Les actualités

Auteur/autrice : DLAGNEAU@dm1n

Mise à jour des listes d’emplois D3S

Le CHFO décrypte les listes et vous informe des principaux changements.

Emplois réservés aux D3S de classe normale

L’arrêté fixe le nombre de postes réservés aux directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, de classe normale à 16.

Il s’agit des établissements sociaux et médico-sociaux dont le budget est inférieur ou égal à 2 M€.

Un poste intègre la liste et 5 postes présents l’an passé en sont retirés.

EPS dirigés par des D3S

L’arrêté fixe le nombre d’Etablissements Publics de Santé qui peuvent être dirigés par un directeur d’établissements sanitaire, social et médico-social à 142 établissements.

Pour rappel des critères qui déterminent l’inscription sur cette liste d’emplois. L’établissement ne doit pas comporter de service de chirurgie ou d’obstétrique ou d’hospitalisation sous contrainte. La nature et l’importance de leur activité sanitaire s’apprécient également selon les critères suivants non cumulatifs :

  • En médecine, sur la base d’un équipement maximal de 30 lits et d’un taux d’occupation de 85 % : jusqu’à 9 300 journées et/ou séances par an ;
  • En soins de suite et de réadaptation, sur la base d’un équipement maximal de 250 lits et d’un taux d’occupation de 85 % : jusqu’à 77 500 journées et/ou séances par an

Comparativement à l’an passé, 4 postes sont nouvellement inscrits et 6 sont retirés.  A noter en plus de ces mouvements, qu’une direction commune a été dénoncée, conduisant à inscrire désormais les 2 établissements séparément sur la liste. En sens inverse, deux nouvelles directions communes ont été instituées, concernant à chaque fois 2 Centres Hospitaliers. Au final, précédemment il y avait 6 postes inscrits, désormais il n’y en a plus que 4.

Emplois donnant accès à l’échelon fonctionnel

L’arrêté fixe le nombre d’emplois dont la direction permet l’accès à l’échelon fonctionnel de la hors classe du corps des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux à 251.

A titre indicatif, pour être inscrit sur cette liste, le budget de la section d’exploitation doit être supérieur ou égal à 9,75 M€. Il y a 24 nouveaux établissements qui intègrent la liste, et 20 qui en sont retirés.

Emplois fonctionnels

L’arrêté fixe le nombre d’emplois fonctionnels de direction des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux à 4. 

Il s’agit des établissements sociaux et médico-sociaux dont le budget est supérieur ou égal à 50 M€. Sur les 10 autorisés, seulement 4 atteignent le seuil budgétaire.

Un poste intègre la liste et un présent l’an passé en est retiré.

Si vous souhaitez connaitre le détail des postes retirés ou ajoutés, ou avoir plus d’explications sur les critères, n’hésitez pas à prendre contact avec nous.

Sages-femmes : vacance d’emploi fonctionnel de coordonnateur en maïeutique

L’avis de vacance publié  propose un emploi fonctionnel de coordonnateur en maïeutique à l’Ecole de sages-femmes du centre hospitalier universitaire de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Le délai de candidature est de 3 semaines pour transmettre le dossier de candidature au chef d’établissement concerné.

Consulter l’avis

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité :

permanence@chfo.org  

Tel : 01 47 07 22 34

DS : avis de vacance d’emplois du 29 juin 2022

Cette parution propose 90 emplois : Consulter l’avis

Pour obtenir la fiche de poste, vous devez vous adresser directement à l’établissement.

Le délai de candidature court jusqu’au 19 juillet 2022.

Une fiche de candidature, accompagnée du CV est adressée au CNG par voie électronique : cng-mobilite.dirsoins@sante.gouv.fr
Le dossier complet de candidature doit être adressé directement à l’établissement recruteur.

La prochaine publication est prévue le 07 juillet pour les emplois fonctionnels, et le 28 septembre 2022 pour les emplois de directeurs des soins. 

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

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EHPAD : un secteur et des directeurs en surchauffe

Un secteur en crise

L’actualité nationale est marquée par une crise profonde de l’hôpital en général et des Urgences en particulier. A l’instar des hôpitaux qui ferment des unités, faute de personnel soignant, le secteur médico-social connait des tensions RH de même nature. La crise sanitaire est venue accentuer le déficit d’attractivité. La rupture de l’accès aux soins pour nos concitoyens sur l’ensemble du territoire est alarmante. Le Président a promis durant la campagne présidentielle le recrutement de « 50 000 infirmiers et aides-soignants supplémentaires en EHPAD d’ici 2027 ». En revanche, sous couvert d’un objectif de contrôle tous les deux ans, la création de 150 équivalents temps plein pour renforcer les ARS a été annoncée avec effet immédiat, soit un doublement des effectifs dédiés au contrôle des établissements. Mieux vaut un bon contrôle qu’un accompagnement décent ! La Fédération FO évalue et revendique au minimum la création de 200 000 postes dans le secteur sanitaire, social et médico-social. Et pas en 2027, il y a urgence.

