Les actualités

Auteur/autrice : DLAGNEAU@dm1n

D3S : Avis de vacance d’emplois d’adjoints du 09 février 2023, modifié le 15 mars

25 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés, aux D3S de classe normale ou hors classe : Consulter l’avis

L’avis modificatif ajoute 12 emplois et en modifie un : consulter l’avis

Les candidatures peuvent être adressées jusqu’au 02 mars, au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante :

cng-mobilite-d3s@sante.gouv.fr

Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre et classées par ordre préférentiel.

Les fiches de poste vont être mises en ligne par le CNG, sinon vous pouvez les solliciter auprès de l’établissement.

Le dossier de candidature, composé du CV, d’une lettre de motivation et des 3 dernières évaluations, doit être adressé en parallèle directement aux chefs des établissements, où le candidat postule.

Les publications suivantes sont prévues le 13 avril 2023 pour les emplois de chefs d’établissements et le 20 avril pour les emplois d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

    01 47 07 22 34 (permanence)

DH adjoint : le Centre Hospitalier Léon Jean Gregory de Thuir (66) recrute

Les candidatures (CV + lettre de motivation + 3 dernières évaluations) sont à adresser à Madame GUICHARD Fabienne, Directrice du CH de Thuir et des EHPAD de Thuir et Ille-sur-Têt – à l’adresse mail suivante : direction.generale@ch-thuir.fr

Pour tout renseignement vous pouvez contacter le secrétariat de direction : 04.68.84.67.00

Consulter la fiche de poste de directeur adjoint en charge de la politique médicale, de la qualité et de la gestion des risques.

DH adjoint : le Centre Hospitalier Léon Jean Gregory de Thuir (66) recrute

Les candidatures (CV + lettre de motivation + 3 dernières évaluations) sont à adresser à Madame GUICHARD Fabienne, Directrice du CH de Thuir et des EHPAD de Thuir et Ille-sur-Têt – à l’adresse mail suivante : direction.generale@ch-thuir.fr

Pour tout renseignement vous pouvez contacter le secrétariat de direction : 04.68.84.67.00

Consulter la fiche de poste de directeur adjoint en charge du patrimoine, des services techniques et de la sécurité.

D3S : avis de vacance d’emplois de chefs d’établissements du 02 février 2023

Un premier avis propose un emploi fonctionnel de directeur ou directrice : consulter l’avis

La seconde publication propose 34 emplois de directeur ou directrice, dont 3 donnant accès à l’échelon fonctionnel : consulter l’avis

Le descriptif des emplois est publié dans les annexes de ces avis. Le CNG met en ligne les fiches de postes complètes que vous pouvez télécharger.

L’avis détaille la composition du dossier de candidature selon votre situation et les modalités de son envoi qui se fait exclusivement par voie électronique à :

CNG-MOBILITE-D3S@sante.gouv.fr

Le délai de candidature court jusqu’au 23 février 2023. L’instance collégiale qui établit les listes courtes se réunira le 04 avril et les choix définitifs seront communiqués le 12 mai .

Les prochaines publications sont programmées le 09 février pour les postes d’adjoints et le 13 avril pour les emplois de chefs d’établissements.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

    01 47 07 22 34 (permanence)

DH : avis de vacance d’emplois de directrices ou directeurs adjoints du 03 février 2023

78 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés, aux directeurs ou directrices d’hôpital de classe normale, hors classe ou classe exceptionnelle : consulter l’avis.

Le délai de candidature court jusqu’au 24 février.

Les candidatures doivent être adressées d’une part au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante :

cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr

Les fiches de poste sont à solliciter auprès de l’établissement et le dossier de candidature doit d’autre part leur être adressé directement.

La publication suivante est programmée le 23 février pour les emplois de chefs d’établissements et emplois fonctionnels, et le 23 mars pour les emplois d’adjoints.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

Instance collégiale D3S du 26 janvier 2023 : des perspectives utiles pour 2023 ?

Déclaration liminaire des représentants CHFO :

Après la mobilisation du 19 janvier qui doit se poursuivre par de nouvelles actions inscrites dans la durée, le CHFO tient à rappeler son opposition résolue au projet de “réforme” des retraites reportant l’âge légal de départ à 64 ans et augmentant la durée de cotisation. Cela va à contresens des objectifs d’attractivité, à contresens du devoir de reconnaissance aux métiers de la première ligne. Le CHFO s’est clairement déclaré solidaire de l’action intersyndicale pour contester cette réforme.

