Les actualités

Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

L’ANFH recrute un(e) directeur(rice) adjoint(e) en charge des ressources humaines et affaires financières

Consulter la fiche de poste

Les candidats doivent obligatoirement constituer un dossier type accompagné de leur CV. Le dossier type peut être retiré au secrétariat de la Direction Générale de l’ANFH, auprès de Madame Sinthuka
THAYANANTHAN s.thayananthan@anfh.fr, tél: 01 44 75 68 55,

La date limite pour déposer les candidatures est fixée au mercredi 8 mars 2023.

L’ANFH recrute son délégué régional Guyane

Consulter la fiche de poste

Les candidats doivent obligatoirement constituer un dossier type accompagné de leur CV. Le dossier type peut être retiré au secrétariat de la Direction Générale de l’ANFH, auprès de Madame Sinthuka
THAYANANTHAN s.thayananthan@anfh.fr, tél: 01 44 75 68 55,

La date limite pour déposer les candidatures est fixée au 14 mars 2023.

Gouvernance hospitalière : le Titanic s’enfonce et la croisière s’amuse !

Nos établissements sont au bord du naufrage : double pénurie médicale et soignante qui oblige à fermer des lits et à jongler en continu avec le tableau des gardes et astreintes, SAU /Centre 15 saturés, absence de visibilité complète sur les modèles budgétaires, devenir très incertain des services qui fonctionnent exclusivement avec de l’intérim, perte d’attractivité pour des personnels qui ne veulent plus travailler le WE et la nuit…), etc.

Dans un tel contexte, la lettre de mission BRAUN / BAILLE-CLARIS est un coup porté à tous les directeurs d’hôpital et à tous les Présidents de CME qui résolvent au quotidien les nombreuses difficultés que doit affronter l’hôpital public, et ce depuis des années. Drôle de reconnaissance après ces trois ans de crise sanitaire.

C’est une initiative qui ressemble fortement à une tentative de diversion alors que les vrais problèmes de l’hôpital sont ailleurs, financiers et en termes d’attractivité des ressources humaines.

L’idée de binôme ou tandem, laisse penser que le problème de la gouvernance hospitalière est entre le directeur et le PCME alors que chacun sait que la gouvernance hospitalière est beaucoup plus complexe, et doit notamment inclure le directeur des soins, le Doyen dans les CHU etc.

Ce débat éternel sur la gouvernance est vain car dans la majorité des hôpitaux il y a une bonne entente des différentes parties prenantes qui savent que la coopération et la concertation sont les conditions du succès.

Cette lettre de mission est abracadabrantesque. Qui peut croire un seul instant à la viabilité et à l’opérationnalité du tandem décrit ! Un tandem qui postulerait ensemble, qui muterait ensemble, qui partagerait une même responsabilité, qui porterait un même projet, qui déciderait de tout en tout lieu et en tout temps, qui serait révoqué ensemble…

Non décidément, cet « Avatar 2 » de la gouvernance s’annonce plus comme un mutant stérile :  jumeaux siamois, hydre à deux têtes ou amphisbène, qui ne pourra jamais avoir d’existence juridique… Si seulement on trouvait assez de candidats médecins pour s’unir avec des directeurs, officiellement qualifiés d'”administratifs” dans une lettre de mission à la syntaxe largement bâclée ?

Accessoirement, si on veut créer ces postes de directeurs médicaux dans nos 680 hôpitaux, cela va représenter un coût minimal de 140 millions d’euros.

Le seul binôme viable est le binôme actuel Directeur/Président de CME. Il est certes imparfait mais toute la gouvernance hospitalière s’est construite autour de lui. La circulaire CLARIS nous a même demandé de le renforcer et de le consacrer il y a à peine une année. Et on veut le casser pour partir à l’aventure dans le pire des moments. Si on voulait démotiver définitivement ceux et celles qui tiennent encore un peu le système public hospitalier, on ne s’y prendrait pas autrement.

Dans le passé ancien et récent, il s’est toujours trouvé des esprits imaginatifs, y compris chez d’ex collègues, pour inventer la potion magique de la gouvernance, avec en  point commun leur méconnaissance ou leur absence du terrain…

Déjà, il circule les scénarii les plus farfelus pour répondre avec zèle à la diversion gouvernementale. Pas étonnant quand on annonce une nouvelle réforme, sans en définir les objectifs ni les difficultés qu’elle doit résoudre.

