Auteur/autrice : PGUINARD@dm1n

D3S : avis de vacance d’emplois de directeur adjoint ou directrice adjointe des 19 décembre et 20 décembre 2024

16 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés aux D3S de classe normale ou hors classe par lors de la 1ere publication : Consulter l’avis

2 emplois supplémentaires sont proposés lors de la publication de l’avis complémentaire du 20 décembre: Consulter l’avis

Les fiches de poste vont être mises en ligne par le CNG , sinon vous pouvez les solliciter auprès de l’établissement.

Les candidatures peuvent être adressées jusqu’au 9 janvier 2025 pour les postes proposés par le 1er avis et 10 janvier 2025 pour ceux figurant au second avis, au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-d3s-da@sante.gouv.fr

Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre et classées par ordre préférentiel.

Le dossier de candidature, composé du CV, d’une lettre de motivation et des 3 dernières évaluations, doit être adressé en parallèle directement aux chefs des établissements, où le candidat postule.

Les publications suivantes sont prévues le 4 février 2025  pour les emplois de chefs d’établissement, et le 5 février  pour les emplois d’adjoints. 

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DH :publication d’emplois fonctionnels, de chef d’établissement et de directeurs adjoints : avis du 20 décembre 2024

Le premier avis propose 5 emplois fonctionnels de groupe I,II et III : consulter l’avis

Le second avis propose un emploi de chef d’établissement : consulter l’avis

Le troisième avis propose 7 emplois de directeur adjoint : consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 10 janvier 2025.

Pour les candidatures reçues aux emplois fonctionnels et de chef d’établissement, elles seront examinées lors de l’instance collégiale du 27 février 2025 pour arrêter les listes courtes. Les choix définitifs seront communiqués par le CNG le 4 avril 2025.

  •  Pour les candidatures aux emplois fonctionnels et de chef d’établissement, l’envoi du dossier de candidature se fait uniquement par messagerie à : cng-MOBILITE-DH-CHEF-EF@sante.gouv.fr, avec copie au supérieur hiérarchique ; les documents composant le dossier sont transmis en pièces jointes au format PDF.
  • Pour les candidatures aux emplois de directeurs adjoints, l’envoi du dossier se fait auprès du chef de l’établissement concerné ainsi qu’au CNG par messagerie à:cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr 

En complément de la publication de “l’offre d’emploi”, il est conseillé de consulter la fiche de poste complète. Aussi, nous vous invitons à télécharger les fiches de postes sur le site du CNG

La prochaine publication d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements est programmée pour le 31 janvier 2025 et le 30 janvier prochain pour les emplois d’adjoints.

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Le poisson pourrit par la tête

Il y a quelques jours, France Stratégie, organisme placé auprès du premier ministre, publiait un rapport intitulé « Travailler dans la fonction publique – Le défi de l’attractivité ».

Par un cruel télescopage temporel, ce rapport était publié au moment où un gouvernement déjà finissant avait ouvert les vannes de tous les discours empreints de la haine du fonctionnaire.

A ce propos, on lira avec intérêt l’ouvrage de trois universitaires, Julie Gervais, Claire Lemercier et Willy Pelletier, consacré à « La haine des fonctionnaires ». L’ouvrage explore en particulier une question : « Pourquoi certains (hauts) fonctionnaires comptent-ils parmi ceux qui la répètent le plus ? ». Elle est de première importance, car l’adage d’Erasme est bien connu : le poisson pourrit par la tête.

Dans notre environnement, ne voyons-nous pas d’anciens hauts responsables hospitaliers vilipender un statut qui les fit rois ?

Le CHFO pour sa part défend sans complexe le statut, il n’a jamais cédé aux illusions du modernisme managérial qui s’apparente parfois à une dérive sectaire qui maltraite les collègues.

Le CHFO défend le statut pour ses membres et pour tous les hospitaliers. Il dénonce le recours abusif aux contractuels, car, comme l’illustre le recensement récent effectué par le CNG, ce recours s’est répandu dans des établissements qui manifestement ne sont pas les premiers frappés par un déficit d’attractivité géographique.

Le CHFO n’adhère pas plus aux concepts bullshit du management générationnel, qui insinue que le statut ne fait plus rêver les jeunes. Il n’a jamais fait rêver personne, on ne brûle pas des cierges devant l’autel du statut. Il s’agit de respecter une construction patiente de notre République et de ses révolutions, qui a défini le service public, le service au public avec les contraintes qu’il nous impose et les protections qu’il nous doit en retour.

Le CHFO ne refuse pas les adaptations du statut, il en a porté et en porte encore. Mais toujours il interrogera sur les finalités de chaque règle et de chaque réforme, dans le sens du progrès et de l’attractivité.

Alors, quels messages porte le rapport de France Stratégie ?

Tout d’abord un message d’alerte car « nous faisons face à une crise structurelle et durable qui menace nos services publics ». Les constats portent sur les postes non pourvus, la baisse des candidatures aux concours et la difficulté à fidéliser les agents. Tout cela trouve un large écho dans nos établissements comme pour les corps de direction de la FPH.

