Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

19 OCTOBRE confirmé : amplifier la mobilisation !

Le rendez-vous organisé le 10 octobre par les représentants des ministres de la fonction publique et de la santé n’apporte pas les clarifications attendues.

Ce que nous avons appris :

  • Le retard pris ne permet plus une réforme applicable au 1er janvier 2024.
  • L’objectif serait de présenter les textes concernant les DH au conseil supérieur de la fonction publique hospitalière de décembre 2023. Il s’agit de la transposition de la réforme de la haute fonction publique incluant la refonte des carrières et des grilles ainsi que le nouveau régime indemnitaire RIFSEEP.
  • Les “mesures” concernant les DS et D3S seraient prises début 2024. Ces mesures n’engloberaient pas le passage à un nouveau régime indemnitaire.
  • Les propositions émises le 3 juillet pour les D3S sont remisées et il y aurait un nouveau projet “un peu plus important”.
  • Des groupes de travail seraient relancés en novembre.

Les arguments ministériels ont été changeants au cours de la réunion : s’agit-il d’une conception restreinte de la transposition (comme l’a entérinée le SMPS dans sa déclaration), ou bien s’agit-il d’un manque de temps pour mener en un an l’ensemble du chantier comme cela nous a ensuite été déclaré.

Toutes les organisations présentes ont demandé la synchronisation des réformes pour les 3 corps, pour des nécessités de cohérence.

Nous avons souligné notre refus d’une réforme à la hache alors que de nombreux points restent à clarifier, y compris pour les DH malgré un dossier plus précis en juin. Le rythme de travail n’est pas à la hauteur des enjeux.

Nos conclusions :

Nous n’avons pas de clarification sur le positionnement à venir des D3S et des DS dans le cadre de la haute fonction publique. Soit les ministères tâtonnent, soit ils avancent masqués.

Nous n’avons pas d’explication logique à la dissociation des régimes indemnitaires des trois corps, qui ont toujours été conçus en cohérence.

Le “coup de gueule” du 3 juillet a provoqué une première inflexion, les hésitations face à la mobilisation des élèves et des collègues en poste sont patentes.

C’est le moment d’enfoncer le clou !

L’intersyndicale s’est réunie à l’issue de l’entrevue. Elle maintient son appel à grève  et manifestation à 11 heures devant le ministère de la Santé et de la prévention le 19 octobre à Paris, point de rendez-vous au 20 avenue Duquesne.

L’appel commun ici

La mobilisation doit être la plus massive possible pour que nous soyons entendus et reconnus.

DH – D3S – DS doivent se faire respecter

Pour vous déclarer gréviste :

Modèle de courrier

Le préavis de grève déposé par le CHFO

Personne ne fera le décompte des grévistes à notre place, participez à notre recensement :

Répondre au questionnaire

Au moins autant que leurs aînés, car il y va de l’avenir de nos métiers, les élèves fonctionnaires de l’EHESP sont fortement mobilisés.

Pour permettre à un maximum d’élèves de se rendre sur Paris le 19 octobre prochain, une caisse de grève a été créée à leur seule initiative.

Exprimez votre solidarité en contribuant à cette cagnotte, et en la rediffusant ! 

Vous voulez une information ou un conseil pour venir manifester :

01.47.07.22.34

permanence@chfo.org 

JOURNEE DE MOBILISATION DU 19 OCTOBRE 2023

La transposition de la réforme de la haute fonction publique est en panne !

A l’aune des réticences et silences qui nous sont opposés, l’heure est maintenant à la mobilisation pour faire entendre nos revendications. A cette fin, nous avons appelé chaque directrice et directeur, en formation ou en activité, à participer à une journée de grève et à manifester à 11 heures devant le ministère de la Santé et de la prévention le 19 octobre à Paris 14 avenue Duquesne. La mobilisation doit être la plus massive possible pour que nous soyons entendus et reconnus.

 

Votre avis compte et nous intéresse, alors n’hésitez pas à remplir le questionnaire :

Répondre au questionnaire

Au moins autant que leurs aînés, car il y va de l’avenir de nos métiers, les élèves fonctionnaires de l’EHESP sont fortement mobilisés.

