Auteur/autrice : henmu

Avis de vacance de délégué(e) adjoint(e) et délégué(e) régional(e) adjoint(e) ANFH

Un premier emploi de délégué(e) adjoint(e) à l’ANFH Midi-Pyrénées (région Occitanie) est vacant. Le poste est à pourvoir à compter du 1er avril 2025.

Un second emploi de délégué(e) régional(e) adjoint(e) à l’ANFH région Ile-de-France est vacant. Le poste est également à pourvoir à compter du 1er avril 2025.

Les candidatures doivent être transmises au plus tard le 10 février 2025.

Toutes les indications sont fournies dans les fiches de recrutement ci-après.

Consulter la fiche de recrutement ANFH Midi-Pyrénées

Consulter la fiche de recrutement ANFH Ile-de-France

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D3S : avis de vacance d’emplois de directeur adjoint ou directrice adjointe des 19 et 20 décembre et modification du 24 décembre 2024

16 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés aux D3S de classe normale ou hors classe par lors de la 1ere publication : Consulter l’avis

2 emplois supplémentaires sont proposés lors de la publication de l’avis complémentaire du 20 décembre: Consulter l’avis

1 emploi paru le 19 décembre est modifié par avis du 24 décembre : Consulter l’avis

Les fiches de poste vont être mises en ligne par le CNG , sinon vous pouvez les solliciter auprès de l’établissement.

Les candidatures peuvent être adressées jusqu’au 9 janvier 2025 pour les postes proposés par le 1er avis et 10 janvier 2025 pour ceux figurant au second avis, au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite-d3s-da@sante.gouv.fr

Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre et classées par ordre préférentiel.

Le dossier de candidature, composé du CV, d’une lettre de motivation et des 3 dernières évaluations, doit être adressé en parallèle directement aux chefs des établissements, où le candidat postule.

Les publications suivantes sont prévues le 4 février 2025  pour les emplois de chefs d’établissement, et le 5 février  pour les emplois d’adjoints. 

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D3S : résultats définitifs nominations Chefs d’établissements 24 décembre 2024

 Pour les emplois publiés le 17 septembre, l’instance collégiale du 19 novembre 2024 avait arrêté les listes courtes.

Après avoir publié une majeure partie des résultats le 20 décembre, le CNG a pu communiquer les résultats définitifs cet après-midi du 24 décembre.

Consultez les résultats

Pour les 13 emplois donnant accès à l’échelon fonctionnel proposés, 3 emplois restent non pourvus à l’issue du mouvement.

Parmi les 10 candidats nommés sur AEF, on dénombre 4 hommes et 6 femmes, 6 sont D3S, 2 DH et 2 non- fonctionnaires.

Pour les 12 autres emplois proposés, 6 restent non pourvus à l’issue du mouvement.

Sur les 6 autres emplois pourvus, on dénombre 2 hommes et 4 femmes, 4 sont D3S, 1 personne sur liste d’aptitude D3S et 1 non- fonctionnaire.

Ainsi au total, sur les 25 postes parus le 17 septembre, 16 postes sont pourvus et 9 ne le sont pas, soit plus du tiers.

Les 16 candidats retenus sont 10 femmes et 6 hommes : 10 D3S, 2 DH, 1 personne sur liste d’aptitude D3S et 3 non-fonctionnaires.

L’instance collégiale pour les emplois publiés le 28 novembre se tiendra le 30 janvier 2025, et la prochaine publication est prévue le 4 février 2025 pour les chefs d’établissement et le 5 février 2025 pour les postes de Directeurs adjoints D3S.

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CAPN D3S du 12 décembre 2024 : Pour qui sonne la corne de brume…?

Déclaration liminaire des représentants CHFO

Madame la Directrice Générale du CNG, Mesdames et Messieurs les Membres de la CAPN, chères et chers collègues,

Pour cette séance, même si cela pourrait être considéré comme habituel à cette saison, nous nous retrouvons une fois de plus à naviguer dans le brouillard qui a tendance à s’épaissir, et ce, sans le GPS réglementaire qui nous avait été promis.