Il y a près d’un an, le scandale ORPEA éclatait suite à la parution du livre « les Fossoyeurs ». Les semaines, qui ont suivi, ont donné lieu à divers rapports, diverses propositions. L’HAS a approuvé un référentiel d’évaluation de la qualité des ESMS centré sur la personne dans le respect du principe d’auto-détermination qui leur est reconnu. Des annonces sur la mise en place de contrôles systématiques et réguliers ont été faites. 7500 EHPAD contrôlés en 24 mois est l’objectif fixé. Les effectifs des autorités de tarification ont vu leur nombre croitre. Mais sur le fond, quels moyens supplémentaires ont été alloués ? Au sein des établissements la situation reste identique. Le manque de personnel demeure et les conditions de travail se dégradent.

La Défenseure des droits Claire HEDON déplore que seules 9% des recommandations formulées en 2021 dans le rapport sur « les droits fondamentaux des personnes âgées » ont été mises en œuvre. Le nombre de saisine de la défenseure des droits ne diminue pas, portant essentiellement sur des problèmes de maltraitance. La raison en est simple : le manque de personnel. Pour Claire Hédon, « le droit à l’accompagnement individualisé et adapté est compromis par le manque de moyens humains et financiers des établissements ». La recommandation d’un ratio minimal de prise en charge de 8 personnels pour 10 résidents est une ritournelle ancienne du secteur médico-social. Le manque de personnel participe à la dégradation des conditions de travail, engendre absentéisme et turn-over et surtout rebute les vocations des jeunes générations.

Les pouvoirs publics se disent sensibilisés sur la situation de crise que traversent nos secteurs. Des campagnes de communication font la promotion de nos métiers. Mais la formation nécessite un temps incompressible. Le Gouvernement table sur un plan d’actions pour « changer le regard sur ces métiers, […] et qu’il donne envie à nos jeunes de s’engager ».  Malgré les attentes des acteurs, aucune Loi cadre n’est en perspective. Le Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes Handicapées s’est borné à rappeler les grands chantiers identifiés pour 2023 : la lutte contre la pauvreté, l’inclusion des personnes en situation de handicap, le chantier de la petite enfance et la construction d’une société du bien vieillir. Les membres du gouvernement insistent sur le rôle du CNR santé pour « adapter notre société au vieillissement ». Et une Conférence Nationale du Handicap devrait bientôt être organisée par les pouvoirs publics pour étayer la feuille de route du secteur. Ces conceptualisations semblent s’éloigner de la réalité d’un secteur médico-social qui n’arrive désespérément plus à attirer ni à fidéliser les professionnels dans l’ère post-Covid. Le secteur est exsangue.

Le versant financier n’est pas mieux loti, malgré la hausse annoncée des sous-objectifs de l’ONDAM 2023. L’absence de compensation intégrale du dégel du point d‘indice, des mesures SEGUR ou des revalorisations catégorielles grèvent des budgets déjà maigres. La majeure partie des établissements présenteront un déficit sur l’exercice 2022. La crise énergétique, l’inflation aggravent de surcroit les difficultés économiques des établissements. Le bouclier énergétique sur le gaz ou le bouclier tarifaire sur l’électricité sont des réponses importantes. Mais l’écart entre les moyens alloués et la réalité des dépenses a depuis longtemps asséché les trésoreries. Il est nécessaire de rétablir l’égalité fiscale entre EHPAD publics et privés. Les directeurs ont besoin d’une compensation à l’Euro près des surcouts. Sans cet effort, la situation financière du secteur demeurera irrémédiablement critique.

Suite au décret n°2022-1605 du 22 décembre 2022, un nouveau régime juridictionnel de responsabilité des gestionnaires publics est entré en vigueur au 01er janvier 2023. Le CHFO a régulièrement dénoncé l’instauration de ce régime inadéquat et imposé sans concertation. Notre ministère commence à peine à se préoccuper de la mise en œuvre de la nouvelle responsabilité des gestionnaires publics. Alors que les directeurs eux découvrent avec circonspection le fait de souscrire une assurance individuelle. A défaut d’avoir vu la PFR évoluer depuis 2011, les directeurs en sont pour leur frais !