Pour permettre à un maximum d’élèves de se rendre sur Paris le 19 octobre prochain, une caisse de grève a été créée à leur seule initiative.

Exprimez votre solidarité en contribuant à cette cagnotte, et en la rediffusant ! 

 

DH – D3S – DS doivent se faire respecter

Les corps de direction de la FPH ne sont plus le tiers-état de la fonction publique, exigeons une VRAIE négociation pour améliorer nos carrières et faire reconnaitre nos responsabilités.

Le préavis de grève déposé par le CHFO

Vous voulez une information ou un conseil pour vous déclarer gréviste

Vous voulez une information ou un conseil pour venir manifester :

01.47.07.22.34

permanence@chfo.org 

Temps fort N°1 : Qui dirige (vraiment) l’hôpital ?

 Qui dirige vraiment l’Hôpital ?

et plus largement les établissements

Marie-Anne DUJARIER

Marie-Anne DUJARIER est  professeure de sociologie à l’Université Paris Cité à UFR Institut Humanités Sciences et Société (IHSS), chercheure au  Laboratoire de changement social et politique (LCSP) et associée au LISE (Cnam / Cnrs).

Dans son intervention, elle présentera les résultats d’une recherche sur les nouvelles formes de management  qui sont à l’œuvre dans les grandes organisations et qu’on observe aussi  au cœur  des hôpitaux et établissements de la fonction publique hospitalière.   

L’idée est que ce qui traverse nos organisations  repose sur  un management par les dispositifs, désincarné, à distance, qui modifie profondément la division du travail d’encadrement et donc les tâches des  directeurs et encadrants. Evidemment, les choses ne sont pas si simples…Toutes une série d’occurrences en découle dans nos vies institutionnelles. Les fonctions des dirigeants s’inscrivent dans des réalités toujours  plus complexes. Cela    confère « au métier »  une dimension passionnante, certes , mais très couteuse en énergie  et en tensions.

Ce management dit « désincarné » oppose les tenants du « réalisme » économique à celles et ceux qui évoque sa contradiction avec le réel des soins, non sans risque pour les patients comme pour les salariés. Tout un programme.

Nous profiterons de l’expertise et du regard de Marie -Anne DUJARIER pour questionner ce qui se joue dans nos établissements, pour en saisir les ressorts  et mieux appréhender les effets en passant par la division du travail et  les « poussées sociétales » en matière de démocratie participative, souvent nommée de « proximité ».

Qui dirige (vraiment) promet d’être un  moment fort sur la base d’une participation  libre de paroles.

Marie -Anne  DUJARRIER a notamment publié récemment (sélection) :

  • Idées reçues sur le travail. Emploi, activité, organisation, 2023, Paris, le Cavalier Bleu, 240 p.
  • Troubles dans le travail. Sociologie d’une catégorie de pensé, 2022. Paris, Puf, 436 p.
  • L’activité en théories. Regards croisés sur le travail. Tome II. A quoi nous sert l’activité pour comprendre le travail contemporain ? Toulouse, Octarès, 355 p. avec Gillet A., Lénel P. (dir.), 2021. 
  • Les travailleurs du management. Acteurs, dispositifs et politiques d’encadrement, Toulouse, Octarès, Le travail en débats, Hors série. Avec Boussard V., Ricciardi F. (dir.). 2020
  • Travailler sur le travail. Histoire de vie et choix théorique. Clinique & Changement Social, Paris, L’Harmattan, (dir.), 2020. 

Une date :

Jeudi 16 Novembre 2023, de 09 h à 17h15

Un lieu :

Paris – le Cyclone 16 rue Vulpian dans le 13ème arrondissement, en proximité du métro « GLACIERE » ligne 6.

Un thème :

« Le pouvoir dans les établissements : Gouverner, Piloter, Diriger… Un management de l’impossible ? ».

Inscrivez –vous dès maintenant en quelques clics sur le site dédié, où vous trouverez l’ensemble des informations et modalités pratiques :

https://evenium.events/formation-directeurs-fph-chfo-2023/

Temps fort N°2 : l’hôpital géré par en bas, une utopie ?

 L’hôpital (géré) par en bas, une utopie ?

Yvan SAINSAULIEU

Yvan SAINSAULIEU est Professeur des universités, sociologue, université de Lille, IUT-GEA. Membre du Clersé (UMR 8019), chercheur associé au LACCUS, Institut des sciences sociales, Université de Lausanne.

