Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

DS : avis de vacance d’emplois du 26 novembre 2023

Cette parution propose 3 emplois : Consulter l’avis

Pour obtenir les fiches de poste, vous devez vous adresser directement à l’établissement.

Le délai de candidature court jusqu’au 18 décembre 2023.

Une fiche de candidature, accompagnée du CV est adressée au CNG par voie électronique : cng-mobilite.dirsoins@sante.gouv.fr
Le dossier complet de candidature doit être adressé directement à l’établissement recruteur.

La prochaine publication est prévue courant janvier 2024 pour les emplois de directeurs des soins.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Le PLFSS 2024 bien loin du compte !

Après quelques années de quoi qu’il en coûte, revoilà un PLFSS en deçà des besoins à financer dans un contexte de reprise de l’inflation à un haut niveau alors que l’hôpital continue à être en crise même si le système hospitalier résiste grâce à la résilience de ses équipes.

La fragilisation financière s’ajoute à la crise d’attractivité

La crise de l’hôpital se manifeste par un manque critique d’attractivité de certains emplois (médecins, soignants, cadres, directeurs), un absentéisme préoccupant croissant du fait de l’épuisement des professionnels, une vague de départs sans précédent qui grossit d’année en année, des déficits qui se creusent sans perspective de vrai retour à l’équilibre, et une dette des hôpitaux qui s’accroît et freine l’investissement hospitalier plus que jamais pourtant nécessaire.

Sur le terrain la crise se traduit par des fermetures de lits de plus en plus nombreuses partout sur l’ensemble du territoire avec des fragilités plus marquées dans certains départements, des réductions subies dans les programmes opératoires faute de personnels IBODE, une fragilisation silencieuse du service public hospitalier avec des déports d’activité vers le privé quand l’offre privée existe ou des renoncements des patients aux soins quand l’offre publique est seule dans son territoire et n’est plus en capacité de répondre à la demande de soins.

Certaines disciplines sont plus que d’autres en difficulté : les urgences, la pédiatrie, la psychiatrie adulte et la pédopsychiatrie pour ne citer qu’elles. Mais sur le terrain on sait que bien des établissements peinent à recruter ou à retenir les professionnels de santé.

Le PLFSS 2024 n’apporte pas le choc d’attractivité attendu pour l’hôpital et renoue avec une logique comptable qui s’est pourtant montrée délétère lors de la crise sanitaire du Covid.

Les contradictions ministérielles

Alors que pour la fonction publique d’Etat le ministre Stanislas Guérini vante un budget 2024 (cf. PLF 2024) pour « relever le défi de l’attractivité » et permettre le « réarmement de la fonction publique » en annonçant un programme s’appuyant sur 3 axes : l’augmentation des rémunérations, l’amélioration des conditions de travail, et « la levée d’un certain nombre de verrous et d’entraves pour libérer les énergies ». Comme on aimerait que cette logique inspirât aussi Ségur dans son PLFSS 2024 !

Lors du congrès de la FEHAP le 16 novembre 2023, le ministre Aurélien Rousseau a lui-même reconnu que la provision de 750 M€ pour compenser l’inflation n’est pas suffisante et entendu la demande des établissements de « donner à tous les acteurs des éléments le plus vite possible de visibilité sur ce que la puissance publique sera en mesure de faire pour accompagner le choc inflationniste de cette année ». Mais au-delà des belles paroles, on attend des actes !

De son côté la FHF a demandé à la Première ministre la restitution de la sous-exécution de l’ONDAM et des crédits mis en réserve 2023 alors qu’une large part d’établissements publics de santé anticipent un déficit sur l’exercice en cours.

La valse des milliards

Bercy et la DSS nous objecteront certainement le niveau élevé de déficit de la branche maladie, projeté à -9,3Mds€ en 2024. C’est d’ailleurs sans compter les déficit des établissements ; l’annexe 6 du PLFSS l’estime déjà à 1,2Mds€ en 2022 pour les EPS, et admet 50% d’EHPAD autonomes déficitaires en 2022, sans publier de déficit global. Mais c’est aussi sans compter le niveau sans précédent des exonérations de charges, estimées à 72,7Mds€ tous régimes en 2022 !