Il n’y a donc pas lieu de dénoncer nos discours de Cassandre, c’est une institution de l’Etat qui le dit !

Ainsi il faut balayer d’un revers de main l’idée que nous, comme d’autres, serions en train de défendre des privilèges.

Dans la comparaison avec le privé, on nous a asséné l’impératif d’égalité sur les jours de carence ; faut-il faire la balance avec le niveau de protection sociale complémentaire entre les groupes privés et nos établissements ? Nous sommes battus à plate couture.

Dans cette comparaison, on peut encore prendre l’exemple affligeant du CTI. Sa généralisation au secteur privé n’a pas fait un pli l’été dernier. Les agents des établissements publics du handicap ou de l’insertion attendent encore.

Parlons retraite. Les difficultés que connait aujourd’hui la CNRACL seraient-elles dues à un régime trop favorable. Certainement pas, puisqu’à la question posée d’y affilier les contractuels pour faire entrer plus de cotisations, il a tout de suite été répondu non, car ces derniers seraient perdants…

Le rapport délivre aussi un message d’action car « il existe plusieurs leviers mobilisables pour reconstruire l’attractivité de la fonction publique ». Il propose 3 grands types de leviers :

  • un discours de revalorisation de la fonction publique, (reconnaissance de la diversité et de la spécificité de ses missions et métiers, reconnaissance de son sens propre, le service de l’intérêt général dans une société en mutation) ;
  • une action pour mieux faire connaître les atouts de la fonction publique, pour déconstruire les perceptions erronées, et améliorer la transparence sur ses conditions d’exercice et la visibilité de ses carrières ;
  • une consolidation des avantages à travailler dans la fonction publique pour en faire des arguments d’attractivité.

Sur ce troisième volet, le rapport précise les pistes :

  • combiner la garantie de l’emploi avec des perspectives d’évolution et de progression,
  • valoriser les possibilités de maîtrise du temps de travail et de son organisation pour répondre à la demande de conciliation des temps professionnels et personnels,
  • renforcer la reconnaissance, y compris salariale, pour (re)donner les moyens aux agents de faire leur travail et de satisfaire leur volonté d’être utiles.

Reconnaissons qu’il est assez incroyable de lire cela, émanant d’une institution étatique début décembre 2024. Même s’il est un peu tôt, faisons le vœu que cela soit le signal d’un nouveau cap ce l’action publique.

Sur les déroulements de carrière, sur la conciliation vie personnelle/professionnelle, le CHFO a diffusé récemment les résultats de son enquête sur la mobilité. Il s’en dégage une réalité complexe, qui mêle l’intérêt et la diversité du métier, mais aussi le poids de la mobilité sur nos vies personnelles et familiales. Il faut admettre que cela peut faire fuir, que c’est un équilibre fragile qu’il faut sans cesse adapter : donner plus de visibilité, sécuriser les retours, etc. Mais quand on nous bassine sur cet incroyable privilège du logement par nécessité absolue de service, c’est le dégoût qui l’emporte.

Nous avons bien relevé que cette question de la mobilité est inscrite dans les priorités de la feuille de route du CNG, nous sommes prêts avec des propositions, et en articulation étroite avec l’amélioration et l’enrichissement des Lignes directrices de gestion.

S’il faut parler du levier salarial, nous avons plutôt des exemples d’inaction.

Pour les directeurs des soins, rien n’est plus irritant que d’entendre une nouvelle fois le discours « main sur le cœur » du caractère indispensable de ce métier, car aussitôt on distille l’idée que ce n’est pas qu’une question de salaire, ou pire on assène qu’il ne faut pas aligner sur les DH car c’est spécifique. Argument qu’il faut bien qualifier de « crasse » si l’on connait la grille des ingénieurs en chef. Avec de tels amis, les DS n’ont pas besoin d’ennemis.

Pour les D3S, on atteint le sommet des contradictions avec les beaux objectifs de lisibilité et de simplification. Nous constatons un degré inégalé de confusion entre statuts, métiers, structures. On occupe indifféremment des missions sanitaires ou médicosociales du CHU à l’EHPAD mais on doit conserver deux statuts, en attendant l’implosion inéluctable.

Pour nos trois corps globalement, l’absence de transposition de la réforme de la haute fonction publique est en train de creuser le fossé. Les semestres s’enchaînent avec la perte afférente en échelons.

Pendant ce temps, la DIESE réfléchit doctement à la prochaine étape de la réforme de la haute fonction publique, car « il y a un narratif à reconstruire », mais pour nous le narratif c’est celui « d’un jour sans fin ».

Tout cela serait-il anodin ? Pourtant, on nous signale que les concours 2024 de l’INSP ont battu un record historique d’inscriptions depuis la création de l’ENA. C’est donc étonnant, les postulants savent lire une grille indiciaire et indemnitaire…

La question des concours est d’ailleurs à l’ordre du jour du Comité consultatif national de ce 17 décembre 2024. Elle comprend une première dimension : combien faut-il recruter de directeurs pour répondre aux besoins de renouvellement des effectifs. Mais tout de suite surgit la seconde dimension : combien peut-on en recruter ? Pour pouvoir, nous y reviendrons dans cette séance, il faut s’en donner les moyens : calendrier des concours et de la formation, conditions à l’Ecole et dans les stages, postes proposés à la sortie de l’Ecole.