Résumé de l’intervention d’Y SAINSAULIEU :

“Le problème du vécu des soignants à l’hôpital n’a fait que s’accroître depuis au moins 20 ans (j’ai publié Le malaise des soignants en 2003).

“Qu’on le nomme productivisme de soin, nouveau management public, passage à un système de santé à deux vitesses dans le cadre du creusement des inégalités sociales de santé, le résultat est le même : épuisement, grèves, fuite des professionnels de l’hôpital public.

“La réponse du gouvernement est soit l’incapacité (problème du numerus clausus pour les médecins et temporalité longue de la formation d’une relève médicale ; problème des vocations soignantes et de la difficulté d’en recruter ailleurs, comme l’essai en Espagne il y a quelques années), soit le refus politique de développer les services publics au nom du néolibéralisme.

“Ainsi, on a vu l’absence d’ouverture de recrutements titulaires supplémentaires infirmiers malgré la crise de la COVID, ainsi que la continuation de la fermeture des lits. En l’absence de réponses par le haut, nous prenons le parti de rêver un peu aux réponses par le bas : qu’est-ce que voudrait dire un hôpital davantage pris en charge par les soignants ? Comment penser la répartition des pouvoirs des métiers entre eux, avec les associations de patients, les citoyens intéressés à l’avenir de l’hôpital public ? Quels avantages et inconvénients résulteraient du principe d’un pouvoir accru des professionnels et des citoyens ?”

Nous profiterons de l’expertise et du regard d’Yvan SAINSAULIEU pour questionner ce qui se joue dans nos établissements, pour en saisir les ressorts  et mieux appréhender les effets en passant par la division du travail et  les « poussées sociétales » en matière de démocratie participative.

L’hôpital (géré) par en bas promet d’être un  moment fort sur la base d’une participation  libre de paroles.

Yvan SAINSAULIEU a notamment publié récemment (sélection) :

 

  • Octobre 2023 / Lausanne, C’est qui ton chef ? Sociologie du leadership en Suisse, codirection avec J-P. Leresche, Presses polytechniques universitaires romandes.
  • 2022 / Londres, Where Has Social Justice Gone? From Equality to Experimentation, codirection avec Emmanuelle Barozet, Régis Cortesero, David Mélo, Palgrave Macmillan. https://link.springer.com/book/10.1007/978-3-030-93123-0
  • Mars 2023 / “The discreet mobilisations of working-class and subaltern groups”, Introduction to special issue, with Julien Talpin, European Journal of Cultural and Political Sociology, Vol 10, n°1, p. 1-20.
  • Septembre 2022 / « Les agents de santé communautaire au Sénégal. Unité et segmentation d’un groupe semi-professionnel en milieu rural et péri-urbain », avec Abdoulaye Moussa Diallo, Sciences sociales et santé, vol. 40, n°3, p. 5-28.
  • Décembre 2021 / « Mobilisations soignantes par gros temps : quelle prise de risque organisationnelle ? », Point de vue, Revue française des affaires sociales, n°4, p. 97-109.
  • Août 2021 / “Over-mobilization, poor integration of care groups: the French hospital system in the face of the pandemic”, Forum for Social Economics, 1-13, p. 207-219. DOI: 10.1080/07360932.2021.1946706. Over-Mobilization, Poor Integration of Care Groups: The French Hospital System in the Face of the Pandemic

 

Une date :

Jeudi 16 Novembre 2023, de 09 h à 17h15

Un lieu :

Paris – le Cyclone 16 rue Vulpian dans le 13ème arrondissement, en proximité du métro « GLACIERE » ligne 6.

Un thème :

« Le pouvoir dans les établissements : Gouverner, Piloter, Diriger… Un management de l’impossible ? ».

Inscrivez –vous dès maintenant en quelques clics sur le site dédié, où vous trouverez l’ensemble des informations et modalités pratiques :

https://evenium.events/formation-directeurs-fph-chfo-2023/

DH : les CH de Saint-Nazaire, Savenay et Guérande recrutent

Vous pouvez consulter la fiche de poste au lien suivant :  fiche de poste

Pour tout renseignement vous pouvez contacter le secrétariat de direction : 02.72.27.89.02 . courriel : j.couvreur@ch-saintnazaire.fr

DH : actualisation de la liste des emplois fonctionnels

Par une décision en date du 13 septembre 2023, la Direction générale de l’offre de soins a mis à jour la répartition des emplois fonctionnels de directeurs des EPS.