La QVT, un levier sous estimé

Après l’accumulation de rapports ou missions flash, il apparait nécessaire d’engager une réelle démarche d’amélioration de la Qualité de Vie au Travail (QVT), pour redonner l’indispensable sens de l’intérêt général et des missions dévolues au service public. Les directions comme les professionnels partagent le même constat : malgré l’ingéniosité et l’engagement de chacun, la raréfaction des moyens ne permet plus de gérer nos établissements avec la qualité de prise en charge que réclame un public toujours plus dépendant. Ce manque de moyens entraine la dégradation des conditions de travail, le glissement de tâches et tend dangereusement vers la maltraitance institutionnelle. L’absentéisme est élevé. Le nombre d’accident du travail, en hausse, est supérieur à celui du secteur du bâtiment. Quid des mesures pour lutter contre la désertification médicale ? Tous les voyants clignotent. Il y a urgence.

Les finances des établissements aux abois

Alors que les restrictions sanitaires contre le Covid-19 ont été levées pour la population générale, les directeurs s’interrogent sur le sens de maintenir ces mesures dans leurs structures. Outre la question éthique soulevée pour les résidents d’EHPAD, les surcoûts entraînés par le contrôle à l’entrée des établissements et la mobilisation de ressources dans un contexte de pénurie pénalisent les institutions. Tout comme il est urgent de prendre des mesures exceptionnelles (à l’instar du « bouclier énergétique » dont a pu bénéficier les ménages) pour compenser les surcouts liés à l’inflation. Le bon fonctionnement des établissements en dépend.

Une feuille de route qui invite au renforcement des coopérations

Le précédent gouvernement a publié le 17 mars une feuille de route 2021-2023 pour les EHPAD et unités de soins de longue durée (USLD). Il s’agit de transformer les EHPAD en établissements plus médicalisés « pour faire face au défi de la grande dépendance ». Cette feuille de route est perçue comme le cadre à suivre en l’absence d’une grande loi Autonomie. Cette feuille de route structurée autour de cinq axes prioritaires (l’évolution de l’offre ; la transformation du modèle des EHPAD ; un maillage territorial de proximité ; la reconnaissance des spécificités de certaines fonctions au sein des EHPAD ; et enfin de meilleures modalités d’intervention des ressources sanitaires et psychiatriques au sein des EHPAD), comporte 15 mesures et axes de travail (adaptation de l’architecture des EHPAD aux besoins des résidents d’EHPAD ; poursuite du déploiement des pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et des unités d’hébergement renforcées (UHR) en EHPAD ; transformation les unités de soins de longue durée (USLD) en unités de soins prolongés complexes (USPC)…). Parmi ces mesures, une en particulier pourrait avoir une incidence sur la gouvernance et la composition du paysage médico-social, la mesure 7 « regrouper les EHPAD publics autonomes et créer des groupements territoriaux sociaux et médico-sociaux (GTSMS) ».

Les Départements aux aguets

Le gouvernement justifie ces regroupements par le renforcement de la solidité des ESSMS sur le plan économique, de l’attractivité du personnel des EHPAD publics ou encore pour la constitution de filières d’accompagnement sur tout le territoire. Les EHPAD rattachés à des établissements publics de santé resteraient prioritairement membre du GHT. A noter que dans le plan d’action, un prérequis consiste à consulter l’Assemblée des Départements de France (ADF). Encore une occasion offerte à l’ADF de réclamer le transfert du bloc social et médico-social dans le giron des départements. Et la récente proposition de l’ADF que « le recrutement, la nomination et l’évaluation des directeurs d’EHPAD soient confiés aux départements » accrédite cette thèse. Mais comment les Départements peuvent ils raisonnablement réclamer ce transfert alors que « certains départements se désengagent financièrement » comme le rapportait le rapport de la mission d’informations sur les EHPAD ?

Transparence : accentuation pour les établissements, statu quo pour les autorités 

Le scandale ORPEA a mis en lumière des dérives notamment dans la gestion financière de certains établissements privés. A défaut de mesures visant à interdire la mercantilisation du secteur, les premières réponses résident dans le renforcement de la transparence. En ce sens, à compter du 1er janvier 2023, le contrat de séjour évolue. Il sera étoffé notamment pour introduire dans les conditions de séjour et d’accueil « la description des prestations délivrées ou proposées à l’ensemble des personnes accueillies et ne relevant pas du socle ou de la liste des prestations minimales, ainsi que les prestations d’hébergement facultatives auxquelles le résident souscrit ». Cette transparence se fera également dans le cadre des remontées à la CNSA, avec de nouveaux indicateurs à renseigner. Dommage que la célérité des mesures au profit des autorités de tarification n’englobe pas d’exigence en matière de transparence, notamment sur l’utilisation des fonds publics (CNR, FIR…).