Le CHFO a élaboré ses propositions avec les élèves sortants, il souhaite la bienvenue aux entrants et les appelle à porter avec vigueur les revendications qui répondent aussi à l’intérêt général.

Publication d’emplois de DH adjoints : avis du 12 décembre 2024

 55 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés :

4 en Auvergne-Rhône-Alpes, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Bretagne, 4 en Centre-Val-de-Loire,  4 en PACA et Corse, 4 dans les DOM, 6 en Grand-Est, 4 en Hauts-de-France, 3 en Ile-de-France, 9 en Nouvelle-Aquitaine, 5 en Normandie,  6 en Occitanie, 4 en Pays de la Loire.

Consulter l’avis

Toute demande de communication de fiche de poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement de santé concerné.

Les candidatures sont à adresser jusqu’au 02 janvier 2025 :

  • au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr (CV, lettre de motivation),
  • au chef de l’établissement recruteur (CV, lettre de motivation, trois dernières fiches d’évaluation).

La prochaine publication est programmée le 20 décembre 2024 pour les emplois de chefs d’établissements et le 09 janvier 2025 pour les postes d’adjoints.

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CNRACL : la situation de notre régime de retraite

Dans le cadre du programme de travail du CHFO, et avant même qu’éclate ce que certains qualifient de « crise inédite » de notre Caisse de retraite, le Bureau National faisait appel à vous (cf. bulletin des adhérents de septembre 2024) pour contribuer aux réflexions  d’un groupe de travail consacré à la fin de carrière.

En introduction à ce travail, notre collègue  Jean-Pierre Cazenave, élu à la Présidence  de la CNRACL le 20 juin dernier a accepté de répondre à nos questions et de nous livrer son diagnostic au beau milieu de la tourmente.

Au-delà du brulot actuel de l’impact sur le budget de nos établissements de l’augmentation des cotisations patronales dès 2025, Jean-Pierre Cazenave nous a resitué la problématique et ses causes.

Son diagnostic est sans appel : « Sans solutions structurelles pérennes, un mur se rapproche de nous très rapidement ».

Des conclusions sur le constat et les causes de même nature que celles avancées par la mission commune  IGAS/IGF/IGA de mai 2024,  qui cite d’ailleurs à plusieurs reprises un rapport de la Cour des Comptes de 2016 , préfigurateur de ce que l’on pourrait qualifier aujourd’hui de « Chronique d’une crise annoncée «  plutôt que de situation de crise inédite…

1/Les données de base  pour comprendre 

La CNRACL, c’est la caisse de retraite des fonctionnaires hospitaliers(1/3) mais aussi des agents des collectivités territoriales (2/3). Elle ne dispose pas de personnels en propre, l’organisme gestionnaire étant la CDC. Son Conseil d’Administration est plutôt un Conseil de surveillance, les paramètres régissant les grands équilibres du régime dépendants exclusivement de mesures réglementaires. C’est donc bien l’Etat qui est à la manœuvre…

La CNRACL ne dispose que des ressources provenant de ses cotisations contrairement aux autres régimes où les cotisations représentent en moyenne 66% de leurs ressources

Fin 2023 :

  • des prestations versées à 1,3 millions de pensionnés pour 26 milliards d’euros(dont 2 ,7 milliards pour invalidité )
  • des cotisations prélevées à 2,2 millions de cotisants pour un montant de 24,4 milliards

Si seules les prestations vieillesse avaient été financées par les cotisations (soit 23,3 milliards d’euros), à l’équilibre, nous direz-vous  ?

C’est sans compter  sur ce que la CNRACL a  dû encore « mettre au pot » du dispositif de la compensation démographique inter-régimes.

Au motif réel d’un ratio démographique (rapport nombre de cotisants/nombre de pensionnés) beaucoup plus favorable pour notre régime que pour d’autres( 4 actifs pour 1 pensionné dans les années 80 ; moins d’1,5 actifs pour 1 pensionné aujourd’hui), ce sont au total près de 80 milliards d’euros qui ont été versés à ce titre depuis la mise en œuvre du dispositif en 1974 !

2/ Quelles solutions pour ne pas « aller dans la mur » ?

Jean-Pierre Cazenave a été très clair sur le fait que les mesures proposées par la mission commune sus-évoquée ne permettraient pas de rétablir l’équilibre…

Pour autant et  à ce stade, aucune des 6 mesures chiffrées n’a fait l’objet d’un arbitrage par l’Etat alors même qu’elles seraient susceptibles d’atténuer le déficit de 1,8 milliards en 2025 à 3,3 milliards en 2030.