La précédente version datait du 21 avril 2022.

Pour rappel, un arrêté du 14 octobre 2020 fixe le nombre total d’emplois fonctionnels  et leur répartition dans les 3 groupes.

Pour les emplois de chefs d’établissements (hors CHU-CHR), le nombre global est de 262 dont :

  • Groupe I : 17 (budget > 250M€)
  • Groupe II : 93 (budget > 125M€)
  • Groupe III : 152 (budget > 60M€)

La nouvelle liste a été élaborée sur la base des comptes financiers de 2020, avec la prise en compte des directions communes  au 23 juin 2023.

La nouvelle liste prend effet à la date de sa signature.

Elle comprend 254 emplois dont 17 de groupe I, 93 de groupe II et 144 de groupe III : Consulter la liste

Quelles évolutions ?

Cette liste a été élaborée à règlementation constante (cf. infra)

La mécanique des quotas par groupe fait que les seuils budgétaires ne sont plus respectés :

Pour le Groupe I, le dernier établissement de la liste atteint un niveau de  419,8M€ alors que le seuil des de 250M€.

Pour le Groupe II, le dernier établissement de la liste atteint un niveau de 201,8M€ alors que le seuil est de 125M€.

A l’inverse pour le groupe III, on compte seulement 144 emplois. Le quota de 152 n’est pas saturé faute d’établissements atteignant le seuil. Cela résulte du mouvement régulier de directions communes et de fusions  qui effacent des chefferies de la carte.

Quelles sont les principales modifications de classement des emplois :

Pour la deuxième année consécutive, la composition du Groupe I est inchangée. Peut-être que le syndrome de la grenouille et du bœuf atteint ses limites pour les plus gros établissements…

La frontière Groupe II / Groupe III est un peu plus chahutée. avec 2 établissements qui accèdent au groupe II (Sens et Bastia) et 2 établissements qui “retournent” en groupe III (Saint-Lô, Flers).

On note aussi trois autres entrées dans le groupe III : la direction commune Millau-Saint-Affrique, l’EPSM des Flandres, par sa sortie d’une DC, et le CH Drôme-Vivaret qui franchit le seuil budgétaire.

4 emplois de direction sont effacés du groupe III par l’effet de directions communes : Montluçon, Paray-le-Monial, Saint-Venant, Vitteaux.

Quelles perspectives ?

Cette actualisation de la liste des emplois devrait être la dernière à sa faire selon ces modalités.

En effet, lors des discussions sur la révision statutaire, la DGOS a annoncé qu’elle proposait plusieurs évolutions significatives :

  • application stricte des seuils budgétaires  pour le classement en groupes fonctionnels, c’est-à-dire sans sous quota par groupe.
  • simplification en seulement 2 groupes fonctionnels (par fusion des groupes II et III), mais relèvement du seuil budgétaire pour le groupe I (montants de 300 ou 400 M€ évoqués) ; le CHFO a demandé que ce dernier point soit revu puisqu’il neutralise l’effet positif de la réforme.
  • lissage des classements en se référant à la moyenne de plusieurs exercices budgétaires pour effectuer l’actualisation. Ce dernier point complique au contraire la procédure et paraît peu utile à partir du moment où il n’y a plus de quota par groupe ; ce sont les Directions communes qui font bouger le classement, plus que les comptes financiers, et cette nouvelle méthode aurait  pour effet de ralentir l’accès à un classement fonctionnel.

Par ailleurs, la transposition de la réforme de la haute fonction publique devrait modifier le mécanisme global des emplois fonctionnels ; il n’y aurait plus une grille de rémunération par groupe, mais un mécanisme de réduction des durées d’échelon dans le corps. La réduction serait modulée en fonction du classement de l’emploi (par exemple 12 mois au lieu de 18 mois pour les emplois les plus élevés).

Le CHFO vous tiendra informé des prochaines échéances et de l’accueil reçu par ses propositions d’amélioration.