 

Une certaine unanimité

Si le PLFSS 2024 peine à trouver une majorité au Parlement, l’ONDAM 2024 n’est pas loin de faire l’unanimité contre lui. Outre les fédérations d’établissements et les syndicats, ce sont toutes les caisses nationales de sécurité sociale qui se sont prononcées contre.

Pour le CHFO attaché à défendre notre service public hospitalier et vigilant au maintien de l’offre de soins dans tous les territoires, il est clair que le Gouvernement a pris des engagements financiers dans la loi de programmation des finances publiques qui sont en réalité incompatibles avec ce qu’il affiche par ailleurs en termes d’objectifs de santé publique, de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé ou d’attractivité des métiers de la santé.

C’est donc un PLFSS en trompe l’œil qui risque de passer en force une nouvelle fois avec le recours au 49-3, et une année 2024 qui sera bien difficile pour nos établissements publics, leurs équipes de direction et leurs personnels.

C’est en ce sens que le CHFO interpelle les parlementaires, pour que cesse le double discours et la fiction du « tout est dans l’ONDAM, tout est dans les tarifs ».

Suppression de l’AME : médecins et cadres hospitaliers solidaires

Lors de l’examen du projet de loi sur l’immigration, présenté par le ministre de l’Intérieur, le Sénat a adopté un amendement qui supprime l’AME pour la remplacer par un dispositif aussi absurde qu’inapplicable.

La Première ministre se déclare opposée à cette disposition, le ministre de la santé également. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités.

De toute évidence, ces déclarations ne rassurent pas les professionnels de santé, craignant un marchandage indigne.

Le Syndicat national des médecins hospitaliers SNMH FO appelle tous ses confrères à signer la pétition lancée par les Prs PELISSOLO et BALEYTE et intitulée « déclaration de désobéissance médicale ». (communiqué)

Le CHFO est solidaire de ces démarches. Les valeurs du service public hospitalier, les exigences de la santé publique rejoignent le code de déontologie. Aucune disposition législative ne peut venir interdire l’accès de nos établissements à un patient. C’est le refus de soins qui engagerait leur responsabilité pénale !

C’est pourquoi Cadres et Médecins hospitaliers sont en phase pour refuser un dispositif qui ne vise qu’à effrayer des patients dans le besoin.

Son principal résultat sera de creuser un peu plus le déficit des hôpitaux et de mettre en difficulté les établissements et services sociaux qui accompagnent les personnes sans titres.

Le projet de loi immigration en discussion au Parlement est le 29ème texte sur ce sujet depuis 1980 ! Il est présenté par le ministre comme “le plus ferme depuis 30 ans”. L’amendement AME n’est donc pas le seul recul envisagé. L’article 3 sur les régularisations, notamment sur les métiers en tension, multiplie les restrictions et constituera une véritable usine à gaz. 

C’est pourquoi Force ouvrière dans son ensemble dénonce l’intention de ce texte et appelle l’Assemblée nationale à la raison (le communiqué).

Instance collégiale DH du 16 novembre 2023 : le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois publiés les 17 et 23 septembre  :
1 emploi fonctionnel de groupe I
  • Directeur des CH de Verdun, St-Dizier, Bar-le-Duc, Vitry-le -François (Meuse)
3 emplois fonctionnels de groupe II
  • Directeur du CH Centre hospitalier de Douai (Nord)
  • Directeur des CH de Mâcon, CH de Paray, du Clunisois, de Tournus et 5 EHPAD (Saône et Loire)
  • Directeur de l’EPSM de La Réunion et du CH “Gabriel Martin” à Saint-Paul (La Réunion)

7 emplois fonctionnels de Groupe III

  • Directeur du Centre hospitalier Aunay-Bayeux (Calvados)
  • Directeur général adjoint du CHU de Dijon (Côte-d’Or)
  • Directeur du Centre hospitalier de Cambrai (Nord)
  • Directeur des CH du Puy-en-Velay, de Craponne-sur-Arzon et 3 EHPAD (Haute-Loire)
  • Directeur général adjoint du CHR de Metz -Thionville (Moselle)
  • Adjoint au directeur Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (Haut-Rhin)
  • Directeur général adjoint du Centre hospitalier universitaire de Pointe à Pitre (Guadeloupe)

3 emplois non fonctionnels

  • Directeur du Centre gérontologique départemental à Marseille (Bouches-du-Rhône)
  • Directeur du Centre hospitalier de Saint-Flour (Cantal)
  • Directeur des CH “G. Daumézon” à Bouguenais et CH “Bel Air” à Corcoué (Loire-Atlantique)

Au total, 70 personnes se sont portées candidates sur les 14 emplois, dont 18 femmes et 52 hommes.