Les textes d’application de la loi « bien vieillir » toujours attendus

Les textes d’application de la loi « bien vieillir » se font toujours attendre, et les projets de groupements territoriaux sociaux et médico-sociaux, censés entrer en vigueur au 1er janvier 2025, avancent à pas feutrés, perdus dans cette brume.

Nos collègues, déjà surchargés, doivent faire face à des injonctions des autorités de contrôle et de tarification, sans avoir de cap clairement défini sur la gestion des ressources humaines de ces groupements, ni sur la nomination et le régime indemnitaire de leur directeur.

Il est difficile de voir clair dans cette situation, d’autant plus que les organisations représentatives des directeurs n’ont toujours pas été consultées, comme cela avait été promis par la DGCS et la DGOS fin juin.

Et que dire de la loi de programmation grand âge, dont on ne peut même pas deviner les contours à l’horizon, alors qu’elle a été promise pour avant le 31 décembre de cette année ?

Une situation budgétaire et financière du secteur social et médico-social qui risque encore de s’aggraver

La situation budgétaire et financière du secteur social et médico-social s’annonce tout aussi nébuleuse. Dans un contexte déjà dégradé, les nouvelles contraintes pour assurer l’équilibre du régime de retraites des agents de la CNRACL s’annoncent lourdes, avec une augmentation des cotisations employeurs. Malheureusement, aucune compensation, même partielle, n’est prévue pour le secteur médico-social, contrairement à ce qui a pu être évoqué pour le secteur sanitaire. Le PLFSS 2025 qui devra bien être voté dans les prochains temps doit absolument rééquilibrer la situation.

Ainsi, l’exercice 2025 s’annonce périlleux, et malgré les arbitrages que pourront réaliser les directeurs, il risque d’affecter négativement les projets de ces structures, au détriment des personnes accompagnées et des professionnels qui s’en occupent au quotidien.

Bien que la mise en œuvre du tarif différencié pour les EHPAD puisse laisser entrevoir quelques recettes complémentaires, la mise en œuvre risque d’être compliquée tant pour les résidents et leurs obligés alimentaires que pour les équipes administratives et de direction des EHPAD.

En effet, le brouillard reste dense, malgré les outils mis à disposition par l’ANAP, ce qui, en outre, ne règle pas la question de la nécessaire pédagogie et des relations avec les personnes accompagnées et leurs familles, sur un sujet hautement sensible puisque les affectant financièrement.

En ce qui concerne le secteur du handicap, nous espérons que la réforme Sérafin PH ne suivra pas un chemin chaotique. Annoncée pour le 1er janvier 2026, il est crucial de préparer le terrain pour que tout soit prêt et opérationnel d’ici là.

Oui, nous demandons de l’anticipation, et non, ce n’est pas une utopie !

Un renouvellement démographique du corps encore insuffisant

Nous tenons à réitérer nos sincères félicitations aux lauréats des concours d’entrée à l’EHESP qui concernent nos établissements (AAH, D3S et DH).

Cependant, il est important de ne pas se voiler la face : pour certains corps, le nombre d’élèves entrant en formation ne suffira pas à répondre à la crise démographique qui s’aggrave, notamment pour le corps des D3S.

Si les 133 places ouvertes au concours D3S auraient pu être pourvues au regard du nombre de candidats reçus et sur listes complémentaires, ces dernières ne sont plus suffisantes, une fois les reports effectués sur d’autres concours pour compléter la promotion au niveau initial prévu !

En revanche, on se réjouira ici que celles et ceux qui terminent d’ici quelques jours leur scolarité et qui pour certains exerçaient déjà au sein de la Fonction Publique avant leur entrée à l’école puissent tous bénéficier, grâce à l’action du CHFO, de la reprise de leur régime indemnitaire antérieur comme socle de base au calcul du niveau de leur première PFR !