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DH : avis de vacance d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements du 17 septembre 2023 (modifié le 23 septembre)

Le premier avis propose 9 emplois fonctionnels, 3 de groupe II et 6 de groupe III : consulter l’avis

Le second avis propose 4 emplois de chef d’établissement : consulter l’avis

Un avis modificatif du 23 septembre reclasse la direction du CH d’Aunay-Bayeux en emploi fonctionnel de groupe III (donc 10 emplois fonctionnels et 3 non fonctionnels). 

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 9  octobre 2023. Les candidatures reçues seront examinées lors de l’instance collégiale du 16 novembre 2023 pour arrêter les listes courtes. Les choix définitifs seront communiqués par le CNG le 21 décembre 2023.

L’envoi du dossier de candidature se fait uniquement par messagerie à : cng-MOBILITE.DH-CHEF-EF@sante.gouv.fr, avec copie au supérieur hiérarchique ; les documents composant le dossier sont transmis en pièces jointes au format PDF en utilisant France TRANSFER, téléchargeable sur : https://francetransfert.numerique.gouv.fr/upload

En complément de la publication de “l’offre d’emploi”, il est conseillé de consulter la fiche de poste complète. Aussi, nous vous invitons à télécharger les fiches de postes sur le site du CNG.

La prochaine publication d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements est programmée pour le 27 octobre 2023 et le 12 octobre prochain pour les emplois d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Instance collégiale DH du 14 septembre 2023 : le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois publiés le 6 juillet :
7 emplois fonctionnels de groupe II
  • Directeur du CH Eure et Seine et CH de Bernay  (Eure)
  • Directeur du CHI de Cornouaille Quimper (Finistère)
  • Adjoint au Directeur du CHU Toulouse et CH Lavaur (Haute-Garonne)
  • Directeur du CH Agen – Nérac et EHPAD de Puymirol (Lot-et-Garonne)
  • Directeur de l’EPMS d’Armentières, de Saint-André-lez-Lille et Saint Venant (Nord)
  • Directeur du Centre hospitalier de Dunkerque (Nord)
  • Directeur du CH Alpes Léman, HD Dufresne HD Reigner (Haute-Savoie)

6 emplois fonctionnels de Groupe III

  • Directeur général adjoint du CHU de Nice et CH de Tende (Alpes Maritimes)
  • Directeur du CH George Sand de Bourges et EHPAD de Saint Florent-sur-Cher (Cher)
  • Directeur du CH départemental de Castelluccio (Corse-du-Sud)
  • Adjoint au directeur des ressources humaines APHP (Paris)
  • Directeur du Centre national d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts (Paris)
  • Directeur général adjoint du CHU Amiens, CH Doullens, CHI Montdidier Roye (Somme)

8 emplois non fonctionnels

  • Directeur des CH de Saint-Affrique & de Millau (Aveyron)
  • Directeur du Centre hospitalier de Saint-Flour (Cantal)
  • Directeur du CH de Verneuil sur Avre, EHPAD de Rugles et de Breteuil (Eure)
  • Directeur des CH de Brioude, de Langeac, EHPAD de Paulhaguet et de Saugues (Haute-Loire)
  • Directeur du Centre hospitalier d’Avesnes sur Helpe (Nord)
  • Directeur du Centre hospitalier spécialisé de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône)
  • Directeur de l’EPSM de la Vallée de l’Arve La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie)
  • Directeur du Centre hospitalier Irénée de Bruyn (Saint-Barthélemy)

Au total, 89 personnes se sont portées candidates sur les 21 emplois, dont 23 femmes et 66 hommes.

L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour les 21 emplois  ; elles comptent de 1 à 8 candidats.

Les candidatures aux emplois publiés en septembre (date en attente) seront examinées lors de l’instance collégiale du 16 novembre.

Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO, et une synthèse des débats. Vous y lirez que plusieurs points importants sur le fonctionnement de l’instance et sur l’application des Lignes directrices de gestion ont été débattus.

Le CHFO en tirera toutes les conséquences et interviendra à nouveau pour une juste conciliation de l’intérêt général et de l’intérêt des collègues.