Les chefs d’établissement relevant de l’Enfance ont jusqu’à la fin du mois de février pour demander leur détachement dans la Fonction Publique Territoriale. Grâce notamment à l’action du CHFO de nombreux collègues ont obtenu satisfaction dans leurs demandes, que ce soit la durée du détachement ou le grade. Il convient maintenant de rester vigilant sur les conditions d’exercice de nos collègues et sur les éventuelles pressions auxquelles ils seront confrontés. Le CHFO invite les collègues dont la situation n’est pas encore officialisée à se rapprocher concomitamment du CHFO et du CNG.

Lors de la rencontre avec le cabinet du Ministre de la transformation et de la fonction publiques, la question de l’unicité statutaire n’a pas été évoquée. Toutefois, la réforme de la haute fonction publique d’Etat devrait être rapidement transposée sur les autres versants de la Fonction publique (lire notre communiqué). Cette réforme remet naturellement à l’ordre du jour, la question de l’unicité statutaire pour les hospitaliers, puisque c’est ce qui a justifié la réforme de l’Etat. Le CHFO y veillera.

Voilà près d’un an que 450 agents de la CNSA, des conseils départementaux, des ARS et des MDPH/MDA travaillent ensemble pour imaginer et définir un cadre de coopération efficient pour les acteurs avec la création du service public territorial à l’autonomie. Les travaux de la CNSA se poursuivent discrètement. Le pilotage territorial doit être simplifié, s’appuyant sur une feuille de route et une instance territoriale de l’autonomie. Le pilotage national de l’animation de réseau sera assuré par la CNSA pour veiller notamment à l’harmonisation des pratiques. Mais la question de la gouvernance n’est pas tranchée. Et les directeurs, représentants légaux de nombreux établissements, ne sont pas associés pleinement à l’élaboration d’un devenir qui se précise pour nos secteurs.

Le CHFO déplore enfin, et toujours, l’injustice arbitraire du CTI. L’exclusion persistante de personnels administratifs et techniques d’établissements sociaux et médico-sociaux nuit à l’attractivité du secteur et démoralise les professionnels. L’absence de toute mesure de revalorisation à leur égard est une honte. Leur engagement quotidien en faveur de nos concitoyens les plus vulnérables mérite d’être reconnu. Le CHFO demande l’élargissement immédiat du CTI à l’ensemble des personnels de la FPH.

Le CHFO appelle à la vigilance pour que le social et le médico-social public ne sorte pas du giron de la Fonction Publique Hospitalière.

Le CHFO défend l’unicité statutaire des directeurs pour préserver un service public de santé fort et au service de nos concitoyens.

Le CHFO porte l’exigence de la généralisation effective du SEGUR pour tous.

 

Les décisions de l’Instance collégiale :

Les emplois publiés avaient recueilli un nombre variable de candidatures, entre 0 et 7. L’instance a retenu des candidats pour 17 emplois : 

23 emplois n’ont aucun candidat, dont 20 n’avaient reçu aucune candidature,

9 emplois ont 1 seul candidat, 

4 emplois ont 2 candidats,

3 emplois ont 3 candidats,

1 emploi a 6 candidats.

A noter que pour cette instance, 35 candidats différents ont postulé sur un ou plusieurs des 40 emplois, dont 22 femmes : 25 D3S, 1 DH, 1 inscrit sur la liste d’aptitude et 8 non fonctionnaires.

L’échéance de communication des choix définitifs est fixée au 10 mars 2023.

LE SERVICE PUBLIC A UNE HISTOIRE, DONNONS-LUI UN AVENIR

Les vœux 2023 du CHFO

Chère et cher camarade, chers amis,

Il me revient, au nom du bureau national et de toute l’équipe du CHFO de vous adresser nos meilleurs vœux pour 2023, à vous-même ainsi qu’à vos proches.

L’année 2022 aura encore été une année difficile. A la tension liée à la crise sanitaire, s’ajoute désormais un conflit armé dont les répercutions impactent nos établissements et le quotidien de chacun d’entre nous. Je tiens d’ailleurs en ce début d’année à réitérer tout notre soutien et dire notre admiration au personnel soignant ukrainien.