L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour 13 emplois  ; l’emploi du GH Mulhouse Sud-Alsace est republié ; les listes comptent de 2 à 8 candidats.

Les candidatures aux emplois publiés le 31 octobre seront examinées lors de l’instance collégiale du 25 janvier 2024.

Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO,  et la composition actualisée de l’Instance collégiale qui siégeait pour la première fois dans sa nouvelle formation.

Déclaration liminaire du CHFO

Madame la Directrice générale,
Mesdames et messieurs les membres de l’instance collégiale,
Chers collègues,

Cette séance de l’instance collégiale revêt un caractère particulier, puisque pour la troisième fois elle accueille de nouvelles personnalités qualifiées.

Pour le CHFO, c’est l’occasion de rappeler dans cette assemblée, et pour les collègues qui nous liront, les origines de l’instance collégiale, et les objectifs, officiels ou non, auxquels elle répond.

L’instance collégiale a été créée dans la vague des textes d’application de la loi de transformation de la fonction publique du 6 aout 2019. Derrière l’objectif bien-pensant de réduction des rigidités, se met en œuvre une intention de marginaliser le rôle des représentants du personnel, avec en particulier l’effacement radical des compétences des commissions paritaires. Le Conseil d’Etat dans son avis sur le projet de loi ne s’y trompait pas en pointant le risque d’appauvrissement du dialogue social.

Dans cette vague, le comité de sélection pour l’accès aux emplois était balayé, frappé du péché originel du paritarisme. Place donc à l’instance collégiale, avatar du nouveau dispositif instauré pour les emplois de direction de l’Etat. La transposition intervient avec les articles 9 à 13 du décret 959 du 31 juillet 2020.

Peut-être en écho à la colère des collègues, le ministère valide la présence à titre consultatif de représentants des directeurs à l’instance. C’est ce qui fait que vous devez endurer mon propos aujourd’hui, propos lucide sur le poids et la précarité de cette place.

La loi du 6 aout 2019 introduit une autre mesure de compensation avec l’extension du dispositif des lignes directrices de gestion. Une fois de plus, l’avis du Conseil d’Etat sur le projet de loi situe parfaitement la place de cet instrument de droit souple, mais invocable devant le juge.

Il rappelle la nécessité d’organiser le principe d’égal accès aux emplois publics énoncé à l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Il souligne aussi le besoin de mieux prévenir le risque de conflit d’intérêts pouvant résulter de parcours professionnels plus fluides, il appelle à une doctrine accessible, permettant de rendre prévisibles les règles applicables.

L’instrument Ligne directrice de gestion est donc aujourd’hui essentiel pour le travail de l’instance. La LDG pour l’accès aux emplois adoptée en 2020 reprend pour l’essentiel les critères appliqués de longue date par le comité de sélection.

La dérogation décidée sur commande par le CNG début 2012, quelques semaines après l’adoption de la LDG, produit encore ses effets aujourd’hui.

Pour mémoire, dans sa première version, l’instance collégiale comptait 4 personnes qualifiées, à parité avec les membres de l’administration, mais il a été décidé depuis de ne plus s’encombrer avec les apparences.

Sans doute les personnalités qualifiées désignées en 2021, vos prédécesseurs, ont-ils accepté la mission avec la perception, voire l’assurance, que la décision de début 2021 était une incartade mais « qu’on n’y reviendrait plus ». Et c’est vrai qu’il a fallu 2 ans pour qu’on y revienne, mais comble de la provocation, ce fut sur le même emploi que la première fois.

J’imagine que cette fois, aucune promesse ne vous a été faite car, comme on dit, elle n’engagerait que celles et ceux qui l’écoutent.