Déclaration liminaire du CHFO

Madame la Directrice générale,
Mesdames et messieurs les membres de l’instance collégiale,
Chers collègues,

Au-delà même de l’actualité sanitaire, cette rentrée restera marquée par les catastrophes naturelles et climatiques.

L’émotion est très forte en France après le tremblement de terre au Maroc. C’est particulièrement vrai dans nos établissements, et parmi les collègues, tant sont nombreux ceux qui ont des parents ou amis sur place.

A sa modeste échelle, le CHFO s’efforce de faciliter la mobilisation et l’entraide.

Je ne ferai pas ici la sinistre revue des incendies, tempêtes, inondations. Il faut cependant s’arrêter sur le niveau de préparation de nos établissements.

Ce n’est qu’un des aspects du problème mais les épisodes caniculaires de cet été montrent en tous cas l’énorme effort d’investissement qui reste à faire pour préserver des conditions de soins et de travail soutenables face au changement climatique.

Le travail de terrain engagé par les conseillers en transition énergétique devrait aussi être l’opportunité d’avoir une vue globale et synthétique des défis à relever sur les plans technique, économique et bien sûr environnemental. Ils sont certainement passionnants et mobilisateurs, même s’ils s’ajoutent à tant d’autres.

Alors l’hôpital pourra-t-il faire face ?

La posture institutionnelle aujourd’hui consiste à rassurer, : pas une semaine sans entendre que tout est sous contrôle, qu’il y a même une « embellie » (analogie climatique audacieuse, on en conviendra). Dans leur exercice, les collègues sont aussi conduits à endosser ce discours pour ne pas « désespérer Billancourt » …

Alors le représentant syndical est-il astreint à jouer les « Cassandres » par principe ? Non, il doit simplement être le porte-voix de ce que des collègues loyaux lui murmurent au creux de l’oreille. De plus les signaux d’alerte sont nombreux et corroborés par de multiples instances et institutions.

La situation budgétaire et financière des établissements se dégrade en accéléré.

Pour beaucoup, on atteint le stade des impayés, qu’il s’agisse des charges ou des factures d’énergie, avec des menaces de coupure, qui se sont même concrétisées sur des locaux spécifiques ou des logements !

La FHF réclame une revalorisation de l’ONDAM 2023 ; dès le mois de juin le Comité d’alerte soulignait que l’ONDAM ne couvrait pas l’inflation des établissements, que la couverture des mesures salariales 2022 n’était pas démontrée et qu’a fortiori toute mesure 2023 devrait venir en sus.

Donc nous y sommes. Et bien entendu, avec la dégradation des résultats, il s’ensuit une remise en cause de nombreux projets d’investissement, au nom de la soutenabilité, et souvent avec des critères doctrinaux hors sol. Certains collègues en viennent à regretter le COPERMO !

Ces alertes seront-elles entendues ?

Le gouvernement vient d’inscrire à l’ordre du jour d’une session extraordinaire du Parlement un nouvel examen de la loi de programmation des finances publiques 2023-2027 ; déjà rejetée une première fois, elle annonçait une trajectoire de l’ONDAM parfaitement incompatible avec les objectifs fixés pour l’hôpital et pour notre système de santé tout entier.

Alors, pour l’hôpital, une clarification est nécessaire dès les prochaines semaines, et pour les cadres hospitaliers c’est la condition d’un exercice cohérent qui sorte des faux-semblants.

Synthèse de la séance

Pour cette séance, Les représentants des directeurs comme les membres délibérants de l’instance collégiale disposaient des résultats du tour précédent pour élaborer des listes courtes en connaissance de cause. Les participants ont été unanimes pour demander que la situation de chevauchement entre choix ARS et sélection en instance collégiale ne se reproduise plus.

Nous attirons l’attention des collègues sur les conséquences pour leurs candidatures : pour le CNG, la candidature d’un collègue déjà retenu sur un poste est automatiquement écartée des listes courtes sur le tour suivant.

Un autre point doit être souligné : le CNG s’est donné comme orientation de ne pas shortlister un candidat plusieurs fois sur le même mouvement. Il l’admet cependant pour contribuer à l’objectif de nominations équilibrées femmes-hommes ou pour faciliter le retour de postes en DROM COM. En tout état de cause, l’expression de vos priorités en cas de multi-candidature devient essentiel.