Des freins à la modernisation des EHPAD ?

La CNSA et la DGCS ont créé un groupe de travail pour penser l’avenir des établissements. Selon les pouvoirs publics, le parc d’EHPAD publics hospitaliers souffre particulièrement de sa vétusté. 44,5% des places d’EHPAD du secteur public sont gérées directement par un établissement public de santé. La CNSA rappelle que la plupart des EHPAD ont effectué leurs derniers travaux de rénovation il y a plus de vingt ans. Or leurs opportunités de rénovation se retrouvent aujourd’hui souvent entravées par les travaux d’ores et déjà engagés par les hôpitaux, leur capacité d’emprunt s’en retrouvant mécaniquement limitée. Les membres du groupe envisagent de faire évoluer les liens juridiques entre l’EHPAD et l’établissement public de santé auquel il est rattaché, en étudiant particulièrement la faisabilité juridique d’une « autonomisation budgétaire et comptable » des structures.  

L’évolution des règles comptables libèrerait des moyens d’action

La complexité du cadre financier applicable est largement soulignée par les gestionnaires. Le maintien de la spécialisation des dépenses en fonction de l’origine des dotations est un frein et une aberration. Il contraint les directeurs dans la gestion et le fonctionnement même des structures. Il est prépondérant de mettre un terme à cette iniquité et de favoriser une perspective globale de gestion. Un assouplissement des règles de gestion permettrait une simplification administrative opportune et dans l’intérêt du service rendu aux usagers.

D3S, main d’œuvre bon marché mais déconsidérée

Toujours plus de mesures à appliquer, plus de tableaux de bord à remplir diligemment, toujours plus de fusion ou de direction commune à porter, voilà l’apanage des demandes faites aux D3S. Ce n’est pas par hasard s’il y a 200 D3S en moins en 10 ans, si les promotions d’élèves sont incomplètes ou si les intérims de direction perdurent et se multiplient. Les D3S ne bénéficient d’aucune reconnaissance. Preuve en est l’absence de revalorisation salariale. Preuve en est la problématique du CTI dont ne bénéficient toujours pas l’ensemble des professionnels du secteur médico-social. Preuve en est l’amputation récente du secteur de l’Enfance parmi les domaines de compétences des D3S, alors que la diversité de ce métier est un moteur d’attractivité… 

Clientélisme versus syndicalisme

A l’approche des élections professionnelles certains, comme à leur habitude, ne reculent devant rien pour promettre tout et son contraire. Le 22 avril 2022, un syndicat de directeurs s’adressait aux ministres et à la directrice par intérim (!) de la DGOS pour demander l’ouverture de négociations en vue d’une revalorisation des D3S. Revalorisation ? La nuance est grande avec le concept d’alignement. C’est sans doute la reconnaissance que pour deux corps comparables, avec des grilles et règles similaires dans une même Fonction Publique, cet alignement demandé jusqu’alors par les mêmes n’est tout simplement pas réalisable. La lucidité ne manque qu’à ceux qui ne veulent rien voir… La réalité, c’est que l’arbitrage promis sur l’unicité statutaire a été renvoyé au prochain cabinet ministériel. Alors, que penser du sérieux d’un courrier adressé entre deux tours d’élection à d’anciens futurs ex-Ministre ? Autant dire qu’une lettre au Père Noel avait plus de chances d’aboutir. Les D3S méritent plus de considération.

Le CHFO reste mobilisé pour défendre les D3S. Pour rappeler que sans eux, la promotion de la bientraitance, l’évolution de l’offre médico-sociale ou encore la professionnalisation du secteur n’auraient jamais été possibles.

 

Pour le CHFO, la confiance, la loyauté impliquent respect et considération à tous les niveaux.

Le CHFO appelle à la vigilance pour que le social et le médico-social public ne sorte pas du giron de la Fonction Publique Hospitalière.

Le CHFO défend l’unicité statutaire des directeurs pour préserver un service public de santé fort et au service de nos concitoyens.

Le CHFO exige la généralisation effective du SEGUR pour tous.

J-36 pour le recensement des postes réservés aux EDH Promotion Germaine Poinso-Chapuis

C’est avec grand plaisir que le CHFO relaie auprès des chefs d’établissements la demande de nos futurs collègues et collaborateurs qui prendront leurs fonctions au 1er janvier 2023.

