Les actualités

Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

JNFD # 6 : rendez-vous le 16 novembre 2023

J- 365 : « Save the date ! » 

Jeudi 16 Novembre 2023 : 

6ème Edition de la Journée Nationale de Formation des Directeurs et des acteurs du management

 Installée depuis 2017 comme un moment de partage entre collègues sur les constituants de nos métiers , la Journée Nationale de Formation des Directeurs  – JNFD – fait partie des Rendez-vous annuels  appréciés.

Les thématiques traitées dans ces journées mêlent des aspects très concrets en phase avec nos réalités métiers et des approches plus fondamentales ou systémiques.

 L’équipe organisatrice est composée de Directeurs des trois corps associant des élèves –Directeurs. Le projet est soutenu depuis son origine par le CHFO, mais il s’agit bien d’une session de formation qui en respecte toutes les exigences et la journée est ouverte à tous les collègues directeurs et acteurs du management.

Les cinq premières éditions ont toutes été fortement appréciées, en raison des thématiques, mais aussi des intervenants de grande expertise, professionnels, économistes, sociologues, philosophes, psychologues.

 Partager autour des questions qui font la complexité du management des établissements publics des champs sanitaires et médico-social sera encore au menu de la 6ème édition.

Le comité d’organisation vous en dira bientôt plus sur la thématique choisie.

Prenez dès maintenant vos dispositions pour retenir la date :

 Jeudi 16 novembre 2023, de 09 h à 17h15

  Lieu de la formation : Le Cyclone – 16 Rue Vulpian, 75013 PARIS.

Les programmes des précédentes éditions  sont consultables en cliquant sur le lien suivant :

Les journées nationales de formation (chfo.org)

DS Coordonnateurs d’Instituts : Au cœur des enjeux RH en santé


Le monde disparate qu’est le champ des formations paramédicales a connu de profondes mutations. En amont même de la crise actuelle des ressources humaines, on soulignera la transformation des référentiels de formation, l’universitarisation, la multiplicité des acteurs et pouvoirs (Régions, ARS, DREETS, GHT, Universités).

 

 Régions et territoires

Les Conseils régionaux sont devenus les financeurs des formations paramédicales mais sont également en charge des autorisations des instituts et des agréments de leurs directeurs. Cela fait qu’aux logiques financières, pédagogiques et démographiques, s’ajoutent des logiques de cohérence voire de compétition entre territoires.

Transformations pédagogiques

La réingénierie des études paramédicales modifie profondément les approches pédagogiques. A une logique de savoirs structurés par champs disciplinaires et centrée sur la dispensation des soins, se substitue une approche par compétences, ce qui impacte l’ensemble des organisations. C’est pourquoi, la formation sur les terrains de stage et l’enseignement à distance sont au cœur des débats.

Pour que ces derniers soient une véritable organisation apprenante, il faut renforcer la coopération entre directeurs des soins formation et directeur des soins gestion afin de travailler les conditions d’une alternance réussie.

De plus, si l’organisation juxtaposée des formations est encore prédominante, des initiatives de rapprochements de filières montrent l’intention de favoriser une culture commune, une complémentarité des interventions et une connaissance des rôles de chacun.

Les tendances organisationnelles des instituts

Ces dernières années, pour répondre à ces changements, des regroupements et des mutualisations entre écoles et instituts se développent. Dans la plupart des établissements de santé sont apparues des entités nouvelles : « Pôles formation », « Département des instituts », « Instituts régionaux de formation », …). Ces entités ne relèvent pas seulement d’une obligation réglementaire, mais elles répondent aussi à des logiques fonctionnelles de gestion administrative, économique et de ressources humaines.

 La mutualisation

La tendance actuelle à des regroupements de structures et des mutualisations de moyens privilégie les organisations où un directeur des soins assure la coordination de plusieurs écoles et instituts. Ce dernier doit donc anticiper, initier et piloter le changement avec une nécessaire co-construction de la mutualisation.  Elle ne se décrète pas mais se construit à petit pas avec les acteurs et les étudiants qui doivent s’approprier les changements.

Plus-value de la mutualisation

Elle doit consister en un positionnement plus fort des instituts dans l’établissement, le GHT, l’Université et le territoire, qui s’appuie sur un projet stratégique commun.

La mutualisation des ressources humaines permet de développer le partage d’expertises et de compétences pédagogiques afin de travailler en inter-filières pour apprendre à se connaître et engendrer une réelle approche interprofessionnelle

Mutualisation implique coordination

Très souvent dans les instituts, le directeur des soins est à la fois coordonnateur et directeur de plusieurs instituts. Ses missions et responsabilités se démultiplient ; il est à la fois opérationnel, pilote, politique et stratégique.