Nos attentes sur différents dossiers

Lors de la dernière CAPN de septembre, nous avions reçu un état des lieux à date des recours en matière d’évaluation. Ce suivi nous paraît indispensable et, à quelques jours de la fin de 2024, nous restons dans l’attente d’un bilan final pour 2023. L’effort d’évaluation est essentiel, et il doit être partagé et transparent.

Du côté de la protection de l’enfance, nos collègues continuent de nous alerter sur leurs conditions d’exercice. Un an après l’application de la loi 3DS, nous attendons toujours le bilan complet demandé lors de la dernière réunion. Les délais s’allongent, et les réponses s’évaporent, contribuant au brouillard ambiant.

En outre, la dernière liste des emplois fonctionnels de D3S qui date de septembre 2023 comme celle des DH – celle des DS étant encore plus ancienne…- n’est toujours pas réactualisée, alors-même que ce dossier ne nécessite aucun arbitrage financier !

Une nécessaire refonte statutaire et indemnitaire

D’autre part, que dire des travaux sur la transposition de la haute fonction publique au versant hospitalier ? Le contexte politique actuel ne peut servir plus longtemps de prétexte fallacieux à une inertie prolongée, d’autant que, dans la fonction publique d’Etat, les travaux continuent d’avancer, comme en témoigne encore un décret du 27 novembre dernier qui concerne la transposition de la réforme de la haute fonction publique aux agents de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure.

Il convient toutefois de rappeler le « provisionnement » financier par la DGOS de la revalorisation statutaire des D3S à l’ONDAM 2024 ! Certaines nappes de brouillard se lèveraient-elles prochainement avec ce signe positif donné ?

Enfin, sur le régime indemnitaire, nous réclamons que le travail de co-construction reprenne, même si l’arbitrage final reste à venir.

Nous souhaitons rappeler que les D3S ne sont ni des funambules ni des alchimistes. Ils ne peuvent pas marcher sur un fil dans le brouillard, encore moins transformer un cadre incertain en succès opérationnel.

Nous vous remercions de votre attention. 

Vos représentants à la CAPN D3S, Nadia KERNAFIA et Damien LAGNEAU

LE SERVICE PUBLIC A UNE HISTOIRE, DONNONS-LUI UN AVENIR

DS : avis de vacance d’emploi du 4 décembre 2024

L’avis propose 1 emploi : consulter l’avis

Pour obtenir la fiche de poste, vous devez vous adresser directement à l’établissement.

Le délai de candidature court jusqu’au 25 décembre 2024.

L’envoi de la candidature se fait par messagerie à :

  • cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr, (CV + lettre de motivation) avec copie au supérieur hiérarchique
  • et au chef d’établissement recruteur (CV + lettre de motivation + 3 évaluations)

La prochaine publication d’emplois est programmée le 28 janvier 2025 pour les emplois fonctionnels et le 14 janvier 2025 pour les emplois de DS.

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DS : avis de vacance d’emplois du 28 novembre 2024

L’avis propose 2 emplois : consulter l’avis

Par ailleurs, un avis du 27 novembre 2024 est venu modifier un poste paru le 19 novembre dernier : consulter l’avis

Pour obtenir les fiches de poste, vous devez vous adresser directement à l’établissement.

Le délai de candidature court jusqu’au 19 décembre 2024.

L’envoi de la candidature se fait par messagerie à :

  • cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr, (CV + lettre de motivation) avec copie au supérieur hiérarchique
  • et au chef d’établissement recruteur (CV + lettre de motivation + 3 évaluations)

La prochaine publication d’emplois est programmée le 28 janvier 2025 pour les emplois fonctionnels et le 14 janvier 2025 pour les emplois de DS.

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D3S : avis de vacance d’emplois de chefs d’établissements du 28 novembre 2024

L’avis propose 21 emplois dont 7 donnant accès à l’échelon fonctionnel : consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 19 décembre. Les candidatures reçues seront examinées lors de l’instance collégiale du 30 janvier 2025 pour arrêter les listes courtes. Les choix définitifs seront communiqués par le CNG le 07 mars 2025.