A l’examen d’une situation, a été à nouveau débattu le critère de la LDG qui écarte des candidatures sur emploi fonctionnel les collègues qui occupent déjà un emploi fonctionnel depuis moins de 3 ans. Le CHFO a rappelé son désaccord sur l’extension de cette règle aux emplois fonctionnels d’adjoints. Notre syndicat récuse comme les autres la logique de spoilsystem pour les adjoints, mais en l’occurrence la règle en question punit surtout celui qui en serait victime.

Pour une autre situation, il a été question de la priorité donnée au rapprochement de conjoints (art L512-29 du CGFP). Le CNG demande que le candidat fasse part de ce motif dès l’envoi de sa candidature, sans qu’il soit nécessaire de l’inscrire dans sa lettre de motivation.

Enfin, bien sûr, l’instance collégiale a été le lieu d’une longue discussion sur la liste courte pour le CHNO des QUINZE-VINGTS. Son inscription à l’ordre du jour résulte de l’annulation pr le Tribunal administratif de la nomination antérieure et de l’injonction faite au CNG de reprendre la procédure (cf notre communiqué).

L’article 18 du règlement de l’instance collégiale impose la confidentialité sur les documents remis à l’instance ainsi que sur les débats et positions prises par les membres. S’agissant des principes d’application de nos règles communes, et sans considération de personnes, le CHFO vous informe de sa position : il s’est opposé à ce qu’il soit à nouveau dérogé à la Ligne directrice de gestion. Après l’instance collégiale, les personnalités qualifiées nous ont confirmé adresser ce jour leur démission collective.

Face à la persistance dans l’erreur, vous pourrez compter sur la persévérance du CHFO pour défendre vos droits.

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DH : résultats du mouvement 2023-4 emplois fonctionnels et chefs

La publication comportait 15 emplois, dont 1 de groupe I, 7 de groupe II, 5 de groupe III et 2 emplois non fonctionnels.

L’instance collégiale s’est réunie le 13 juillet pour arrêter les listes de candidats présélectionnés.

Le CNG rend public la liste des candidats retenus pour 13 postes dont 6 femmes et 7 hommes :

Résultats Mouvement 2023-4 Emplois fonctionnels et chefs d’établissement DH

Prochaines échéances :

Les candidatures aux emplois fonctionnels et de chefs d’établissements publiés en juillet sont examinées ce 14 septembre, en instance collégiale. 

La communication des choix est attendue pour le 21 octobre.

Une nouvelle publication est annoncée ce jour pour les emplois fonctionnels et de chefs d’établissement.

La prochaine publication d’emplois d’adjoints est prévue le 12 octobre. 

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Solidarité avec le peuple marocain et avec nos collègues

Le terrible séisme qui a touché le Maroc dans la nuit du 8 septembre 2023 a provoqué l’émoi au sein des professionnels de santé en raison notamment de l’ampleur de cette catastrophe : près de 3000 morts ainsi que des milliers de blessés recensés à ce jour.

Le CHFO adresse un message de condoléances et de soutien aux familles endeuillées et à la population touchée par cette crise. Le CHFO exprime toute sa solidarité avec le peuple marocain, les professionnels de santé, la protection civile et l’ensemble des bénévoles engagés pour faire face à cette épreuve. Le CHFO se tient ainsi aux côtés des collègues marocains représentés par les centrales syndicales de l’UMT, l’UGTM et la CDT, travaillant au sein du Ministère de la Santé, de la Protection civile et plus largement les acteurs de la société civile marocaine. 

Les valeurs d’assistance humanitaire et de solidarité participent à atténuer l’immense douleur liée à ces vies perdues et brisées. C’est pourquoi le CHFO se tient à disposition de tous les professionnels de santé susceptibles d’aider le Maroc à surmonter cette catastrophe. Le CHFO apporte tout son soutien aux nombreux collègues médecins et paramédicaux de notre pays qui se sont rendus ou qui comptent se rendre prochainement au Maroc afin d’apporter leur aide et leur soutien.

Pour tout contact et offre de service N° appel solidarité Maroc – CHFO :

  • Didier HOELTGEN 06 04 13 26 00
  • Karim AMRI 06 40 67 66 49