Au fil des années, on constate une réduction du nombre de directeurs des soins. En conséquence, les postes de directions d’instituts sont compensés par des cadres supérieurs. Cela oblige à une nouvelle complémentarité entre les directeurs des soins et les cadres supérieurs responsables pédagogiques : le CSS est opérationnel / stratégique, alors que le directeur des soins est stratégique / politique.

Former au « travailler ensemble »

Chaque filière restant sensible à la préservation de son identité, le rôle du coordonnateur est bien de créer une identité commune aux instituts tout en préservant les identités propres de chaque métier de la santé.

Le partage des enseignements et des travaux de groupe pluridisciplinaires doit se développer en s’appuyant sur des méthodes pédagogiques variées, afin de partager les expériences et d’échanger sur les interfaces entre les métiers.

En conclusion

La tendance à la mutualisation que nous venons de décrire relève souvent d’injonctions, parfois du choix des acteurs.  Les clés de réussite d’une coordination des instituts passent par quatre lignes directrices :

  • Impulser une authentique dynamique de travail collectif pour une mutualisation des compétences humaines et des ressources matérielles
  • Harmoniser les outils pédagogiques et de gestion en inter instituts : logiciels de gestion des dossiers étudiants, partage de nouvelles méthodes pédagogiques (pédagogie inversée, démarche réflexive, situations emblématiques en simulation), politique de formation continue inter-instituts, certification multi sites …
  • Positionner et renforcer la place des instituts dans son territoire, avec une nécessaire organisation et offre de formation en proximité des établissements de santé.
  • Valoriser nos instituts sur le territoire par une politique de communication vigoureuse soutenue par les établissements.

La coopération directeur d’établissement/ DRH/ Coordination des soins/ Direction des instituts apparaît comme une des clefs de sa légitimité avec une répartition des rôles, des processus de décision clairs et transparents. La gouvernance des instituts de formation doit être coconstruite et partagée.

Le statut et la carrière du directeur d’institut, acteur incontournable dans le pilotage des appareils de formation, devront être préservés avec un déroulé de carrière à la hauteur des compétences et responsabilités.

Patrice PERRIER GUSTIN – Christine VERGNES

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Mission du Directeur des soins : De la coordination à la coopération stratégique territoriale

Le déroulement de carrière des directeurs des soins a été modifié par le décret du 31 mars 2022 mais les missions du Directeur des soins sont toujours définies par le décret du 19 avril 2002 qui instaura le corps des Directeurs des soins. 

La fonction des DS est-elle restée figée depuis le 19 avril  2002 ?  NON.

 Le métier du directeur de soins a suivi l’évolution du paysage hospitalier et de la formation.

En gestion, les missions du DS se sont adaptées aux changements structurels en lien avec les réformes hospitalières : pôles d’activités médicales, loi HPST, GHT intégratif, directions communes d’établissements, re-médicalisation de la gouvernance, ouverture vers le territoire.

Les missions du DS se sont également adaptées aux effets induits par ces réformes, en particulier : la montée en compétence des métiers et l’émergence de nouveaux métiers (IPA), la place  accordée aux usagers et aux patients experts, les évolutions organisationnelles (parcours patient-ambulatoire).

En formation, le DS travaille avec une multitude de partenaires : Région, Université, ARS, DREETS, avec une très forte tendance à la mutualisation des instituts dans le cadre des GHT, la création de départements en sciences infirmières, en sciences paramédicales. Le DS doit faire face à des réformes constantes de l’outil de formation et des référentiels.

Ainsi, les missions du Directeur des soins se sont démultipliées et complexifiées.

En effet, il faut prendre en compte le territoire avec la structuration des établissements en directions communes, avec le regroupement des instituts de formation et le développement des exercices mixtes (Gestion – Instituts). En 2016 : 34,9 % des DS étaient en direction communes, en 2020 : 57,6 % sont en directions communes.

Parallèlement, le manque de renouvellement  de ce corps professionnel ne permet pas de pouvoir tous les postes. C’est ainsi qu’aujourd’hui 50 % des DS occupe un poste de Coordonnateur Général des soins, contre 44% en 2012.

 Les Directeurs de soins dans ce cadre, doivent faire face à un véritable changement de paradigme.

Le DS a dû s’adapter à  l’évolution de la gouvernance ce qui a conduit à une nouvelle organisation et une redistribution des rôles  au sein de la Direction es soins. Les cadres supérieurs ont été alors chargés de l’animation des pôles alors que les DS gardait un volet opérationnel transverse et d’expertise en soin au sein de l’établissement tout en confortant son positionnement stratégique.

Avec la mise en place des GHT, des directions communes, l’élargissement du champ d’exercice des DS  vers la prise en compte du territoire  induit  un autre positionnement tant au niveau stratégique hors des murs de l’hôpital qu’au niveau opérationnel.

Le  métier de DS s’oriente vers management transversal au sein d’un GHT, d’une direction commune, d’une coordination d’instituts. Il doit alors se projeter dans une vision de coordination territoriale et surtout de construction de partenariat.