La petite musique du passons à autre chose s’est faite entendre aussitôt après l’instance collégiale du 14 septembre. Et c’est donc délibérément que je m’y arrête aujourd’hui.

Passer outre serait faire fi du trouble créé par la décision, bien au-delà des 4 personnes qualifiées démissionnaires, mais auprès d’une grande part des collègues. Le trouble est majoré par la récidive des pouvoirs publics et de l’administration, après un jugement sévère du Tribunal administratif de Paris. C’est en vain qu’une personnalité qualifiée a appelé le 14 septembre à l’exemplarité.

En effet, en se pourvoyant en appel contre la décision du Tribunal administratif, et en contestant tous les moyens retenus par le juge, le CNG affiche une bonne conscience à toute épreuve et vous promet d’y revenir.

Mais ce cas particulier n’est qu’un épiphénomène et j’en reviens à mon propos introductif sur le sens des réformes engagées en 2019. S’agissant de l’encadrement supérieur, les grands objectifs de souplesse et de fluidité sont déclinés en nombre d’instruments modernes sur l’accompagnement des parcours, la promotion des talents, la constitution de viviers, etc. Tout cela permet au demeurant d’avoir les mains libres pour rendre des services et renvoyer des ascenseurs. Et quand il y a contradiction, on passe outre. C’est à peu près la définition du cynisme.

Ainsi, est-ce pour être moderne et fluide que l’on attend 4 mois pour publier 2 emplois de directeurs généraux de CHU ? Après tout, la publication d’un emploi, n’est-ce pas encore une rigidité qui ne fait pas assez appel à la performance relationnelle des collègues intéressés ?

La contagion du cynisme dépasse bien sûr notre petit microcosme, avec une bonne dose d’aveuglement face à l’approfondissement des fractures françaises, comme viennent encore de le mesurer le CEVIPOF avec la Fondation Jean Jaurès et l’Institut Montaigne.

A notre place, ne négligeons donc pas notre rôle pour préserver l’image du service public et de ses dirigeants.

C’est pour prendre part à ce rôle que nous restons :

Pour l’examen des candidatures aux emplois, nos alertes ou informations peuvent éviter des erreurs plus ou moins manifestes.

Nous sommes présents aussi pour faire le lien avec les débats en Comité consultatif national sur les LDG. Les lignes directrices peuvent légitimement évoluer, et nous avons déjà constaté et constaterons à nouveau ce besoin en Instance collégiale.

Il en va de même pour la bonne application du règlement intérieur de l’Instance et son évolution. Nous continuons à demander que l’Instance collégiale soit plus mobilisée sur l’impact de ses propres décisions ; ainsi la suite donnée à ses shortlistes devrait être discutée à chaque fois à l’instance suivante, dans un but d’amélioration.

C’est bien à cette modeste place et en toute lucidité que le CHFO participe à cette instance.

Nouvelle composition de l'Instance collégiale

Titulaires

Membres avec voix délibérative

 

      Suppléants

Représentants l’administration

  • Marie Noëlle GERAIN-BREUZARD
  • Alban NIZOU
  • Arnaud VIDAL
  • Christel PIERRAT
  • Philippe TOUZY
  • Florence GIRAUD

Personnalités qualifiées

  • Gérard COTTELLON
  • Nadiège BAILLE
  • Michel LOUAZEL
  • Michèle PORTAL

Membres avec voix consultative

  • Maxime MORIN SYNCASS CFDT
  • Catherine LATGER SMPS UNSA
  • Philippe GUINARD CHFO
  • Denis VALZER FHF
  • Lionel PAILHE SYNCASS CFDT
  • Corinne SENESCHAL SMPS UNSA
  • Richard DALMASSO CHFO
  • Quentin HENAFF FHF
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CHU : avis de vacance de deux emplois de directeur général

Le Centre national de gestion a mis en ligne :

Dans les deux cas, la date limite de candidature est le vendredi 17 novembre 2023.

les fiches de postes son également consultables sur le site du CNG.

Amérique latine : vacance d’un emploi de conseiller pour les affaires sociales

Le poste est basé à Brasilia et compétent pour la sous-région Brésil, Argentine, Chili, Paraguay et Uruguay.