La seule raison invoquée est que c’est une « bonne chose de travailler main dans la main ». Décidément, l’idéologie de la « douce gouvernance » c’est le degré zéro de la pensée managériale. Chaque jour c’est la réalité du « dur gouvernement » qui nous est opposée.

Pour le CHFO, cette nouvelle mission est une mesure de diversion.

On est en droit de demander si l’objectif n’est pas la casse pure et simple du service public dans le but de confier ses missions les plus lucratives à d’autres opérateurs. 

Pour le CHFO, ce n’est plus l’heure du « oui mais ».

Les conseils de surveillance, les directeurs, les PCME, les directeurs des soins et toutes leurs organisations doivent s’unir pour affronter les vrais défis et refuser ce nouveau chamboule-tout institutionnel.

Assemblée générale du CHFO – 5 avril 2023

L’Assemblée générale, plus haute instance de notre organisation, détermine la politique générale du syndicat et vote les résolutions. Ces orientations seront primordiales pour définir l’action du CHFO de court et moyen terme.

A l’issue de l’Assemblée générale, sera lancée l’élection pour le renouvellement des membres du Bureau national et du Conseil national.

C’est donc à un temps fort de notre démocratie syndicale que chaque adhérent est appelé à participer !

Qui peut participer à l’Assemblée générale ?

Comme son nom l’indique, elle est ouverte à tous les adhérents à jour de leur cotisation. Les adhérents au prélèvement sont considérés à jour et automatiquement inscrits.

L’objectif est d’avoir un maximum de participants et des représentants de toutes les régions et catégories. Un adhérent empêché peut donner mandat à un autre adhérent de sa région.

Modalités pratiques

L’Assemblée générale se déroule le mercredi 5 avril 2023, à Paris :

Hôpital Saint Antoine

Amphithéâtre CAROLI

Accueil à partir de 9H

Ouverture des travaux à 9H30, fin à 17H30

Pour ceux qui le pourront, un repas convivial, est organisé le mardi soir sur Paris (voir formulaire d’inscription envoyé à chaque adhérent)

Si vous n’avez pas reçu l’appel à inscription, contactez nous : permanence@chfo.org

CCN : demandez le programme

Il s’agit de la première séance du nouveau mandat après les élections du mois de décembre.

A ce titre le CHFO n’oublie pas les propositions qu’il a portées lors de l’élection et le mandat qui lui est ainsi donné.

Bien sûr, ces propositions s’inscrivent aujourd’hui dans un cadre large, et en particulier avec le chantier ouvert par la transposition de la réforme de la haute fonction publique. Notre attente reste bien celle d’un protocole d’accord global pour les 3 corps de direction.

Voici donc les priorités du CHFO pour ce mandat.

L’accent est mis ici sur celles qui relèvent de la compétence du CCN, c’est-à-dire hors des questions strictement statutaires.

1/ engager résolument le redressement démographique des 3 corps de direction.

La séance du CCN du 27 janvier doit examiner les données statistiques à la fin 2021. Ce sera l’occasion de faire un nouveau point et de redire la nécessité de poursuivre un effort de recrutement et de formation massif. Il s’agit de préserver le fonctionnement de nos établissements et nos conditions de travail.

A ce titre le CHFO demande que soit réalisée dès 2023 la cartographie des emplois des 3 corps de direction ; le travail a été commencé pour les directeurs de soins mais il demande à être approfondi et la méthode doit être rapidement généralisée ; c’est un point de départ pour tout travail de GPMC.

En parallèle, la promotion des métiers passe aussi par un renforcement de tous les dispositifs de préparation aux concours et de la promotion professionnelle ; le tour extérieur doit être réformé.

L’attractivité implique aussi d’améliorer les conditions de vie et de revenus pendant la formation à l’École.

Le CHFO demande aussi que soit clarifiée la compétence du CNG vis-à-vis des contractuels recrutés dans le creux démographique de nos corps. Si l’Etat a décidé qu’ils sont électeurs au CCN, cela doit se traduire par des droits concrets. Par ailleurs il faudra envisager de mettre en place un dispositif d’intégration et d’adaptation comme cela s’est fait pour d’autres corps.

2/Restaurer l’attractivité en compensant les contraintes

En effet, les contraintes de la permanence ne sont pas théoriques et ne sont plus assez valorisées, contrairement aux clichés qui prévalent dans certains cercles protégés.

Le CHFO demande une vraie évaluation de la charge, l’indexation de l’ICL, le droit d’option.