C’est là que réside le nouveau positionnement de la fonction de DS. A cela s’ajoute une concentration des missions, le rapport d’activité du CNG démontre qu’il y a en moyenne 2, 1 DS par GHT et 2, 3 DS par direction commune.

L’encadrement et l’animation en interne doublés des missions en lien avec le territoire sont donc un véritable challenge pour le DS et inscrit le management dans la complexité : s’ouvrir à l’extérieur et créer une synergie  des acteurs au sein du territoire (directions communes, GHT), tout en veillant au maintien d’une cohérence interne et d’une proximité.

C’est ce qui nous amène à poser comme postulat que le DS exerce une nouvelle mission : « une mission de coopération stratégique et de Co pilotage des projets territoriaux »

Les Directeurs des soins sont alors confrontés à d’autres enjeux et leur management doit répondre à certains critères. Le DS est un leader qui favorise l’engagement des équipes, il a mis en place de bons relais au niveau des pôles, au sein des instituts. Il est en capacité d’articuler de par sa singularité et ses compétences  les logiques managériales et les logiques métiers pour donner du sens à l’action collective tant à l’intérieur de l’hôpital, qu’au sein des instituts de formation que dans le cadre du territoire.

Ces missions multidimensionnelles nécessitent des capacités de management stratégique, de pilotage, d’accompagnement du changement,  d’expertise des organisations, d’innovation, mais également une capacité à travailler dans et hors des murs avec des partenariats constructifs pour favoriser la qualité des parcours patients et/ ou la qualité de l’outil de formation.

 La mission de coopération stratégique et de co-pilotage des projets territoriaux » ne fait que renforcer la place du Directeur des soins dans la gouvernance. Elle n’est à ce jour pas reconnue. Le référentiel métier n’a pas été actualisé et ne fait mention que de compétence et de missions internes à l’hôpital.

Cette nouvelle mission, démontre la complexité du métier de directeur des Soins. Sa prise en compte est une nécessité pour être représentative du métier de Directeur des Soins.

Elle doit conduire non seulement à une évolution du référentiel métier, mais également à une évolution du référentiel de formation.

Elle doit être un argument pour relancer le débat sur le rôle pivot des Directeurs des soins et la nécessaire prise en compte de la reconnaissance de leur travail au même titre que les autres Directeurs adjoints.

Elle doit conduire à reconsidérer le nombre de postes fonctionnels largement insuffisant aujourd’hui au regard du nombre des DS et de leurs missions réelles.

Ces éléments font partie de ce que nous souhaitons défendre dans un nouveau mandat

Le CHFO analyse et propose, il poursuit son action pour une véritable reconnaissance des DS comme directeurs à part entière. C’est notre conception de l’unicité des trois corps de direction.

Du 1er au 8 décembre, soutenez les candidats CHFO pour la Commission paritaire et le Comité consultatif national.

  • Conseil
  • Honnêteté
  • Fraternité
  • Opiniâtreté
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DH : UN TAUX DE PROMOTION INTROUVABLE ET INOPERANT

Hier, 7 novembre, le CHFO a alerté sur la réforme en cours du nouveau statut des administrateurs de l’État, dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2023, avec l’intégration de 13 nouveaux corps mis en extinction. (notre communiqué)

Cette réforme intéresse les DH.

En effet, le taux de promotion à la hors classe a été instauré au nom du parallélisme avec le statut des administrateurs civils, et ce malgré des conditions de mobilités très différentes qui génèrent une application beaucoup plus restrictive pour ce qui nous concerne.

Or la nouvelle rédaction du prochain statut des Administrateurs de l’État supprime la notion de taux de promotion pour le passage au 2ème grade de Hors classe.

Cette mesure injuste et inopérante n’est donc plus justifiée.

Cela conforte le CHFO dans son choix initial de s’opposer jusqu’au bout au ratio promus/promouvables.

C’est une raison supplémentaire pour laquelle le CHFO demande que s’ouvre sans délai le travail de révision de notre statut.

Où en sommes-nous ?

Le CNG a demandé que les propositions de promotion des DH de classe normale lui soient transmises au plus tard le 28 octobre dernier pour le tableau d’avancement 2023.

Comme l’an passé, le taux de promotion annuel n’est toujours pas publié pour ce prochain tableau d’avancement, alors que pour les administrateurs civils, il était toujours publié en aout ou septembre. Cela renforce le sentiment de non-sens de cette mesure, car même l’Administration est en délicatesse pour le publier.

Pour l’heure, en complément de sa saisine du ministre, le CHFO relance la DGOS pour connaître ses intentions et faire valoir l’arrêt de cette iniquité par tous moyens.

Si vous-même êtes promouvables pour le prochain tableau, n’hésitez pas à nous saisir, nous pourrons ainsi vous tenir informés de la suite et soutenir votre dossier en fonction de l’évolution.

CHFO le syndicat qui défend vos intérêts sans compromission !