Malgré les crises énergétiques, financières, sociales, le service public hospitalier, pourtant sévèrement rudoyé, tient encore. Il l’a pu grâce à l’engagement et la détermination de tout le personnel hospitalier.

L’année 2022 fut aussi une année électorale. Les directeurs n’ont pas été en reste, et se sont mobilisés pour voter aux élections professionnelles. Le CHFO remercie encore une fois tous les militants et sympathisants qui nous ont fait confiance.

L’année 2023 sera déterminante, entre crises sanitaires, pénuries, épuisement, inflation…nos métiers déjà en tension ne seront guère ménagés. Le CHFO poursuivra son action et restera plus que jamais déterminé pour vous défendre et préserver le service public hospitalier. Qu’ils exercent à l’hôpital, dans le secteur des personnes âgées, de l’enfance, du handicap ou dans celui de l’insertion sociale nous devons être entendus et considérés pour restaurer des conditions de travail positives et rendre attractif nos secteurs, notamment pour les jeunes qui entrent dans la carrière.

Toutes et tous avons besoin d’une représentativité syndicale forte pour cela.

Le service public a une histoire, donnons lui un avenir.

Meilleure année 2023 à tous, et vive le CHFO.

Didier HOELTGEN,

Secrétaire général

 

SAVE THE DATE :

1/ MERCREDI 5 AVRIL 2023 : Assemblée Générale du CHFO, à Paris

2/ JEUDI 16 NOVEMBRE 2023 : 6ème Journée Nationale de Formation du CHFO, à Paris.

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Voeux du CHFO

Cher(e) [prénom],

 

L’année 2022 aura encore été une année difficile sur le plan social et économique. A la tension liée à la crise sanitaire, s’ajoute désormais un conflit armé dont les répercutions impactent nos établissements et le quotidien de chacun d’entre nous. Le CHFO réitère tout son soutien au personnel soignant ukrainien. Malgré les crises énergétiques, financières, sociales, le service public hospitalier, pourtant sévèrement rudoyé, tient encore. Il l’a pu grâce à l’engagement et la détermination de tout le personnel hospitalier.

L’année 2023 sera déterminante, et promet d’être du même acabit. Le CHFO poursuivra son action et restera plus que jamais déterminé pour défendre le service public hospitalier. Qu’ils exercent à l’hôpital, dans le secteur des personnes âgées, de l’enfance, du handicap ou dans celui de l’insertion sociale les directeurs doivent être entendus, considérés et défendus.

Voici près d’un mois que tu as pris ton poste, au sortir de 2 ans de formation à l’EHESP. Par ce mail, nous souhaitons prendre de tes nouvelles. Savoir si ton installation s’est bien déroulée. Si tes premières semaines dans un nouvel environnement professionnel correspondent à tes attentes. Et parce que nous savons par expérience que l’on se retrouve vite happé par le rythme quotidien.

Notre rôle, en tant qu’organisation syndicale, est avant tout d’être à l’écoute et d’informer. L’accompagnement et le soutien lors de la prise de poste nous apparaissent indispensables. La formation et le réseau professionnel y pourvoient tout au long de la carrière. Mais le réseau syndical démontre son utilité à plus d’un titre, et pas seulement lorsque l’on se trouve en difficulté. Le syndicalisme reste un « antidote » et un moyen d’expression. L’accroissement du nombre de collègues qui ont adhéré au CHFO en 2022 nous conforte dans l’importance de mettre notre énergie dans la défense collective du service public mais aussi et surtout dans l’accompagnement individuel.

Notre franc-parler et notre liberté de ton sont une marque de fabrique du CHFO. Les dernières avancées en la matière en témoignent. Le CHFO s’est mobilisé pour défendre les collègues chefs d’établissements relevant de la Protection de l’Enfance et a obtenu des garanties supplémentaires dans le cadre des détachements imposés par la Loi. Le CHFO n’a jamais marchandé les intérêts des D3S. Les D3S l’ont compris et se tournent de plus en plus nombreux vers le CHFO. Les résultats des élections professionnelles ont confirmé cette tendance pour le CHFO, seul syndicat ayant progressé dans tous les scrutins.

Alors sache que nous sommes à ta disposition pour tes questionnements d’ordre statutaire ou pour un simple échange. A ce propos, si tu souhaites l’utilisation d’une autre adresse mail, que celle utilisée pour cet envoi, merci de nous l’indiquer par retour.