Pour le CHFO ,Philippe Guinard a réaffirmé en conclusion de ce webinaire que face à cette situation, « on ne peut pas se contenter de dire en tant qu’employeurs qu’on ne veut pas payer cette augmentation de cotisations car il en va de la retraite de nos équipes et de nous-mêmes ! ».

Actif ou retraité, nous sommes tous concernés !

Pour participer au groupe de travail CHFO sur la fin de carrière : helene.thalmann@chfo.org

CAPN DH du 5 décembre 2024 : dialogue avec “l’inconnu à cette adresse”

Consultez la déclaration du CHFO :

DECLARATION LIMINAIRE DES REPRESENTANTS CHFO

Madame la Présidente, 
Mesdames, Messieurs,
Chers collègues,

Il est de tradition d’évoquer lors de la dernière CAP de l’année les faits marquants qui l’ont jalonnée tant pour les établissements que pour celles et ceux qui les dirigent avant que d’esquisser les perspectives pour l’année suivante.

Du mode “en attente d’arbitrage” à celui d’ “inconnu à cette adresse”!

Côté bilan, l’escarcelle est bien lourde pour nos collègues directeurs et plus d’un serait légitime à « vider son sac » ; côté perspectives, ce 5 décembre, les réponses à nos interrogations et revendications sont passées du mode« en attente d’arbitrage » au mode « inconnu à cette adresse » !

En revanche , ce qui est aujourd’hui bien connu est la situation exsangue des établissements dont nous avons la responsabilité qu’ils soient sanitaires ou médico-sociaux.

Un exercice 2024 de haute voltige pour les directeurs…

A telle enseigne qu’une lettre ouverte récente co-signée par l’ensemble des fédérations du public comme du privé, alerte sur la nécessaire révision de l’ONDAM 2024 .Les cosignataires y sollicitent une augmentation de l’ONDAM initial de 500 millions d’euros « afin de garantir aux établissements de santé un juste financement de l’augmentation de leurs coûts, augmentation liée à des facteurs exogènes sur lesquels ils n’ont aucun levier d’action ».

Avant même parution de ce courrier, les représentants du CHFO avaient déjà fait part de leur extrême inquiétude sur les conditions de clôture de l’exercice 2024, au moment où le 3ème avis du Comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie invitait à maintenir le gel prudentiel et à stopper les dotations complémentaires tardives aux établissements.

Ou comment monter une échelle les mains dans le dos alors qu’il manque des barreaux !

Pour positiver le bilan 2024, les équipes de direction, et les équipes hospitalières dans leur ensemble, peuvent être créditées d’avoir relevé le défi d’assurer tout au long de l’année la continuité des prises en charge : si peu d’éléments sont aujourd’hui rendus publics quant à la pression réelle qui continue à peser sur les capacités d’accueil de nos établissements, en raison notamment de la persistance de difficultés de recrutement, on sait d’ores et déjà que leur activité globale aura augmenté en 2024 !

Les hospitaliers ont ainsi illustré malgré eux l’adage du faire plus avec moins, et démontrer leur capacité à gravir une échelle avec les mains dans le dos , alors qu’il manquait clairement des barreaux…

En pareilles circonstances, les mesures minimales de sécurité doivent être de prises, à commencer par l’octroi de la protection fonctionnelle face aux risques encourus . Si grâce à la décision du Conseil Constitutionnel du 4 juillet 2024, la protection fonctionnelle devra être étendue aux collègues mis en cause, y compris dans le cadre d’une audition libre, il est indispensable de « remettre l’ouvrage sur le métier » pour que la responsabilité soit dans l’avenir appréciée au regard de la prise d’initiatives qu’elle suppose pour répondre aux objectifs définis dont chacun sait ici qu’ils peuvent être contradictoires !

Sur ce champ de la responsabilité, la récente contribution du Cercle de la Réforme de l’Etat doit être entendue et ses 16 recommandations mises en « haut de la pile » pour les travaux que devra nécessairement conduire la DGAFP pour modifier non seulement l’article L 134-4 du Code général de la Fonction Publique , déclaré inconstitutionnel, mais aussi pour qu’il soit complété.

La multiplication des rendez-vous non honorés

Pour ce qui est des évolutions statutaires attendues par les directeurs de la Fonction Publique Hospitalière, l’année 2024 pourrait être également placée sous le signe du lapin : mais nulle taxe à l’horizon proposée à ce stade, pour les indemniser des rendez-vous non honorés ou maintes fois retardés !

Ce n’est pas faute d’avoir proposé à nos interlocuteurs de la DGOS de leur tenir l’échelle pour aller chercher « en haut de la pile » ce dossier déclaré par eux- même comme prioritaire…

Pis encore!

Même ce qui ne nécessite aucun arbitrage financier est laissé en suspens : ainsi en est-il de la réactualisation de la liste des emplois fonctionnels non revue depuis septembre 2023 pour les DH et les D3S et depuis bien plus longtemps encore pour les DS.