Pour consulter l’analyse comparée des statuts DH / Administrateurs : cliquer ici

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Il faut ouvrir d’urgence le dossier statutaire des directeurs de la FPH

Un Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État s’est réuni le 25 octobre pour examiner les textes régissant le nouveau statut des administrateurs de l’Etat : quatre projets de décrets et deux arrêtés sur le régime indemnitaire.
Le CHFO vous informe sur les discussions en cours.
  • Statut unifié pour 15 corps,
  • Revalorisation indiciaire, de l’IM 483 au premier échelon à l’IM 1570 (supérieur à l’actuelle Hors échelle G) pour le troisième grade, cela représente +20 points en début de carrière et + 300 points en fin par rapport à notre situation actuelle !
  • Suppression du taux de promotion,
  • Suppression des grilles d’emplois fonctionnels remplacées par un mécanisme d’accélération des avancements,
  • Durées d’échelons raccourcies et simplifiées…
  • Refonte du régime indemnitaire

Malgré des grilles plus attractives, ces projets suscitent encore des interrogations multiples : fonctionnalisation étendue des emplois, indices sommitaux hors de portée selon les durées, parcours de carrière lisible ?

A l’évidence, cette réforme est un ballon d’essai pour répondre au déclin de l’attractivité et ouvrir le chantier plus vaste des rémunérations de la fonction publique. Pour Force Ouvrière, il n’est pas question de lâcher sur la parité des grilles à niveau de recrutement équivalent. Et la discussion doit s’élargir aux trois versants de la fonction publique. C’est un des atouts du CHFO comme syndicat confédéré.

Tous ces sujets illustrent la pertinence des revendications du CHFO. Seules l’ignorance ou la mauvaise foi peuvent expliquer que l’on s’enferre aujourd’hui à clamer les spécificités de tel ou tel exercice pour rejeter une discussion globale y compris sur l’unicité statutaire.

Au contraire il faut faire front et peser pour que les directeurs de la FPH ne soient pas condamnés une fois de plus à monter dans la voiture balai de la fonction publique.

En effet, ce serait une grave erreur de quémander un alignement a posteriori, qui sera à coup sûr mal ficelé et au rabais.

Le CHFO demande que nos ministres de tutelles ouvrent immédiatement les discussions sur un protocole global, et ce, pour les 3 corps de direction.

La question de l’attractivité de la haute fonction publique concerne les 3 versants. La crise est telle pour le secteur sanitaire et médico-social que l’on ne peut se permettre un décrochage de plus.

Notre ministère doit sortir de sa léthargie.

Chères et chers collègues, en soutenant aux élections professionnelles les candidats du CHFO, vous faites le choix de la Cohérence, de l’Honnêteté, de la Force et de l’Offensive !

Pour consulter la présentation de la réforme Haute fonction publique de l’Etat : cliquer ici

Le courrier du CHFO au Ministre de la Santé et de la prévention : cliquer ici

DH : résultats des mouvements 2022-6/7 emplois fonctionnels et chefs

 

Les publications comportaient 11 emplois dont 1 de groupe I, 1 de groupe II, 7 de groupe III et 2 non fonctionnels.

L’instance collégiale s’est réunie le 12 juillet 2022 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG publie aujourd’hui la liste des 8 candidats retenus :

Résultats Mouvements 2022-6-7

Prochaines échéances :

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés le 17 septembre sont examinées le 16 novembre, en instance collégiale.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

CHESP 4 : APPEL A CANDIDATURE

Cycle des Hautes études de Service public (CHESP) SESSION 2024

APPEL à CANDIDATURE

Qu’est-ce que le CHESP ?

Le cycle des hautes études de service public (CHESP) est un programme de formation interministériel de très haut niveau, pour les cadres destinés à devenir des dirigeants publics issus des trois versants de la fonction publique.

Ce cycle de formation est ouvert aux directrices et directeurs d’hôpital  pour un nombre de places limité à 15 personnes.

Selon quelles modalités ?

Vous avez jusqu’au 26 novembre minuit pour déposer votre dossier de candidature. 

Cette année la candidature s’effectue par réponse à un formulaire en ligne avec ajout de pièces jointes.

Quelles sont les prochaines étapes ?

  • Date butoir de réception des dossiers : 26/11/2023 à minuit.
  • Réunion du jury de sélection : mi-décembre2023.
  • Publication de la liste des candidates et candidats retenus sur le site internet du CNG : janvier 2024.
  • Début du cycle de formation : mars 2024.

Consultez toutes les informations sur l’appel à candidature via le site du CNG

Le CNG a publié l’appel à candidatures et modifié les conditions de sélection sans concertation préalable avec vos représentants…

Ce qui demeure, ce qui change :

  • Le nombre de places reste limité à 15 pour les directeurs de la FPH.
  • La notion de directeurs de la FPH est désormais limitée par le CNG à celle de DH, on ne fait plus semblant d’instruire des dossiers de D3S.
  • Les éligibles doivent avoir occupé 3 ans un emploi fonctionnel ou de DG CHU

La sélection par le CNG s’en trouvera nettement simplifiée.