Tu peux également nous rejoindre dès à présent en adhérant au CHFO. Ou simplement consulter le barème des cotisations. Tu hésites ? Tu te demandes si le CHFO est fait pour Toi ?? Alors teste ta compatibilité avec le CHFO en répondant à notre Quizz.

 

Au plaisir d’échanger très prochainement avec toi,

Nadia KERNAFIA, Secrétaire National

Damien LAGNEAU, Permanent National

 

LE SERVICE PUBLIC A UNE HISTOIRE, DONNONS-LUI UN AVENIR

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DS : avis de vacance d’emplois fonctionnels du 26 janvier 2023, modifié le 04 février

Cette parution propose 7 emplois dont 2 de groupe 1 et 5 de groupe 2, ouverts aux directeurs des soins hors classe : Consulter l’avis

Un second avis paru le samedi 04 février ajoute 3 emplois : Consulter l’avis

Pour obtenir la fiche de poste, vous devez vous adresser directement à l’établissement.

Le délai de candidature court jusqu’au 16 février 2023.

La lettre de candidature visée du chef d’établissement et accompagnée du CV est adressée au CNG par voie électronique : cng-mobilite.dirsoins@sante.gouv.fr
Le dossier complet de candidature doit être adressé directement à l’établissement recruteur.

Les prochaines publications sont prévues le 07 avril pour les emplois fonctionnels et le 09 mars pour les emplois de directeurs des soins.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité. N’hésitez pas à nous en faire part et à nous saisir de toute question :

    01 47 07 22 34 (permanence)

Les paramédicaux doivent être entendus et les Directeurs des Soins présents dans la gouvernance hospitalière

Déclaration liminaire des représentants CHFO

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Administrateurs, chères et chers collègues,

Cette CAPN s’effectue dans un contexte de crise hospitalière et fait suite au discours prononcé par le président de la République, le 6 janvier dernier. Le CHFO s’est déjà exprimé sur les annonces faites (lire ici).

La situation du service public hospitalier est grave « tout notre système de santé est à bout de souffle » c’est ce qu’exprimait le ministre de la santé lors de sa prise de poste. Mais aujourd’hui, les commentaires ne suffisent plus, il faut des actes !

L’hôpital public, c’est aussi 400 000 lits, des plateaux techniques performants, un des plus gros employeurs, un des plus grand formateurs, des personnels à toutes les strates de la hiérarchie, compétents et engagés.

Alors comment est-on arrivé à enrayer l’hôpital ?

Il y a des mesures d’urgence à prendre parce que la crise perdure. L’hôpital public ne peut plus se contenter de simples mesures d’accompagnement. Pour reconstruire, il faut un véritable plan MARSHALL.

Car, n’en déplaise à Monsieur le Président de la République c’est avant tout une crise de moyens et de décisions qui, à l’aune des réformes successives, a conduit à la situation actuelle.

Une augmentation des quotas trop tardive et poussive

La pénurie médicale est liée au choix d’un numérus clausus drastique maintenu pendant 30 ans. Dire que sa suppression et que l’augmentation des quotas de 20 % de la formation en soins infirmiers permettra des résultats dans quelques années est un leurre. Il faut définir un cap réel et mobiliser plus fortement le levier de la formation.

Dans certaines régions, les quotas infirmiers ont été diminuées jusqu’en 2014 ! L’augmentation des quotas infirmiers à sur le terrain un gout amer, demandes d’infrastructures retoquées, moyens humains et pédagogiques non financés. Cette hétérogénéité est peu médiatisée mais bien réelle.

Au final, numérus clausus, quotas paramédicaux, reflètent quarante ans d’absence de corrélation réelle entre besoins de formation et besoins en santé, de surcroit sans tenir compte des évolutions sociétales.

Il n’en demeure qu’effectivement il est plus facile d’augmenter rapidement le nombre de paramédicaux que celui des médecins. Et il faudra grandement « paramédicaliser » l’offre de soins.

Des mesures d’urgences, OUI ! Des modifications structurelles des formations en six mois, NON !

30 % des étudiants en soins infirmiers ne finissent pas leur formation, 15 % n’ont pas le diplôme. Les étudiants, quelle que soit la filière, ont besoin avant tout d’accompagnement car les conditions se durcissent pour tous, et surtout pour eux. Pour réaliser cet accompagnement, quelles ressources sont données aux directions des instituts de formation ? au terrain? Inutile de s’étonner des arrêts de formation, indépendamment de PARCOURSUP !