Il en est de même pour clarifier enfin l’interprétation de l’article 6 du décret sur les emplois supérieurs relatif à la recevabilité des candidatures de certains fonctionnaires de catégorie A, là où d’autres ne sont pas empêchés de candidater au titre de l’ouverture desdits emplois aux contractuels, y compris lorsque leur profession précédente consistait à exercer le métier- certes honorable- de gérant de pizzéria.

Alors, me direz-vous, cessez de vous lamenter, il en va de l’attractivité !

Pour 2025, commençons donc par souhaiter la bienvenue à nos 103 futurs collègues reçus au concours de directeur d’hôpital et avec eux, nous dirons rabbit, rabbit, rabbit, à l’aube de 2025, locution anglo-saxonne -à nouveau lapinesque, censée porter chance dans de nombreuses cultures et traditions.

Il faudra bien ça pour aborder cette nouvelle année.

Au plan budgétaire, avec ou sans LFSS 2025 avant le 1er janvier, l’exercice sera sans nul doute périlleux : la hausse inévitable des cotisations patronales de la CNRACL demeure une préoccupation majeure pour les budgets de nos établissements ; mais ce qui le sera encore davantage seront peut-être les arbitrages qu’auront à assumer les directeurs pour en diminuer l’impact sur chacun de leurs établissements ou les conséquences sur les projets en cours.

En témoigne déjà la récente déclaration de la Conférence Nationale des DG de CHU qui fait état de « la perspective d’une crise inédite », impactant fortement les délais de paiement aux fournisseurs et le tissu économique des territoires, possiblement couplés à « des ruptures de trésorerie dès 2025 dans plusieurs établissements ». Par ailleurs, de nombreuses opérations immobilières retenues au titre du Ségur investissement devront être “dans le meilleur des cas différées voire dans certains cas abandonnées “. Or, “dans un contexte de tension extrême sur les finances, les gains de productivité risquent fort de devenir la seule variable d’ajustement possible pour les directeurs d’établissement qui feront au mieux pour préserver les projets d’investissement, appuie la conférence, non sans rappeler combien “cette course à la performance a pourtant montré toutes ses limites par le passé”.

Une crise de la CNRACL trop longtemps ignorée

Pour le CHFO, cette crise prévisible, d’ailleurs déjà évoquée par un Rapport de la Cour des Comptes en 2016, place une fois de plus les directeurs hospitaliers dans une situation intenable, au paroxysme de ce que peuvent être des objectifs des plus contradictoires.

Bref, un dilemme de plus à assumer par les directeurs alors même que la CNRACL, à ce stade, n’est pas assurée par l’Etat de la mise en œuvre des autres pistes préconisées dans le Rapport conjoint de l’IGAS, l’IGF et l’IGA au titre desquelles figure notamment la reprise de la dette de la CNRACL par l’Etat.

Presqu’inique lorsqu’on sait que notre Caisse de retraite – au titre du ratio démographique- a compensé depuis 1974 d’autres régimes pour 80 milliards d’euros cumulés et continuera à le faire jusqu’en 2027 alors même qu’à la fin2023, son déficit était de 2,5 milliards.

Coïncidence des chiffres ou pas, le CHFO ne se privera pas de rappeler en la circonstance la question longtemps restée tabou des 80 milliards d’exonérations annuelles de cotisations sociales consenties sans contreparties mesurables à nombre d’employeurs…

Nous ne pourrions conclure notre propos en cette instance sans faire brièvement état de la récente publication du Rapport de la Cour des Comptes sur l’évaluation de la loi de 2019 de transformation de la fonction publique : en substance, une réforme qualifiée d’ « inaboutie » ayant certes réduit le nombre et le périmètre des instances et notamment des CAP mais sans avoir réellement permis la rénovation du dialogue social qui en était attendue.

Et peut-être que si de nombreux employeurs publics ont estimé judicieux de conserver des pratiques, antérieures informelles ou parfois même en maintenant des instances hors du cadre légal, il serait pertinent de s’interroger, même a posteriori sur les apports réels d’une réforme dont la finalité était avant tout guidée par le dogme de mettre à mal le paritarisme.

Réforme ou affaires courantes : il faut agir

Quant à la réforme qui devrait nous concerner plus spécifiquement, nous avons lu les propos récents tenus par la déléguée interministérielle à l’encadrement supérieur de l’Etat  qui déclare :  « il y a tout un narratif à reconstruire sur le sens de la réforme de la haute fonction publique » …

Chiche en effet et dès 2025 pour que les directeurs de la Fonction publique hospitalière puissent enfin et près de 5 ans après entrevoir quelques perspectives motivantes à s’inscrire dans cette réforme.

Mais pour l’heure, le compte n’y est toujours pas : un postulat statutaire de départ à contre-courant du regroupement des corps, l’absence d’harmonisation des grilles, un accès encore très hétérogène pour ne pas dire inégal des directeurs à la formation continue, un dispositif « parcours et carrière » balbutiant et pour lequel aucun accompagnement financier de notre Centre National de Gestion n’a été réellement consenti si l’on en juge par son impossibilité à mettre en œuvre en 2025 le recrutement des 1ers conseillers carrière. Quant aux 3ème et 4ème  partie de carrière, le chemin reste encore bien escarpé pour permettre davantage de fluidité dans les perspectives de celles et ceux qui devraient pouvoir légitimement en bénéficier.