C’est donc une évolution étrange que le CHFO désapprouve clairement.

    01 47 07 22 34 (permanence)

GRAF Directeurs des soins : le CHFO obtient gain de cause pour améliorer le tableau d’avancement.

Pour l’inscription au tableau d’avancement, le CNG avait reçu 70 dossiers, 42 pour le vivier I et 28 pour le vivier II.

Les possibilités de promotion ont été calculées par le CNG, par déclinaison des quotas inscrits dans le statut.

Pour un effectif de 665 DS fin 2021, les possibilités de promotion sont de 133 (20%). Dans ce total, le Vivier II est limité lui-même à 20%, soit 27 possibilités.

LA PROMOTION PAR LE VIVIER I

Le Vivier I est accessible à partir des durées d’occupation des emplois fonctionnels ou de CGS en établissement support de GHT (il faut 6 ans).

Dans un premier temps, le CNG proposait 23 promotions. Le CHFO est intervenu avec insistance pour que la durée de fonction sur les emplois de CGS en établissement support soit prise en compte pour toute l’année 2016. La raison l’a emporté et le CNG a accepté cette lecture, pour estomper le caractère famélique du tableau d’avancement.

Ainsi le nombre de promus a pu être porté de 23 à 36 DS au titre du Vivier I.

Il reste donc 6 collègues proposés pour le vivier I qui ne remplissent pas encore les conditions de durée sur emplois.

LA PROMOTION PAR LE VIVIER II

Pour le Vivier II, il s’agit cette fois d’apprécier la valeur « exceptionnelle » du parcours des collègues proposés.

Sur ce plan aussi, le CNG s’en est tenu à une interprétation restrictive du quota de 20%.

Heureusement, la réévaluation des promouvables au Vivier I a permis d’examiner les dossiers à hauteur de 9 possibilités au lieu de 5.

Les critères examinés sont inscrits dans la Ligne directrice de gestion :

  • le niveau de responsabilités exercées dont par exemple : coordonnateur général des soins des établissements classés en EF non supports de GHT, conseiller technique ou pédagogique national et régional, coordonnateur d’instituts de formation, direction fonctionnelle, intérim sur une durée significative, mise à disposition auprès d’autres établissements et exercice territorial élargi
  • les évaluations positives sur une durée significative
  • le contexte d’exercice (Outre-mer, administration provisoire, exercice particulier ou difficile),
  • l’exercice de fonctions et missions stratégiques
  • la complexité des compétences (haut niveau des compétences d’expertise et/ou de négociations à haut niveau), ceci afin d’apprécier le caractère exceptionnel et/ou spécifique du parcours professionnel du directeur des soins concerné.

Il n’en demeure pas moins que cela reste un exercice difficile de classer les 26 dossiers de collègues proposés (2 n’étaient pas au 9ème échelon de la hors classe).

De ce point de vue, la préparation intensive des dossiers avec les collègues qui nous ont sollicités s’est avérée très utile, pour compléter la seule lecture par le CNG, et pour mettre en évidence les missions et réalisations répondant aux critères ci-dessus.

LE TABLEAU D’AVANCEMENT GLOBAL

Il a donc été possible d’élaborer un tableau d’avancement à la classe exceptionnelle de 45 directeurs des soins. Nous sommes donc encore loin de saturer les quotas, d’autant que l’âge moyen des promus (60,4 ans) annonce un renouvellement rapide du grade.

On notera pour ce premier tableau une légère surreprésentation des hommes, 33% des promus pour 26% dans le corps.

LA PROMOTION A L’ECHELON SPECIAL DE LA CLASSE EXCEPTIONNELLE

Sur ce plan, les possibilités étaient doublement limitées : d’une part le nombre de promus à l’échelon spécial est contingenté à 15% du grade de classe exceptionnelle.

D’autre part, seul l’accès direct pour les collègues sur emploi fonctionnel était possible cette année, puisque pour les autres DS de classe exceptionnelle, il faut justifier de 3 ans d’ancienneté dans le 4ème échelon du grade.

Malgré tout, la promotion de 45 collègues au tableau 2022 va permettre de donner l’accès à l’échelon spécial pour 6 DS.

EN CONCLUSION

Globalement, le CHFO constate que le tableau d’avancement a été préparé avec une lecture restrictive des règles par le CNG.

Tantôt on se réfère à la lettre du texte pour faire valoir une interprétation, tantôt on se réfère à l’esprit du texte pour restreindre les possibilités. Il est regrettable que des représentants des personnels acceptent trop rapidement cette vision qui appauvrit la dynamique de carrière. Notre ligne de conduite est de respecter l’équité, pas de donner des cours de droit.