Les métiers du soin nécessitent du temps

En effet, les métiers du soin ne peuvent pas se faire sans engagement. Ils nécessitent des valeurs humanistes qui ne peuvent être minimalistes. Les étudiants et les professionnels veulent pouvoir travailler et/ou apprendre dans de bonnes conditions. Ils veulent pouvoir accorder le temps nécessaire aux usagers. Ces derniers relèvent d’une réalité plurielle et d’une histoire personnelle qui nécessite des soins adaptés, appropriés. Les paramédicaux ont besoin d’autonomie dans une organisation résolument tournée vers le patient.

Les organisations sont décrétées inopérantes sans concertation avec les Directions des Soins ainsi qu’avec les paramédicaux, et surtout sans leur donner les moyens

Or, encore une fois, les organisations en place sont détricotées pour en imposer d’autres dans un délai contraint, au prétexte qu’elles sont inopérantes. Sans tenir compte des paramédicaux ni des besoins des usagers.

Le cliché de l’hôpital qui ne sait pas s’organiser est empreint de mépris pour le travail de fond fourni par l’encadrement, les directions et la direction des soins.

Le carcan des 35 heures est également un faux problème. Ce sont les conditions dans lesquelles les 35h ont été mises en œuvre qui en est un. Les organisations étaient calibrées et adaptées. Les moyens humains n’ont pas suivi, obligeant à rogner sur les temps de relève, fragilisant ainsi la continuité des soins, tout en provoquant une intensification du travail et une perte de sens !

Arrêtons de mettre la pression sur l’hôpital avec une enième réorganisation !

Mettre une pression supplémentaire sur l’hôpital en termes de réorganisation, alors qu’il est en tension et que les directions doivent faire face à la pénurie ainsi qu’à ses conséquences va provoquer une surcharge pour toute la communauté hospitalière.

Encore une fois, la pression et la tension retomberont sur les équipes de direction !

Comme si cela ne suffisait pas pour déséquilibrer un système fragilisé, la question de la gouvernance se pose à nouveau dans le cadre de la mise en œuvre d’un tandem médico-administratif afin de favoriser l’implication des médecins !

La gouvernance hospitalière doit être un trinôme Directeur/Président de CME/Coordonnateur des soins.

Or, si les médecins sont indispensables, les paramédicaux ne le sont pas moins. D’ailleurs les services sont fermés plus par manque de paramédicaux que de médecins. Il est indispensable pour restaurer l’attractivité de reconnaitre la filière paramédicale et de lui donner la place qu’elle mérite dans la gouvernance au sein de ce trinôme Directeur/Président de CME/Coordonnateur des soins.

C’est les vœux que nous formulons pour 2023, que la place des paramédicaux soit reconnue. Il vient avec les vœux sincères que nous adressons à nos collègues des autres organisations syndicales, ainsi qu’aux cadres et collaborateurs du CNG et de la DGOS.

Les réponses de l’Administration aux déclarations liminaires :

La présidente du CNG souhaite réitérer sa reconnaissance pour l’engagement et le courage des professionnels de santé face à la crise et la perte d’attractivité des métiers de la santé.

Elle entend les inquiétudes des représentants syndicaux de cette CAPN suite au discours du Président de  la République sur les 35 Heures , la réorganisation hospitalière et la gouvernance.

Elle précise que des travaux suite à ces annonces vont s’engager et que tous les partenaires et bien entendu les représentants syndicaux seront conviés.

Elle entend la demande de reconnaissance de la place du Directeur des Soins au sein de la gouvernance hospitalière.

Elle précise qu’il y a eu déjà des avancées. Elle réitère le soutien du CNG au corps des Directeurs des Soins et également dans le cadre du suivi des dossiers individuels.

Monsieur Emmanuel Savarin, représentant de la DGOS, précise que la réunion du 17 janvier sera l’occasion de parler de toutes les demandes formulées et de la place du Coordonnateur Général des Soins au sein de la gouvernance.

A la suite de ces échanges, la CAPN passe à l’examen du Règlement Intérieur.

Le règlement intérieur est adopté à l’unanimité.

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