec la mise en place du RIFSEEP ;
  • Indemnité compensatrice de logement compensée par une indemnité forfaitaire de sujétion ;
  • Règles du CET propre à chaque collectivité, et non plus l’application des dispositions de la FPH ;
  • Un dernier point, et non des moindres, la durée de détachement. A ce stade la proposition de la Ville de Paris est une durée de 2 ans. Ce qui s’apparente à un accueil d’urgence dans le corps et non à une marque de confiance. Devant le tôlée provoqué, la Ville s’est engagée à revenir rapidement vers nous sur ce point.

N’hésitez pas à nous contacter pour avoir plus d’informations.

Le CHFO, par son action concrète, entend obtenir des garanties pour les chefs d’établissements relevant de la Protection de l’Enfance. Et il sera alors possible de les faire valoir lors des négociations individuelles qui seront engagées sur tout le territoire.

Où était le SMPS ? Comme toujours quand il faut défendre concrètement les intérêts des D3S : ABSENT. Outre les propos démagogiques, les négociations sur l’unicité statutaire qui ont été sabordées sciemment, en attestent. La plupart des collègues ne sont pas dupes. Mais il est important de le rappeler à l’approche d’une élection déterminante.

D3S mobilisez-vous ! Une seule question demeure, quel  syndicat vous défend réellement ??

Le CHFO défend l’unicité statutaire des directeurs pour préserver un service public de santé fort et au service de nos concitoyens.

Les directeurs peuvent attendre, ils y sont habitués*

Aujourd’hui 13 septembre, était programmée une réunion du comité consultatif national des directeurs de la FPH (équivalent de notre CSE).

Après avoir proposé un ordre du jour indigent, le CNG a finalement décidé de l’annuler, contre l’avis du CHFO.

Pourtant le programme de travail arrêté conjointement par la DGOS et le CNG prévoyait encore plusieurs chantiers pour cette année :

  • Ligne directrice de gestion sur les conditions d’entrée et sortie de Recherche d’affectation
  • Ligne directrice de gestion sur la mobilité
  • Politique nationale de formation continue 1er trim 2022
  • Promotion de l’Egalité Femmes hommes 1er trim 2022
  • Droit à la déconnexion et QVT 3ème trimestre 2022
  • Mise en place du comité médical plénier national (le texte est paru et la DGOS nous a indiqué au printemps que la mise en place serait préparée par le CNG)

C’est ce que nous avons rappelé en affirmant notre disponibilité pour faire avancer ces sujets avec des propositions concrètes.

Décidément, la procrastination semble la nouvelle mode du management moderne.

Cette instance, le CCN, sera renouvelée comme les CAPN lors des élections du mois de décembre. Tout au long du mandat, le CHFO s’est efforcé de donner plus de consistance au CCN. En particulier, notre syndicat a proposé que ses compétences soient élargies, que son rythme de travail soit densifié et ses ordres du jour coconstruits.

On comprend mieux l’objection qui nous fut faite de ne pas “rigidifier” le dialogue social. Il est un point où la souplesse n’est en réalité qu’une indifférence molle, illustrée entre autre par l’absence de la directrice générale de l’offre de soins.

Désormais, c’est dans les urnes au mois de décembre que devra s’exprimer la volonté d’un véritable travail collectif pour faire progresser les conditions d’exercice des corps de direction.

*l’expression originale est de Douglas JERROLD : “la vérité peut attendre, elle y est habituée“.

DH : résultats du mouvement 2022-5 pour les emplois fonctionnels et chefs d’établissements

Les publications comportait 15 emplois dont 6 de groupe II, 7 de groupe III et 2 non fonctionnels.

L’instance collégiale s’est réunie le 12 juillet 2022 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG publie aujourd’hui la liste des 14 candidats retenus :

Résultats Mouvement 2022-5

Prochaines échéances :

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés le 16 juin et le 13 juillet sont examinées le 20 septembre, en instance collégiale.

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Avis de vacance du poste de directeur général du CNG

La directrice générale du Centre national de gestion a annoncé qu’à sa demande, elle n’était pas renouvelée dans son emploi. Elle assure l’intérim du poste jusqu’à la fin de l’année 2022 (arrêté du 25 aout 2022).

L’avis de vacance publié ce jour précise les conditions à remplir, les exigences du postes et le processus de recrutement.

Le délai de candidature est de 1 mois.

Consulter l’avis.

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