Pour préserver la vie personnelle et familiale : le CHFO demande que le CNG prenne ses responsabilités et travaille avec le CCN des recommandations pour organiser vraiment le droit à la déconnexion.

3/Promouvoir l’égalité professionnelle Femmes/Hommes

Si l’accès aux emplois supérieurs reste déséquilibré, les causes se situent en amont.

C’est pourquoi le CHFO demande :

  • Une action constante au niveau des jurys de concours, par exemple en formant « biais inconscients »
  • Une révision des conditions de mobilité en première partie de carrière
  • Le renouvellement régulier de l’enquête rémunération et la création d’un index égalité des directeurs de la FPH (rémunérations, emplois, formations)

4/Accompagner la carrière par la formation et le conseil

L’égal accès à la formation est un enjeu pour adapter ses pratiques et évoluer dans la carrière.

  • Le CHFO demande un état des lieux précis de la formation des directeurs et la mise en place de dispositifs mutualisés pour un égal accès.
  • Le CHFO demande la généralisation d’un entretien de carrière après 5 ans d’exercice et avant le retour de détachement.
  • Le CHFO demande un dispositif d’accompagnement et de suivi sur les postes difficiles pour éviter épuisement et instabilité sur les postes (demande en particulier de nos collègues de DOM-COM, mais pas uniquement).

5/Accompagner la carrière par la promotion

Les chefferies se raréfient et les organigrammes changent, les règles de carrière doivent s’adapter.

  • Le CHFO demande la révision complète des classements des emplois et des mécanismes d’accès pour améliorer les possibilités de promotion.
  • Le CHFO demande la prise en compte des emplois difficiles dans l’accès aux promotions et l’élargissement des emplois « GRAFables ».

6/Assurer la protection des directeurs

Face à la judiciarisation, face au directeur bashing, le soutien des pouvoirs publics n’est pas au rendez-vous.

  • Systématiser le déclenchement de la protection fonctionnelle avant que les dégâts ne soient faits ; nous demandons une LDG sur ce thème comme préconisé par le Conseil d’Etat dès 2018.
  • Consulter et prendre en compte les établissements de la FPH dans toutes les études d’impact de nouvelles réglementations et normes (ex : responsabilité des gestionnaires publics).
  • Organiser sans délai le conseil médical national pour les directeurs, mais au delà développer une véritable mission de maintien et de retour dans l’emploi des directeurs. A l’heure de la menace d’un recul de l’âge de départ, comment admettre que rien ne soit fait pour faciliter le retour après un CLM, un mi-temps thérapeutique,… Pour une fois, ne pouvons nous pas démentir l’adage des cordonniers mal chaussés et montrer un peu d’exemplarité.

7/Accompagner les situations individuelles

La mise en place du dispositif de signalement des difficultés d’exercice constitue un baromètre mais ne suffit pas.

  • Le traitement des situations doit être plus proactif, le CHFO propose l’intervention de pairs évaluateurs des situations, en amont des médiations.
  • Le CHFO demande la révision des conditions d’entrée et de sortie en recherche d’affectation ; ce doit être une assurance contre les accidents de carrière et non une sanction déguisée.

8/Accompagner la carrière par la mobilité

Les discours vantant la mobilité doivent être assumés

  • Organiser un vrai service de mobilité des cadres de direction par la coopération (CVthèque, conseil, rapprochement avec recruteurs, formation, aide à mobilité familiale).
  • Garantir les retours de détachement selon les modalités applicables dans les autres FP pour favoriser de vrais parcours de mobilité inter fonction publique. Le CNG s’est engagé à une LDG sur les questions de détachement, allons-y.

Le CHFO est au travail.

Qu’il s’agisse des statuts, des effectifs, des conditions de travail, de la santé, de la formation, il faut retrouver le chemin du progrès pour nos métiers.

Instance collégiale DH du 19 janvier 2023 : le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois suivants :
Emplois fonctionnels de Groupe II
  • Directeur du CH Victor Dupouy à Argenteuil (Val-d’Oise)

Emplois fonctionnels de Groupe III

  • Directeur du CH de Lunéville (Meurthe-et-Moselle)
  • Adjoint au directeur – GHU APHP Paris Seine Saint-Denis (Seine Saint-Denis)

Chefs d’établissements non fonctionnels

  • Centre hospitalier Camille Claudel à Angoulême (Charente)
  • Centre hospitalier de Privas (Ardèche)

Il n’y a pas eu de candidat pour le CH Camille Claudel.