Heureusement, notre insistance a finalement emporté l’adhésion pour augmenter le nombre de promotions au titre du Vivier I. En revanche, il, reste très regrettable que la promotion des DS par le vivier II soit mise en œuvre de manière plus restrictive que pour les DH. Le CHFO s’est trouvé seul à demander l’égalité de traitement, et nous persisterons.

L’exercice de cette année montre que le travail et la détermination peuvent être payants.

À SUIVRE :

  • Le fait de ne pas être promu au titre de 2022 n’exclut pas d’être proposé à nouveau et de compléter éventuellement son dossier.
  • Nous attendons la parution au plus vite de l’instruction pour le tableau d’avancement 2023 puisque les évaluations 2022 sont en cours. Notre objectif sera d’obtenir un tableau d’avancement beaucoup plus précoce pour ne pas léser les collègues proches du départ en retraite.

Défendre votre carrière, l’engagement du CHFO

Christine VERGNES, Alain DUPRE, élus CAPN DS

Philippe GUINARD, délégué permanent CHFO.

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Cadres Hospitaliers : et si l’on parlait rémunérations ?

Attractivité des corps de Direction de la FPH

Il faut parler rémunérations !

La revalorisation de la valeur du point d’indice intervenue au mois de juillet, en réaction à la flambée de l’inflation, est loin de clore le dossier.

Au printemps dernier, l’association « Finances Publiques et Economie », alias FIPECO publiait une note d’analyse sur « La politique salariale dans la fonction publique », donnant le cadre des enjeux actuels sur l’inflation, la valeur du point d’indice et l’attractivité des carrières de la FPH (lire l’article).

En résumé, l’article partait de quelques constats saisissants :

De 2007 à 2019, le salaire moyen net par ETP (équivalent temps plein) a progressé en moyenne et en euros constants de 0,3 % par an dans la fonction publique d’Etat (FPE) et dans la fonction publique territoriale (FPT) de 2007 à 2019. Son évolution a été négative (- 0,2 %) dans la fonction publique hospitalière (FPH). Dans le secteur privé, il a progressé en moyenne de 0,5 % par an.

En 2019, les cadres de la fonction publique de l’Etat et des collectivités locales étaient moins bien rémunérés que ceux du secteur privé (pour la FPH, la donnée inclut encadrement et médecins). Cela confirme une étude INSEE sur les salaires 2016 qui indiquait que les 1% les mieux payés de la Fonction publique percevaient 30% de moins que les 1% du secteur privé.

Sur la période, la politique salariale a été marquée par le quasi-gel de la valeur du point depuis 2010.

L’article signale toutefois que pour les personnes en place depuis 2009, le pouvoir d’achat a néanmoins augmenté de 0,8% par an pour la FPH du fait de l’avancement, des mesures catégorielles et de la garantie individuelle de maintien du pouvoir d’achat (GIPA).

« En revanche, les salaires d’entrée dans la fonction publique sont quasiment gelés, en euros courants, depuis 2010, sauf pour les postes les moins qualifiés, ce qui conduit à une diminution de l’attractivité des administrations. »

L’auteur fait ainsi le lien avec le rapport du nombre de candidats présents au nombre de postes offerts dans les concours externes qui est passé de 23,6 en 2010 à 10,1 en 2019 pour les cadres, hors enseignants.

Cet article reprend ainsi des éléments de constat de la Conférence sur les perspectives salariales de la fonction publique, dont la Restitution des travaux avait eu lieu en mars :

« Il est à noter que le salaire moyen constaté au sein du secteur public en 2019 (2 320 € nets mensuels) est très proche de celui observé dans le secteur privé (2 424 €).

En revanche, les 60 % de fonctionnaires gagnant le moins ont, en moyenne, des salaires supérieurs aux 60 % des salariés du secteur privé présentant les plus faibles rémunérations.

La dynamique s’inverse et les écarts se creusent pour les catégories supérieures, ainsi, le 1 % des agents publics les mieux rémunérés perçoivent en moyenne une rémunération inférieure de 27,5 % au 1 % des salariés du secteur privé les mieux rémunérés.

41 % des agents de la fonction publique s’estiment mal payés contre 35,3 % des salariés du privé

Au sein de la fonction publique hospitalière, 50% des agents s’estiment ainsi mal payés. »

Ce lien fait entre les rémunérations et l’attractivité n’est pas nouveau. Ainsi, dans le rapport de la Mission Haute Fonction Publique, Frédéric THIRIEZ expliquait : « Force est de constater qu’un décrochage important est apparu au fil des décennies par rapport aux rémunérations du secteur privé pour des postes à niveau de responsabilité équivalent ». La mission soulignait également : « L’écart moyen est évalué à environ 50 %, ce qui nuit à l’attractivité des concours de la fonction publique, mais également à l’ouverture des postes d’encadrement supérieur à des contractuels venant du privé.” »

La mission relevait aussi que, dans certaines filières, “l’État est contraint de mieux rémunérer ses agents contractuels que les cadres titulaires de la fonction publique”. D’où la création de “tensions”.