Quels que soient les prochains locataires de l’avenue Duquesne et de la rue de Grenelle , soyez assurés de la détermination du CHFO pour faire « bouger les lignes » !

Je vous remercie de votre attention

Vos représentantes CHFO à la commission paritaire nationale des directeurs d’hôpital

Florence BILLAULT, titulaire

Florence est DRH au Centre hospitalier d’Argenteuil (95)

Hélène THALMANN, suppléante

Hélène est Secrétaire générale du CH du Pays d’Aix ; à compter du 15 mai elle rejoint la permanence du CHFO à plein temps.

Quelques précisions sur notre rôle dans l’examen des recours sur évaluation en CAPN.

La CAPN joue un rôle de recours de deuxième niveau sur les évaluations. Le premier recours se fait auprès du CNG. (cf. la note de procédure)

La CAPN intervient donc à votre demande si la réponse du CNG est négative ou insuffisante selon vous. Le délai de deux mois dont dispose le CNG n’est pas toujours respecté et l’absence de réponse à temps n’équivaut pas toujours à un rejet.

De manière générale, syndiqué ou non, nous vous invitons à nous saisir dès le recours de premier niveau, même si le délai est très court ; cela peut permettre de mieux cibler ou formuler la demande et faciliter le suivi ensuite (cf. supra).

DS : avis de vacance d’emplois fonctionnels du 22 novembre 2024

Cette parution propose 8 emplois fonctionnels  :

consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 13 décembre 2024. 

L’envoi de la candidature se fait par messagerie à :

  • cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr, (CV + lettre de motivation) avec copie au supérieur hiérarchique
  • et au chef d’établissement recruteur (CV + lettre de motivation + 3 évaluations)

La communication de la fiche de poste est à demander à l’établissement concerné.

La prochaine publication d’emplois est programmée le 28 janvier 2025 pour les emplois fonctionnels et le 14 janvier prochain pour les emplois de DS.

Pour plus d’informations sur le “statut” d’emploi fonctionnel, consultez notre rubrique sur le site CHFO.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

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Instance collégiale DH du 21 novembre 2024 : le CHFO vous informe

Lors de cette séance, les membres de l’instance devaient examiner les candidatures pour les emplois publiés le 20 septembre 2024 :

  • 1 emploi fonctionnel de groupe II
    • Directeur du CHI des Alpes-du-Sud, des CH de Briançon, Embrun, d’Aiguilles en Queyras et EHPAD de Guillestre
  •  6 emplois fonctionnels de Groupe III
    • Directeur du CH d’ Ardèche méridionale à Aubenas, du CHI Rocher-Largentière et EHPAD de Burzet
    • Directeur du CH Alpes-Isère à Saint-Egrève
    • Directeur du CHS de Savoie, de la MAS de Chambéry et des EHPAD de Bozel et de Valgelon-la-Rochette
    • Directeur du CH Gérard Marchant à Toulouse
    • Directeur du CH de Cahors
    • Adjoint au directeur du GHU APHP Nord Université Paris Cité Hôpital Lariboisière – Fernand Widal

Au total, le CNG a recensé 53 candidatures sur les 7 emplois, dont 10 candidatures féminines (soit un peu moins de 20% des candidatures).

L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour les 7 emplois ; les listes comptent de 3 à 7 candidats.

Les candidatures aux emplois publiés le 26 octobre dernier seront examinées lors de l’instance collégiale du 16 janvier 2025.

Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO :

Déclaration liminaire du CHFO

 Madame la Directrice générale,
Mesdames et messieurs les membres de l’instance collégiale,
Chers collègues,

Lors de la dernière réunion de notre instance, nous appelions de nos vœux que la législature tout juste initiée soit placée sous le signe d’un nouvel ordre des priorités pour nos secteurs, nos établissements et celles et ceux qui en ont la responsabilité. Et ce, sans l’attentisme et les dérivatifs qui avaient caractérisé le début de l’année 2024 !

Ce 21 novembre, Journée Mondiale de la Philosophie, l’action syndicale qui est la nôtre peut intégrer sans difficulté certains postulats de cette discipline, en réponse à l’actualité politique. Au vu des circonstances, nous avons choisi le prisme du principe de Voltaire selon lequel :« il faut se défier de ce qu’on croit entendre trop aisément, aussi bien des choses qu’on n’entend pas»…

Le trop entendu

Dans le registre du « trop entendu », vous conviendrez que le refrain des « fonctionnaires en trop » et la mélodie insidieuse du « fonctionnaire volontairement absent » sont difficilement justifiables auprès de nos équipes alors même qu’elles multiplient depuis plusieurs années heures supplémentaires et plages additionnelles pour éviter que l’offre de soins et médico-sociale publique ne soit encore plus contrainte, d’abord et avant tout par les difficultés de recrutement des personnels tant médicaux que soignants.