Au total, 20 personnes se sont portées candidates sur les 4 emplois, dont 12 femmes et 8 hommes.

L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour les 4 emplois  ; elles comptent de 3 à 7 candidats.

Les emplois de Saint-Amand-Montrond et  de Camille Claudel à Angoulême seront republiés.

Les candidatures aux emplois publiés le 12 janvier 2023 seront examinés lors de l’instance collégiale du 23 mars.

Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO

Déclaration liminaire du CHFO

Cette première instance collégiale de l’année 2023 se déroule dans un contexte toujours aussi difficile pour nos établissements.

Cela explique peut-être ce que nous percevons comme une tendance à la diminution du nombre de candidatures sur les emplois supérieurs.

Mais surtout, ce qui l’emporte ce jour même, c’est la tourmente générée par le projet de réforme des retraites. Il ne viendra à personne l’idée que cela soit susceptible de résoudre la crise des métiers en tension : cela va à contresens des objectifs d’attractivité, à contresens du devoir de reconnaissance aux métiers de la première ligne. Et en tous cas, là aussi le contretemps est flagrant.

Nous savons que pour les cadres de direction, l’impact sera limité du fait de l’exigence de durée de cotisation. Il ne sera pas nul pour autant car nombre d’entre nous réalisent des carrières longues, et pour d’autres il sera interdit de « raccrocher » quand ils n’en peuvent plus, même avec une pension incomplète. A l’inverse, rien n’a été retenu sur la question de l’assiette de cotisations et du niveau de pension, alors que la gestion à coups de primes ne cesse de se diffuser.

Il faut le dire le niveau des pensions n’est pas à la hauteur de l’investissement humain tout au long de la carrière. Le CHFO a fait des propositions par exemple pour bonifier les périodes de crise sanitaire comme de vraies « campagnes ».

Le CHFO s’est clairement déclaré solidaire de l’action intersyndicale pour contester les a priori et les conséquences de cette réforme.

Par ailleurs, le CHFO n’a pas partagé l’enthousiasme de certains sur les annonces faites par le Président de la République le 6 janvier. Pour partie d’entre elles, il convient d’attendre des actes car elles ne sont pas nouvelles, et pour d’autres il est probable qu’elles ne contribuent pas à apaiser un climat tendu.

Vilipender les 35H vingt ans après, cela équivaut à utiliser un très vieux logiciel, et en réalité cela inquiète les professionnels.

Parlons plutôt des conditions de vie, de la question du logement, les établissements s’efforcent de prendre des initiatives mais cessons de dire que ce n’est pas une question de moyens.

Ensuite, relancer le sujet de la gouvernance est également complètement à contretemps. Sur ce thème, l’impression qui domine, c’est celui d’une compétition pour faire adopter plus de lois que sur le sujet de la sécurité ou de l’immigration.

La nouvelle image est celle du tandem. Signalons au passage que dans un tandem, il y a pilote, mais que sa caractéristique est surtout d’être plus lourd et difficile à manœuvrer…

Pendant que l’on annonce de nouvelles et longues palabres sur la gouvernance, notre ministère commence à peine à se préoccuper de la mise en œuvre de la nouvelle responsabilité des gestionnaires publics, ou de la mise en œuvre d’une loi Rist suspendue au mépris de notre Constitution.

Pour cette année, et pour les suivantes, qu’ils postulent ou qu’ils soient en poste, nos collègues attendent que les priorités soient remises à l’endroit et que l’on passe des paroles de soutien aux actes de soutien et de reconnaissance.

 

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REFORME STATUTAIRE DES CORPS DE DIRECTION : OBJECTIF 1er JANVIER 2024

Etaient également associés au rendez-vous le cabinet du ministre de la santé et de la prévention, la sous-direction RH de la DGOS ainsi que le CNG.

Lors du Conseil des ministres du 23/11/2022 le Ministre Stanislas GUERINI avait présenté les textes relatifs aux administrateurs de l’Etat. Il avait aussi déclaré vouloir une déclinaison adaptée de cette réforme pour les deux autres versants de la fonction publique et ce dès 2023. Aussitôt après les élections professionnelles et fort du mandat qui lui a été ainsi donné, le CHFO avait sollicité cette rencontre avec le Ministre.

La position du CHFO est connue : il faut un protocole d’accord global pour les actuels 3 corps de direction de la FPH. La transposition de la réforme pour le versant hospitalier doit être rapide compte tenu de l’urgence à restaurer l’attractivité de nos métiers de direction.