L’envoi du dossier de candidature se fait uniquement par messagerie à :  cng-mobilite-d3s-chef@sante.gouv.fravec copie au supérieur hiérarchique.

En complément de la publication de “l’offre d’emploi”, il est conseillé de consulter la fiche de poste complète. Aussi, nous vous invitons à télécharger les fiches de postes sur le site du CNG.

La prochaine publication de chefs d’établissements est programmée pour le 04 février 2025 et le 05 février 2025 pour les emplois d’adjoints.

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Instance collégiale D3S du 19 novembre 2024 : « On n’arrête pas la mer avec ses bras »

Les décisions de l’Instance collégiale :

Lors de cette séance, les membres de l’instance ont examiné les candidatures pour les 25 emplois publiés le 17 septembre 2024 qui avaient recueilli un nombre variable de candidatures, entre 0 et 4. 

Au total, 36 personnes se sont portées candidates (deux s’étant désistées juste avant l’instance collégiale) sur 22 des 25 emplois, dont 17 femmes et 19 hommes : 24 D3S, 4 DH, 1 personne sur liste d’aptitude D3S et 7 non-fonctionnaires.

Les décisions de l’instance collégiale donnent en résumé les résultats suivants :

  • 4 emplois n’ont aucun candidat inscrit, dont 3 n’avaient reçu aucune candidature,
  • 6 emplois ont 1 seul candidat, 
  • 10 emplois ont 2 candidats,
  • 4 emplois ont 3 candidats,
  • 1 emploi a 4 candidats.

L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour 21 des 25 emplois ; les listes comptent de 1 à 4 candidats.

L’échéance de communication des choix définitifs est fixée au 20 décembre 2024.

La déclaration liminaire :

Madame la Directrice Générale du CNG,
Mesdames et Messieurs les Membres de l’instance,
Chères et chers collègues,

Face aux vagues successives de ce que l’on peut aujourd’hui qualifier de poly crise, la marée continue à monter pour nos collègues directeurs : contre vents et marées, ils se débattent avec leurs équipes pour maintenir l’accompagnement des personnes vulnérables du fait de leur âge, de leur handicap ou de leur état de santé. Mais en l’espèce et comme auraient dit certains, « on n’arrête pas la mer avec ses bras ».

S’agissant plus particulièrement des EHPAD, le constat de Mmes Chantal Deseyne, Solanges Nadille et Anne Souyris, sénatrices, est sans appel et ne nécessite pas – nous semble-t-il – de « commande supplémentaire » sur le QQOQCCP de la situation. Ce tout dernier rapport d’information sénatoriale vient confirmer de manière tristement fidèle la situation sur laquelle toutes les directions, fédérations et syndicats alertent de longue date et de manière plus accrue encore depuis 2022, ainsi que les analyses qui en ont été faites.

Au-delà du constat, les sénatrices y formulent 19 recommandations adoptées le 25 septembre dernier par la commission des affaires sociales, dont un certain nombre étaient réclamées de longue date par les professionnels de direction et fédérations telles la convergence nationale du point GIR, la revalorisation indexée sur l’inflation du tarif hébergement aide sociale, la détermination d’un ratio de 8 ETP pour 10 résidents, la généralisation du tarif global soin avec indexation sur l’inflation…

En parallèle, pour améliorer les recettes est proposée une deuxième journée de solidarité, mais l’une des sénatrices a fait valoir sa position alternative, préférant une augmentation de la CSG qui ne porterait pas uniquement sur les salariés.

Les discussions actuelles autour du PLFSS 2025 montrent la complexité du sujet dans le contexte critique décrit dans le rapport d’information sénatorial, a fortiori sous la double contrainte de la crise financière et des délais constitutionnels qui ont amené à l’ajournement des débats de la chambre basse.