Pour plus d’informations : consulter l’avis 

DH/D3S : vacance d’emplois du 24 octobre 2023

Le premier avis republie un emploi fonctionnel D3S : consulter

Le deuxième avis corrige la publication d’emplois d’adjoints du 12 octobre (2 intitulés de postes) : consulter 

Le troisième avis publie 10 emplois de DH adjoints : consulter

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

Grève du 19 octobre : dernière minute

“Faire grève c’est bien, le faire savoir c’est mieux”

C’est ce que nous ont exprimé beaucoup de collègues.

Sans doute interpellée par l’afflux de déclaration individuelles de grève dans les ARS, la DGOS vient seulement de leur diffuser les préavis déposés il y a deux semaines…

Le message invite à la mise en œuvre d’un service minimum si nécessaire !

Mais surtout il est annoncé qu’il sera demandé une remontée pour cette journée, un lien SolEn sera transmis prochainement. (aux DRH des établissements).

Donc veillez à être recensés par la DRH de votre établissement.

Si l’ARS n’a pas diffusé le lien d’enquête à votre établissement, vous pouvez nous le signaler.

Pour vous déclarer gréviste, voici un Modèle de courrier qu’il convient d’adresser à l’ARS pour les chefs d’établissement ou à ces derniers pour les adjoints. Vous pouvez comme certains le font déjà mettre votre syndicat ou le syndicat de votre choix en copie et participer au recensement en ligne de l’intersyndicale  Répondre au questionnaire

Temps fort N°3 : Gouverner, piloter, diriger…

 Enjeux de pouvoir, enjeux de partage : quel avenir ?

3ème temps fort, utile voire indispensable : la table ronde

Bien sûr, ; il sera question de lire le concept de « Pouvoir » non pas au sens sociologique mais bien dans sa capacité collective et/ ou négociée du « pouvoir d’Agir ! ».

Le regard expert et croisé des participants  permettra de ré-agir avec la salle pour nourrir le débat.

Quel partage possible ? Faut il partager encore et davantage ? L’enjeu de la performance-système est il bien saisi et orchestré entre le “pouvoir médical” et le “pouvoir dit administratif”.

Quatre personnalités de renom tant du secteur hospitalier et institutionnel que du champ de l’université ou des activités de Conseil, nous font l’honneur de venir dire et partager leur point de vue.

Isabelle RICHARD Directrice générale de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique.

L’approche de  « l’école » est  importante tant elle conditionne à la fois  des choix pédagogiques pour faire compétences chez les Directeurs et la légitimité  de la formation. Un  regard attendu parce que très pragmatique et aussi dynamique en matière de réflexion collective.

Christian BATAL Président d’Interface – Expert en management – Cabinet d’audit de conseil et de formation – Paris

Christian BATAL apportera  au débat son expérience au contact des grands corps de l’Etat, alimentée  par une expertise forgée par des années de conseil et d’accompagnement et de coaching de hauts responsables. La  GRH, la gestion des compétences, les courants managériaux qui traversent animent et parfois secouent les organisations, font partie de son  identité.

Yves SINTOMER, Professeur de sciences politiques, Université de Paris VIII. Membre de l’UMR Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA, …

C’est ici le versant recherche et compréhension des enjeux de sociétés. Comment les soubresauts récents dans la démocratie et dans la République sont présents et investissent  le champ de la Santé ? La société est partie prenante du Soin et de la protection. Les « gens » promeuvent ou influencent des modèles de gouvernance  en revendiquant  encore plus de place et de participation démocratique.

Marie Noëlle GERAIN-BREUZARD Directrice générale du Centre National de Gestion- CNG

Le Centre National de Gestion est lui aussi en capacité de dire sa lecture des tendances ou lignes de force , repérées dans l’accompagnement des collègues ou encore dans le cadre des trajectoires professionnelles de haut niveau.  Marie Noëlle GERAIN-BREUZARD  possède une grande expérience du management hospitalier notamment en CHU. Elle est par conséquent un témoin privilégié des contours du moment comme des évolutions récentes.

Une date :

Jeudi 16 Novembre 2023, de 09 h à 17h15

Un lieu :

Paris – le Cyclone 16 rue Vulpian dans le 13ème arrondissement, en proximité du métro « GLACIERE » ligne 6.