Il s’agit de répondre de manière lisible et efficace à la nécessité de reconnaitre « à niveau » les responsabilités et compétences des collègues.

Les annonces du Cabinet :

  • La nécessité « d’y aller rapidement »
  • La conscience d’une forte attente du terrain
  • La validation par les ministres de cet objectif prioritaire pour 2023. La cible est une mise en œuvre au 1er janvier 2024.

Pour la DGOS, il est important de mener une réforme ambitieuse et cohérente, avec l’objectif de proposer du positif à tous les corps de direction, en tenant compte des spécificités de la FPH.

Plusieurs principes à l’œuvre du côté des administrateurs de l’Etat présentent des points d’ancrage des travaux à venir :

  • Linéarité de la carrière
  • Nouvelle définition et pyramide des emplois fonctionnels
  • Améliorations sur le plan indiciaire comme indemnitaire.

Engagement a été pris de nous adresser un calendrier et la méthode de travail d’ici la fin du mois de janvier 2023. Nous vous informerons.

Le CHFO a insisté sur les points d’attention suivants :

  • Que du côté de l’administration, les acteurs de la concertation soient réellement mandatés et engagent la parole de l’Etat, de sorte à ne plus reproduire les effets bureaucratiques rencontrés auparavant.
  • Que les points fondamentaux de la réforme soient arbitrés pour être annoncés dès cet été, au moment des concours, et donner ainsi un signal positif et rapide aux entrants et candidats,
  • Que le périmètre intègre tout le champ sanitaire et médico-social, ainsi que les 3 corps de direction.
  • Que le calendrier soit respecté

Les objectif et attentes du CHFO :

  • des perspectives d’évolution tout au long de la carrière avec une évolution plus rapide en début de carrière
  • un cadre simple avec un seul décret statutaire et un décret sur les emplois supérieurs
  • un déroulement plus souple qui s’adapte à la diversité des parcours et des profils.

LE CHFO vous informe depuis le mois de novembre 2022 et alerte sur l’urgence de cette réforme

Le CHFO sera force de propositions pour valoriser nos carrières, en transparence avec vous.

Et en attendant ? Quel tableau d’avancement 2023 ?

La notion de taux de promotion est effacée du statut des administrateurs de l’Etat et le sera de notre futur statut, si les ministères honorent leur engagement.

Donc la question se pose du tableau d’avancement 2023 à la HC des DH. Le ministère nous annonce vouloir adresser un signal positif aux directeurs d’hôpital. Le CHFO a redit l’ineptie de la mesure et son caractère injuste pour de nombreux collègues depuis sa mise en place 2021.

Pour le CHFO, tous les collègues proposés et remplissant les conditions doivent pouvoir être promus à la HC dès 2023, ce qui revient à un gel de la mesure. L’heure n’est pas aux signaux faibles.

Point d’étape sur le CHESP

Le Cycle des hautes études de service public a également été évoqué. Le cabinet du ministre a réaffirmé le principe de l’ouverture aux 3 versants de la FP en justifiant la réduction du nombre de places pour les hospitaliers par une diminution globale de la promotion et le besoin d’inclure les doctorants.

Pour autant il a bien été dit que la DIESE (Direction interministérielle des emplois supérieurs de l’Etat) gère en priorité la haute fonction publique de l’Etat. Pour le CHFO, c’est bien là toute l’ambiguïté du dispositif, en particulier son rôle ou non pour la constitution de viviers pour les emplois hospitaliers. Bilan, processus de sélection, souveraineté du jury ont été discutés. Une évaluation s’impose rapidement, non seulement sur le cycle lui-même, mais surtout sur l’usage qui en est ou sera fait.

Tandem

Enfin, si le sujet n’était pas inscrit à l’ordre du jour, il nous a été indiqué que la concertation sur la gouvernance des établissements allait être lancée ce semestre. Cette concertation est malheureusement bien plus fréquente que celle sur nos carrières et conditions d’exercice. A un tel point que cela rappelle le refrain d’une célèbre chanson écrite par Serge Gainsbourg :

«Tandem
Autant d’M
Parfois ça brille comme un diadème
Toujours le même thème
Tandem
C’est idem
Bientôt le crash
I don’t know when »

Pour le CHFO, l’ouverture de ce nouveau chantier est en complet décalage avec nos réalités :

  • la mise en œuvre des préconisations du rapport CLARIS est en cours et non évaluée
  • La question de la responsabilité des gestionnaires publics tarde gravement à être traitée par notre ministère

Retraites : NON à cette réforme injuste et brutale !