Alors même qu’on nous a fait des promesses de recettes d’ONDAM revalorisées pour le secteur médico-social, en particulier pour le grand âge, les nouvelles dépenses qui y seraient intégrées (augmentation de la cotisation employeur CNRACL notamment) réduiraient de fait le taux d’évolution annoncé à un niveau plus qu’insuffisant.

Si un recul de l’inflation est annoncé, il n’en reste pas moins que le non-financement des années précédentes doit nécessairement être rattrapé pour solvabiliser les trésoreries des établissements désormais totalement exsangues et fragilisées par l’effet ciseaux, entre recettes et dépenses de fonctionnement, en particulier sur la section hébergement.

A ce stade, nous sommes pris entre deux feux, car les départements se révoltent contre la réduction de leurs dotations et menacent de faire la grève des versements.

Les réformes de financement, tant des EHPAD avec l’expérimentation en 2025 de fusion des sections soin et dépendance, que des établissements du secteur du handicap avec la mise en œuvre de Serafin-PH en 2026, sont présentées comme porteuses d’espoir avec promesses à la clé de financements complémentaires. En tous cas, ces réformes ne seront en aucun cas la recette miracle pour faire autant, voire plus, avec toujours moins.

Et manifestement, ce n’est pas d’ici à fin 2024 que la prescription de l’article 10 de de la loi « bien vieillir » du 8 avril 2024 sur la loi de programmation pour le grand âge sera instruite et inscrite à l’ordre du jour de son examen par les parlementaires.

L’effort collectif du secteur, opéré toutes ces années, avec des tarifs ne prenant pas en compte les niveaux d’inflation réels qui s’imposaient aux établissements, ne doit pas être nié, alors que des aides conséquentes, des milliards en réalité, ont été déversés sur d’autres pans de l’économie. Le secteur des entreprises a été et est aidé, le secteur sanitaire et médico-social et le service public doivent l’être également !

Au lieu de cela, nous sommes confrontés au blocage incompréhensible et mesquin de la généralisation du CTI pour quelques milliers de fonctionnaires. Nous le dénonçons en tant qu’agents, et en tant que responsables d’établissements, empêchés de recruter. Faut-il chanter « C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup… ».

En effet, après avoir, ces dernières années, voulu optimiser à outrance le système sanitaire et médico-social et le rendre toujours plus performant, le résultat est qu’il se trouve en très grande fragilité, au bord de la rupture…

De manière paradoxale, alors qu’il conviendrait de remettre le système à flot pour le protéger, on voit ressurgir des stratégies que l’on sait pourtant contre-productives. On s’attaque aux éléments qui soutiennent le système et le font fonctionner… et voilà relancée la bronca sur les fonctionnaires : s’y emploie même notre nouveau Ministre de la Fonction Publique en quête de solutions partagées avec son futur collègue d’Outre-Atlantique pour au mieux les « mettre au pas », au pire les décimer !

On se trompe de cible !

Au lieu de crier haro sur les administratifs, il conviendrait de procéder à une réelle simplification administrative, en limitant le nombre d’enquêtes à remplir, de missions flash, de rapports divers. Et encore faut-il savoir ce que l’on entend de manière si insidieuse et péjorative par administratifs… En établissement médico-social, tout agent, quelle que soit sa catégorie participe activement dans ses actions quotidiennes à l’accompagnement des personnes accueillies, de l’agent d’accueil, en passant par la secrétaire médicale ou l’agent des admissions et de la facturation, tout comme le directeur. Il convient en effet de ne pas oublier que les établissements médico-sociaux sont avant tout des lieux de vie pour les personnes accompagnées.

Au lieu de pénaliser financièrement les professionnels malades, il conviendrait plutôt d’améliorer la protection de la santé et les conditions de travail de ces mêmes professionnels.

La subsistance de l’injustice dans l’attribution du CTI continue de porter atteinte à la cohésion d’équipe au sein même des établissements et des équipes de direction, mais également entre secteur public et privé non lucratif. Que justifie une telle différence dans une telle indifférence ?