Revenons ainsi à l’évolution de base de quelques paramètres entre 2012 et 2022.

L’inflation cumulée sur la période est de 13,87%[1].

La revalorisation du point d’indice est 4,75%[2].

Il est ainsi possible d’illustrer ces constats pour les corps de direction de la FPH.

En particulier, on peut comparer les conditions de rémunération d’un directeur entrant dans la carrière en 2022 par rapport à ses collègues entrés il y a 10 ans.

Paramètres retenus :

  • DH de classe normale, issu du concours externe, intégré au 1er échelon, avec une Part F cotée à 2,6 et une première part résultats de 0,6 en 2022.
  • D3S de classe normale, issu du concours externe, intégré au 1er échelon, avec une Part F cotée à 3 (chef d’établissement), et une première part résultats de 0,6 en 2022.
  • DS de classe normale, issu du concours interne, intégré au 4ème échelon, avec une Part F cotée à 2,8, et une première part résultats de 0,6 en 2022.

Les données correspondent au niveau de rémunération mensuelle brute fin 2012 et fin 2022, hors supplément familial et indemnité de résidence, pour des personnels logés.

Notre analyse :

En résumé, les DH et D3S entrant dans la carrière ont perdu 4% de pouvoir d’achat par rapport à leurs collègues de 2012. Seuls les DS ont une évolution légèrement supérieure à l’inflation.

La revalorisation du point d’indice apporte une contribution minoritaire de 3% dans l’évolution des rémunérations : en effet les hausses de 0,6% en 2016 puis 2017 puis celle de 3,5% en 2022 ne portent que sur le traitement indiciaire.

En fait, c’est l’instauration du CTI en 2021, motivée par l’objectif de revaloriser les carrières hospitalières, qui en réalité vient compenser l’inflation à hauteur de 7% pour les directeurs en début de carrière !

Pour les directeurs des soins, les nouvelles grilles issues du SEGUR viennent uniquement compenser l’inflation ! Cela résulte du relèvement des premiers échelons et du barème de PFR. On attendait mieux. C’est d’ailleurs ce que le CHFO avait souligné lors de la parution des textes : la revalorisation de 10% du barème PFR équivalait à l’inflation depuis sa création…

Quelques précisions sont nécessaires :

Il ne faut pas se tromper sur le sens des données brutes. Il va de soi que ni le CTI ni la revalorisation du statut des DS n’avaient pour but de compenser l’inflation.

L’impact de la revalorisation de la valeur du point est minoré du fait de la structure de rémunération : pour les nouveaux collègues, la PFR, qui n’est pas indexée, représente 33% de la rémunération pour les DH, 30% pour les D3S et 24% pour les DS.

C’est bien pourquoi le CHFO est hostile aux barèmes en € et demande la conversion de la PFR en points d’indice, avec en outre l’impact essentiel sur nos retraites. Ce point a d’ailleurs été un sujet majeur de discussion dans la Conférence sur les perspectives salariales en 2021, mentionnée plus haut.

Certaines situations sont encore plus défavorables.

Ainsi, le logement par nécessité absolue de service, qui est concédé en contrepartie de la permanence de direction et des gardes, n’est pas intégré dans les calculs. Pour les directeurs qui, faute de logement, perçoivent l’indemnité compensatrice, la perte de pouvoir d’achat est encore accentuée faute de revalorisation du barème depuis 2010. Le CHFO estime entre 3 et 4% de perte supplémentaire pour les 3 corps.

Autres situations spécifiques : pour les collègues D3S du secteur du handicap ou de la protection de l’enfance, non bénéficiaires du CTI, la perte par rapport à 2012 n’est pas de 4% mais s’élève à plus de 10% !

Notre conclusion est simple :

En parfaite solidarité avec l’ensemble des hospitaliers, le CHFO demande :

  • l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation,
  • la conversion de la PFR en points d’indice,
  • l’indexation de l’ICL sur l’indice du coût de la construction,
  • une augmentation des montants de parts F et R de 20%
  • la généralisation du CTI.

Face à la perte d’attractivité pour les corps de direction, l’application de ces mesures, de façon globale et simultanée, est une réponse urgente à apporter.

 

[1] Hypothèse d’inflation de 5,5% en 2022 selon dernière publication de la Banque de France

[2] Y compris la revalorisation de 3,5% au 1er juillet 2022.

Fact-checking #2 : le PLFSS 2023

Fin aout, le CHFO vous proposait un premier fact-checking sur la trésorerie des hôpitaux. Cette fois, c’est le PLFSS qui appelle notre vigilance. L’ONDAM 2023 est annoncé à 3,7%, et la FHF dénonce son insuffisance. Le CHFO s’inquiète de la perspective pluriannuelle et de la compensation incertaine des effets prix.