A la veille de la mobilisation générale dont la nécessité ne manquera pas de nous être rappelée pour faire face à la cohorte des virus hivernaux, difficile aussi d’avoir cru entendre – on s’en pince encore – que notre Ministre de la Fonction Publique se réjouisse de bientôt pouvoir partager les pratiques managériales de son sulfureux homologue d’Outre-Atlantique dont un des objectifs clairement affiché est de réduire de 30% le nombre de fonctionnaires américains d’ici le 4 juillet 2026 !

Sûrement à la recherche de plus d’efficacité des services publics, ce même Ministre n’a pas attendu le partage des « bonnes recettes » venues d’ailleurs pour faire sienne celle de la stigmatisation et de la pénalisation des fonctionnaires en arrêt maladie, en triplant le nombre de jours de carence qui leur seraient désormais applicables et en les privant d’une partie de leurs revenus lors de ces périodes.

Un non-sens quand on sait  que la journée de carence instaurée en 2018 n’a non seulement pas permis une baisse réelle de l’absentéisme mais a plutôt eu comme effet de rallonger la durée des arrêts. Une mesure de plus, et de surcroît, pour creuser encore l’écart entre les femmes et les hommes sachant que près des 2/3 des fonctionnaires sont aujourd’hui des femmes et encore davantage dans nos établissements !

Et ce qu’on n’entend pas 

Côté registre de « ce qu’on n’entend pas », à inscrire sans nul doute les perspectives de clôture de l’exercice budgétaire 2024 pour lesquelles le 3ème avis du Comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie est pourtant limpide…

« Le respect du montant rectifié soumis à l’approbation du Parlement au titre de l’année 2024 est toutefois tributaire de la conjonction de trois éléments :

  • la confirmation des prévisions d’évolution en volume des dépenses de soins de ville et de soins en établissement de santé d’ici la fin de l’année ;
  • la mobilisation effective des montants de crédits mis en réserve, ainsi que du coefficient prudentiel afin de compenser une activité plus soutenue que prévu des établissements de santé ;
  • l’absence d’attribution de dotations complémentaires aux établissements de santé peu avant l’arrêté définitif des comptes de l’assurance maladie au 15 mars, alors qu’il s’agit d’une pratique constante depuis l’exercice comptable 2017. »

Autant dire, qu’avant même un exercice budgétaire 2025 déjà placé sous le signe de l’équation impossible, ce pour quoi le CHFO a solennellement alerté les parlementaires, la clôture de celui de 2024 risque d’être encore un peu plus dégradée pour bon nombre d’établissements dans l’attente comme chaque année de dotations complémentaires… dont vous l’aurez compris, la dévolution  est officiellement contestée.

A classer également au registre de ce qu’« on n’entend pas », demeure la transposition de la réforme de la Haute Fonction Publique à nos corps de direction alors que le décret la consacrant pour les administrateurs de l’Etat fêtera son 2ème anniversaire le 23 novembre prochain…

Après une reprise des échanges à notre initiative en septembre dernier avec les services de notre Ministère, silence radio depuis sur ce dossier pourtant déclaré en « haut de la pile ».

On relèvera tout de même comme indice positif l’amorce de financement de cette réforme d’abord en juin dernier lors de la parution de la 1ère circulaire tarifaire puis plus récemment et de manière complémentaire dans la 2nde circulaire de l’année. Nous avons souvent connu des réformes non financées, plus rarement des non-réformes financées… Personne n’ira se plaindre vu l’état financier de nos établissements, et nous avons malheureusement bien compris que cela ne préjuge pas de la réalité des arbitrages à venir…

Mais tous les chantiers ne peuvent être ajournés au sempiternel motif de l’attente d’arbitrages financiers qui pour certains d’entre eux pourraient relever du prétexte fallacieux.

Nous vous en épargnerons la liste exhaustive mais à titre d’exemples,  qu’en est-il des nombreux projets de textes en souffrance qui devaient être examinés par le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière à la rentrée mais qui plusieurs fois annulé, est enfin convoqué le 28 novembre prochain avec un ordre du jour squelettique ?

Où en est  la réactualisation de la des listes d’emplois fonctionnels de DH, de D3S mais aussi de DS , non modifiée depuis  septembre 2023, alors qu’elle structure le travail de cette instance collégiale ?

Que les choses soient bien claires : loin de nous l’idée de pointer du doigt celles et ceux qui sans doute comme nous ne demandent qu’à engager leurs équipes dans ces voies.

Nous saluons par exemple le travail engagé régulièrement pour actualiser les lignes directrices de gestion, dont celles qui encadrent le travail de ce jour, sur l’accès aux emplois, ou celle à venir sur les modalités d’accueil, de départ ou de retour de détachement.

Mais comme le préconise Voltaire, notre rôle est bien de nous « défier de ce qu’on croit entendre trop aisément, aussi bien des choses qu’on n’entend pas»…

Nous ne pouvons et ne voulons cautionner pour nous et la génération qui arrive le délitement des espaces de dialogue et l’absence de décisions politiques sur les tous les sujets ou presque qui visent à améliorer l’attractivité de nos métiers et la robustesse de nos services publics sanitaires et médico-sociaux !