Un thème :

« Le pouvoir dans les établissements : Gouverner, Piloter, Diriger… Un management de l’impossible ? ».

Inscrivez –vous dès maintenant en quelques clics sur le site dédié, où vous trouverez l’ensemble des informations et modalités pratiques :

https://evenium.events/formation-directeurs-fph-chfo-2023/

Grève du 19 octobre : mode d’emploi

Après la réunion du 10 octobre et la confirmation de l’appel intersyndical, (voir notre communiqué) les questions sont nombreuses, parfois surprenantes mais toujours à propos ! « C’est la première fois pour moi, comment me déclarer gréviste ? » « Qui dois-je prévenir ? » « Va-t-on m’assigner ? » « J’ai des contraintes professionnelles mais je souhaite témoigner ma solidarité, comment faire ? »…

La priorité est d’être nombreux devant le Ministère pour être crédibles et toucher directement les décideurs politiques sur la situation de nos établissements, sur nos conditions de travail et sur le non respect d’un engagement politique, la transposition de la Réforme. Nous ne pouvons plus nous satisfaire d’avoir pour interlocuteurs des cabinets qui méprisent les directeurs.

Mais tous ne pourront se déplacer. En revanche il est possible de poser une journée, une demi-journée voire même une heure de grève pour être comptabilisé parmi les directeurs qui souhaitent que cessent cette spirale négative et délétère, engagée depuis trop longtemps maintenant.

Pour vous déclarer gréviste, voici un Modèle de courrier qu’il convient d’adresser à l’ARS pour les chefs d’établissement ou à ces derniers pour les adjoints. >Vous pouvez comme certains le font déjà mettre votre syndicat ou le syndicat de votre choix en copie.

Plusieurs collègues sensibilisent leurs élus en reportant un CA, un CS, un directoire pour venir manifester. D’autres invoquent des obligations professionnelles qui lient l’avenir de leur établissement. Aussi ils seront en grève mais présents au travail, reportant leur « jour d’absence » sur une autre journée. Ces initiatives sont courageuses et utiles !

Quid de l’assignation ? Elle n’est possible qu’en cas de service minimum fixé vous concernant ; sinon vous n’avez pas de délai obligatoire pour vous déclarer et gardez votre droit d’appréciation sur une éventuelle assignation. En principe les collègues s’entendent pour que l’un garde “la boutique”.

Les élèves de l’EHESP nous montrent l’exemple. Leur prise de conscience se traduit par une formidable mobilisation. Plus de 85% annoncent se déclarer grévistes, près de 50% seront présents devant le Ministère. Chacun peut leur témoigner sa solidarité en contribuant à leur caisse de grève, et en la rediffusant !

Personne ne se mobilisera à notre place. Renoncer aujourd’hui revient à signer un chèque en blanc sur le démantèlement du service public, sur la dégradation continuelle de nos conditions de travail. Si vous êtes satisfait d’exercer dans ces conditions, satisfait de constater le déclin de la qualité du service rendu, alors oui suivez ceux qui conseillent la colère en silence pour que rien ne change. Si non…. MOBILISEZ VOUS ! Il n’est pas trop tard.

IMPORTANT Le taux de participation ne sera sans doute pas relevé par les autorités. Participez à notre recensement : Répondre au questionnaire

Clin d’œil

Merci au SMPS de contribuer à populariser l’appel à la grève du 19 octobre.

Certains s’interrogent : pourquoi cette organisation prend la peine d’annoncer qu’elle n’appelle pas au 19 octobre, alors que tout le monde le sait ?

2 hypothèses de réponse :

  • Parce que les adhérents du SMPS posent la question de leur participation ?
  • Parce que le SMPS préfère revendiquer ce qui est déjà acquis et protester par des communiqués lyriques.

Après tout les deux explications ne sont pas incompatibles. Cela ne l’empêchera pas de crier victoire après coup, puisque chacun sait qu’il se refuse à toute démagogie.

En tout état de cause, soyer fiers de votre libre arbitre et vos droits. Personne n’a à dicter des lignes directrices de grève aux directeurs de la FPH !