La communication sur le PLFSS 2023 est particulièrement centrée sur des mesures organisationnelles groupées autour de 5 thèmes :

1 – Renforcer le virage préventif
2 – Améliorer l’accès à la santé
3 – Mieux financer les modes d’accueil du jeune enfant
4 – Construire la société du bien vieillir chez soi
5 – Lutter contre la fraude sociale

(Voir le dossier de presse du ministère )

Nous reviendrons en détail sur les déclinaisons envisagées pour ces objectifs importants.

Les mesures annoncées sont les premières applications des objectifs que le ministre entend soumettre à la concertation dans le cadre du Conseil national de la refondation Santé, lancé ce lundi 3 octobre.

N’oublions pas cependant qu’un PLFSS est avant tout une “loi de financement de notre sécurité sociale”.

Sur ce plan, il est annoncé page 37 du dossier de presse :

“Renforcer le soutien au système de santé, en particulier aux établissements
de santé et médico-sociaux dans un contexte d’inflation.”

Cette annonce est suivie d’un diagramme pluriannuel :

L’effet est saisissant, (surtout avec une échelle commençant à 200mds), et “la pente est forte” dirait M RAFFARIN. Ainsi, du fait de la crise, mais hors dépenses de crise, l’ONDAM aura fait un bond de 21% en 4 ans.

Démonstration est faite que notre pays peut réaliser cet effort sans écrouler son économie. Les chagrins diront que c’est financé par la dette. Mais la dette en question a été transférée à la CADES, et c’est nous qui la rembourserons avec une CRDS prolongée de 11 ans.

Donc un ONDAM à 3,7% serait une poursuite de l’effort sans précédent réalisé en 2021 et 2022.

Les bases d’une vraie refondation de notre système de santé sont-elles ainsi posées ?

Pour s’en assurer, il faut aller consulter les “conditions générales de ventes” c’est à dire l’annexe B page 151 du projet qui nous donne les paramètres retenus pour une projection pluriannuelle. Voici un tableau parlant :

Si l’année 2019 doit être considérée comme le point zéro, on relèvera que l’ONDAM à 2,7% s’appréciait en regard d’une inflation à 0,9%

En 2023, l’ONDAM à 3,7% affrontera une inflation à 4,3% ; en 2024, ce serait un ONDAM à 2,7% contre une inflation à 3%.

Cela signifie donc une situation beaucoup plus tendue qu’en 2019 : s’agit-il du retour des « COPERMO performance », de réductions d’effectifs, de fermetures de lits, de réductions de l’offre de soins, de reports d’investissements, d’allongement des délais de paiements ?

Pendant que l’hôpital public doit mettre en œuvre une multitude de réformes de financement :

  • les arbitrages ne sont pas toujours rendus en 2022,
  • l’intégration de l’enveloppe inflation n’est pas fixée, 
  • le Ségur est un « vrai casse-tête » comme le reconnait la représentante DGOS lors de la 4ème journée des finances hospitalières du CNEH,

Décidément, le bon cadrage macro-économique des dépenses de santé n’est pas au rendez-vous.

Allons plus loin en combinant le facteur prix et le facteur volume :

En 2019, l’ONDAM correspondait tout juste à la combinaison croissance PIB + inflation (1,8+0,9). Sur toute la période 2023-2026, le gouvernement prévoit que l’ONDAM soit inférieur à la combinaison Croissance et inflation.

L’hypothèse retenue, ou plutôt l’intention affichée, est donc celle d’une réduction de la part des dépenses de santé dans le PIB du Pays.

Nous soumettons donc au débat cette analyse qui méritera sans doute d’être complétée et précisée.

A première vue, cette trajectoire n’est ni réaliste, ni souhaitable.

En tous cas, ce n’est pas la refondation du système de santé que le CHFO entend défendre.

  • Nous cadres de direction, devrons veiller à des trajectoires de retour à l’équilibre malgré l’effet ciseau évident
  • Nous cadres de direction, devrons assurer la permanence des soins malgré la pénurie des personnels médicaux et soignants
  • Nous cadres de direction, devrons assumer les recompositions de l’offre de soins sur le territoire dans le cadre d’une planification régionale de moins en moins lisible
  • Nous cadres de direction, devrons éviter des vagues dans nos établissements grâce à un dialogue social innovant,
  • Nous cadres de direction, devrons accentuer le partage de la décision avec les autres catégories professionnelle tout en étant les seules à devoir assumer devant les juridictions pénales et financières.

Chers collègues, nous cadres de directions, devrons maîtriser le « en même temps ».

Heureusement, notre attachement au service public hospitalier, nos valeurs, notre professionnalisme et notre engagement sans compter les heures permettent de tenir à flot nos établissements, abimés par les années de rigueurs suivies de la crise épidémique.

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