Mardi 10 janvier 2023, Élisabeth Borne a officiellement annoncé la teneur exacte du projet de réforme des retraites. Malgré une opposition de la majorité des Français et de l’ensemble des organisations syndicales, le gouvernement persiste dans sa volonté d’imposer une réforme injuste et inefficace.

Parmi les mesures annoncées figurent le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans, accompagné d’une accélération de l’allongement de la durée de cotisation (43 annuités, soit 172 trimestres en 2027 au lieu de 2035 comme initialement prévu par la loi Touraine). Ces mesures obligeront les salariés à travailler plus longtemps, alors même qu’un salarié sur deux n’est déjà plus en emploi au moment de liquider sa retraite .

Dans notre contexte actuel de crise des métiers de santé, c’est un véritable choc d’anti-attractivité qui viendrait s’ajouter.

Cette réforme passe sous silence ses effets sur la détérioration de l’état de santé des salariés contraints désormais à travailler plus longtemps. Pour les métiers dont la pénibilité est reconnue par la catégorie “active”, le droit au départ sera aussi reporté de 2 ans, de 57 à 59 ans. Pour les cadres hospitaliers, la réforme interdira à ceux qui n’en peuvent plus de partir avant 64 ans, même avec une pension incomplète. C’est à une véritable explosion des CLM, CLD et invalidités qu’il faut s’attendre.

Par ailleurs, le contexte économique et social, ne justifie pas l’urgence d’une réforme. Le régime de retraites sera excédentaire de 3,2 milliards d’euros cette année et devrait connaitre un déficit projeté de 12 milliards d’euros pour 2027. Un déficit qui ne met nullement en péril le système actuel. D’une part ce déficit représente à peine 3% des dépenses annuelles de retraite et moins de 0,8% du PIB. D’autre part, le COR prévoit par la suite un retour progressif à l’équilibre .

En justifiant une réforme sur la base d’une dynamique non contrôlée des dépenses des retraites, le gouvernement admet implicitement n’avoir aucun autre fondement qu’idéologique. Il exclut ainsi délibérément l’option d’un financement par l’octroi de ressources complémentaires. Pire encore, il élude l’enjeu de l’accroissement du taux d’activité et particulièrement celui des seniors.

Pourtant, une réelle politique en la matière génèrerait de facto les ressources nécessaires pour pallier tout besoin ultérieur de financement des retraites.

Contre ce projet de réforme injuste et inefficace, les cadres hospitaliers FO répondent présent à l’appel intersyndical pour une première journée de grève et de manifestations le 19 janvier 2023.

Le 19 janvier, pas de bande à part des cadres, déclarez-vous gréviste solidaire.
Sans attendre, signez la pétition de l’intersyndicale :

DS : promotion à la hors classe 2023

Le CHFO a participé lundi 9 janvier à la séance préparatoire pour le tableau d’avancement à la hors classe des Directeurs des soins.

Grâce à un réexamen attentif des dossiers, il a été possible de faire passer le nombre de promus de 45 dans la proposition initiale du CNG, à 49 dans le tableau publié, 

En particulier, nous avons fait constater au CNG que le périmètre d’intervention de nos collègues DS étaient de plus en plus large, sans que cela soit toujours acté au niveau de l’organigramme de Direction, empêchant par ce biais d’inscrire une mobilité , condition nécessaire pour l’accès à la Hors Classe.

Il a été acté que la LDG sur la promotion serait révisée afin de considérer comme mobilité un période d’intérim égale ou supérieure à six mois, ce qui constitue une prise en compte de la situation tendue sur nos emplois.

Cette mesure a été mis en œuvre dès ce tableau d’avancement. 

Le CHFO est au travail pour défendre les directeurs des soins et ce travail paie.

N’hésitez pas à nous solliciter pour plus d’informations.

Consulter le tableau d’avancement.

Félicitations aux nouveau promus !

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DH : résultats des mouvements 2022-9 emplois fonctionnels et chefs

 

La publication comportaient 6 emplois dont 2 de groupe III et 4 non fonctionnels.

L’instance collégiale s’est réunie le 6 décembre 2022 pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG publie aujourd’hui la liste des 5 candidats retenus :

Résultats Mouvement 2022-9

Prochaines échéances :

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés en novembre sont examinées le 19 janvier, en instance collégiale.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)
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