Nous continuerons donc sans relâche à prôner et revendiquer ce qui fait sens pour que nos collègues actuels et futurs aient l’envie et la force de poursuivre la mission difficile qui est la leur et qu’ils sont en droit d’exercer – certes en assumant le poids de leurs responsabilités – mais aussi avec toute la protection et la reconnaissance qui devraient leur être dues à toutes les étapes de leur carrière.

C’est en tout cas dans cet esprit que les représentants du CHFO participeront aujourd’hui à la sélection des candidates et candidats parmi les 53 candidatures exprimées dont encore bien peu de candidatures féminines (un peu plus de 20%) pour pourvoir les 7 emplois fonctionnels proposés.

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7ème journée nationale de formation : une édition remarquable

Une journée de formation riche en échanges et en réflexions autour de la performance et de la performance particulière appliquée à nos métiers.

Du déjà vu, vous allez dire. Et pourtant, il est important de se poser et de se reposer ces questions régulièrement.

Il est primordial de prendre conscience qu’on se situe aujourd’hui plus que jamais dans un environnement fluctuant et que maintenir le système stable malgré les fluctuations, cela s’appelle la robustesse plus que la performance.

Merci à Olivier Hamant, chercheur à l’INRAE, ENS Lyon, pour sa brillante intervention et pour nous avoir fait partager que l’oscillation est la clé du vivant qui crée la stabilité puis la transformation nécessaire et que la performance est surtout utile pendant les crises.

Et des crises, depuis 2020, on en connait : crises climatiques, pandémiques, politiques et démographiques…

Merci également à Isabelle Barth pour nous avoir rappelé que nous incarnons nos institutions, que l’on doit pouvoir dans une seule phrase définir nos missions (pourquoi nous sommes là), notre vision (comment on voit notre structure dans 3 à 5 ans) et nos valeurs. Rappeler également que chacune des personnes qui compose nos organisations doit pouvoir connaitre et intégrer cette phrase qui pourrait devenir un mantra sans être dogmatique, c’est essentiel aussi.

Mais finalement quelles sont les composantes de la formation d’un directeur « performant » selon Isabelle Richard-Cremieux Directrice Générale de l’EHESP ?
La technicité de base, la connaissance, la compréhension des missions de santé publique qui guident nos actions au quotidien et des compétences en management des Hommes dont on fait l’acquisition en formation initiale mais dont on doit poursuivre le perfectionnement en formation continue parce que c’est la clé du succès.

Marie – Noëlle Gerain Breuzard Directrice Générale du CNG, a pu rappeler les attentes envers les Directeurs, les Chefs d’Etablissements tout en insistant sur la nécessité pour réussir sa mission de redonner du sens, de grandir, faire grandir nos collaborateurs pour être acteurs du changement.

Jean-Claude Delgènes, Economiste spécialisé dans le monde du travail en a rajouté une couche en nous apprenant qu’il y avait eu en 2023, 4 000 morts à attribuer au sur-engagement ou à la maltraitance professionnelle et en 2021, 108 000 pathologies psychiques déclarées pour ces raisons-là.

Entre l’ « antidote au culte de la performance » d’Olivier Hamant et « La Kakistocratie ou le pouvoir des pires, voyage au cœur de l’incompétence » (les organisations dirigées par des incompétents) d’Isabelle BARTH, nous repartons avec de la lecture, des modèles à suivre et d’autres à fuir absolument pour toujours pouvoir continuer à être fiers de notre métier et à être utiles à nos concitoyens tout en faisant du bien à nos collaborateurs et à nos institutions.

(merci à Mylène EZAVIN pour la synthèse)

D3S : avis de vacance d’emplois de directeur adjoint ou directrice adjointe du 29 octobre 2024

16 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés aux D3S de classe normale ou hors classe : Consulter l’avis

Parmi mes 16 emplois, on compte :

5 emplois en Grand Est, 4 en Ile de France, 2 en Auvergne Rhône Alpes, 1 en Bretagne, 1 en Centre Val de Loire, 1 en Nlle Aquitaine, 1 en Occitanie, 1 en PACA.

5 en structures personnes âgées, 4 en structures personnes handicapées, 3 en protection de l’enfance, 2 en centre hospitalier, 2 en établissement de santé mentale.

Les fiches de poste vont être mises en ligne par le CNG , sinon vous pouvez les solliciter auprès de l’établissement.

Les candidatures peuvent être adressées jusqu’au 19 novembre 2024, au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-d3s-da@sante.gouv.fr

Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre et classées par ordre préférentiel.

Le dossier de candidature, composé du CV, d’une lettre de motivation et des 3 dernières évaluations, doit être adressé en parallèle directement aux chefs des établissements, où le candidat postule.

Les publications suivantes sont prévues le 28 novembre 2024 pour les emplois de chefs d’établissement, et le 12 décembre pour les emplois d’adjoints. 

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

Prendre contact

    01 47 07 22 34 (permanence)