On ne s’y prendrait pas autrement si l’on souhaitait réduire encore l’attractivité des métiers du secteur !

Certes on nous parle d’amélioration en renforçant les innovations technologiques et en développant l’intelligence artificielle dans nos organisations, au bénéfice des professionnels et des personnes accompagnées, mais sans lesdits professionnels, comment faire pour poursuivre notre mission de soin et d’accompagnement ?

De même pour nos collègues directeurs, de plus en plus d’entre eux pourraient dire « si j’aurais su, j’aurais pas venu »… mais nombreux continuent à relever le défi de plus en plus complexe des métiers de direction, bien qu’ils le soient de moins en moins, en l’absence de perspective véritable qui alimente également la crise d’attractivité des métiers de direction.

En effet, d’instance collégiale en instance collégiale, on relève un nombre croissant de postes, jusqu’à près de la moitié, sans candidature. Aujourd’hui, toutefois, cette proportion est relativement limitée (12% vs 45% à la précédente instance), avec, sur 25 postes proposés, 3 postes sans candidature.

Pour autant, afin de transformer cet essai, source d’espoir pour l’avenir du métier, il conviendrait de concrétiser, enfin, dès 2025, la nécessaire refonte statutaire, d’autant qu’en 2024 les circulaires budgétaires 1 et 2 amorcent le financement des réformes promises et attendues.

Ce signal positif rend d’autant plus incompréhensible l’absence de reprise du processus de la réforme de la haute fonction publique.

Le secteur sanitaire et médico-social public doit être soutenu comme ses dirigeants, trop souvent attaqués et suspectés d’être responsables de la situation inextricable des établissements qu’ils dirigent.

Le CHFO est fidèle à ceux qui, sur le terrain, incarnent les valeurs du service public, au service du public et des publics les plus fragiles et continuera de les accompagner et de les défendre.

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DS : avis de vacance d’emplois du 19 novembre 2024 avec modificatif du 27 novembre

Cet avis  propose 34 emplois :

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Un poste est modifié par un avis paru le 27 novembre :

Consulter l’avis modificatif

Pour obtenir les fiches de poste, vous devez vous adresser directement à l’établissement.

Le délai de candidature court jusqu’au 10 décembre 2024.

L’envoi de la candidature se fait par messagerie à :

  • cng-mobilite-dirsoins@sante.gouv.fr, (CV + lettre de motivation) avec copie au supérieur hiérarchique
  • et au chef d’établissement recruteur (CV + lettre de motivation + 3 évaluations)

La prochaine publication d’emplois est programmée le 22 novembre prochain pour les emplois fonctionnels et le 14 janvier 2025 pour les emplois de DS.

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Avis de vacance d’emploi de secrétaire général de l’INJS de Paris

L’emploi de secrétaire général de l’Institut national des jeunes sourds de Paris sera vacant à compter du 1er janvier 2025.

Consulter l’avis 

L’emploi est proposé par la voie du détachement, pour une durée de trois ans renouvelables dans la limite d’une durée totale de fonctions de neuf ans. Il est ouvert aux fonctionnaires de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent appartenant à un corps, cadre d’emplois ou emploi de catégorie A ou de niveau équivalent, parvenus dans leur corps, cadre d’emplois ou emploi d’origine à un échelon doté d’un indice brut au moins égal à 588.

Les candidatures sont accompagnées d’une lettre de motivation, d’un curriculum vitae ainsi que des deux dernières fiches d’évaluation, d’un état des services et du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine.
Elles peuvent être complétées des coordonnées de personnes pouvant se porter référentes du candidat.

Les candidatures sont transmises par la voie hiérarchique, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication de l’avis, soit jusqu’au 26 novembre 2024, à la direction des ressources humaines, service du pilotage et de la gestion des ressources humaines, bureau santé/social, par courriel exclusivement à l’adresse suivante : drh-filieresantesociale@sg.social.gouv.fr

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