La promotion EDH “Germaine Poinso-Chapuis” comporte 85 élèves dynamiques et engagés. Pour faciliter la démarche des recruteurs, la promotion a élu des délégués régionaux d’affectation. Pour plus d’information, les recruteurs peuvent écrire à l’adresse suivante : dna.edh@edu.ehesp.fr.

Le CHFO rappelle aux établissements et aux collègues la date butoir du 29 juillet pour faire remonter au CNG les demandes d’ouverture de postes pour les EDH

Les propositions de postes accompagnées de la fiche de poste correspondante seront à transmettre par mail à l’adresse suivante : cng-mobilite-dh-da@sante.gouv.fr

La publication de ces postes au Journal officiel est prévu pour le 02 septembre 2022. 

Consultez la Plaquette de la promotion “Germaine Poinso-Chapuis” ou le site et (re)découvrez les profils des directrices et directeurs d’hôpitaux de demain.

Vous pouvez consulter la note d’information du CNG relative au recensement et à la publication des postes vacants.

Nous vous encourageons à penser dès maintenant aux EDH si vous envisagez de recruter dans les prochains mois !

Liste d’aptitude 2023 pour le corps des DH – ouverture des inscriptions

Cette parution ouvre une période de 4 semaines pour le dépôt des dossiers d’inscription, soit jusqu’au 20 juillet.

L’avis rappelle en synthèse les conditions pour postuler et fixe le nombre d’emplois accessible par le tour extérieur en 2023 : 4 en hors classe, et 12 en classe normale.

La note d’information détaillée ainsi que les modèles de documents constitutifs du dossier d’inscription peuvent être obtenus auprès du CNG.

Les candidatures doivent être envoyées par voie dématérialisée par le biais de l’application WeTransfer.com à l’adresse mail suivante : cng-bureau-dh@sante.gouv.fr

Consulter l’avis d’ouverture des inscriptions

Consulter la page Tour extérieur sur le site du CNG

La commission d’accès se prononcera le 11 octobre sur les candidats qu’elle souhaite auditionner. Ces auditions auront lieu fin novembre/début décembre 2022.

Il est rappelé que les fonctionnaires bénéficiaires du tour extérieur ne peuvent être nommés dans l’établissement où ils exercent leurs fonctions actuelles.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’explication et pour préparer votre candidature.

Partagez cette information dans votre environnement et votre réseau professionnel.

Le CHFO défend l’accès par le tour extérieur, c’est à la fois une voie de promotion professionnelle et un instrument de diversification des parcours.

D3S : Avis de vacance d’emplois d’adjoints du 18 juin 2022, modifié le 08 juillet

24 emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes sont proposés, aux D3S de classe normale ou hors classe : Consulter l’avis

L’avis modificatif publié le 08 juillet ajoute 3 emplois : Consulter l’avis complémentaire

Les candidatures doivent être adressées sous 3 semaines au Centre National de Gestion à l’adresse électronique suivante :

cng-mobilite-d3s@sante.gouv.fr

Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre et classées par ordre préférentiel.

Les fiches de poste vont être mises en ligne par le CNG, sinon vous pouvez les solliciter auprès de l’établissement.

Le dossier de candidature, composé du CV, d’une lettre de motivation et des 3 dernières évaluations, doit être adressé en parallèle directement aux chefs des établissements, où le candidat postule.

La publication suivante est programmée le 22 septembre pour les emplois de chefs d’établissements, et le 04 novembre 2022 pour les emplois d’adjoints. Entretemps, le 01er septembre interviendra la publication de la liste réservée aux ED3S qui sortiront de l’EHESP au 01er janvier 2023.

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DH : avis de vacance d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements du 16 juin 2022, modifié le 18 juin

Le premier avis propose 3 emplois fonctionnels dont 1 de groupe I, 1 de groupe II et 1 de groupe III : consulter l’avis.

Le second avis propose 2 emplois de chef d’établissement : consulter l’avis

Un avis modificatif retire un emploi : consulter l’avis

Le second avis modificatif retire un emploi : consulter l’avis

Ce qu’il faut retenir en substance de la procédure de recrutement :

Le délai de candidature court jusqu’au 07 juillet. Les candidatures reçues seront examinées lors de l’instance collégiale du 20 septembre 2022 pour arrêter les listes courtes. Les choix définitifs seront communiqués par le CNG le 24 octobre 2022.

L’envoi du dossier de candidature se fait uniquement par messagerie à : cng-MOBILITE.DH-CHEF-EF@sante.gouv.fr, avec copie au supérieur hiérarchique ; les documents composant le dossier sont transmis en pièces jointes au format PDF en utilisant WE TRANSFER, téléchargeable sur www.WETRANSFER.COM .

Si la publication de “l’offre d’emploi” est plus détaillée que précédemment, elle est cependant une version condensée de la fiche de poste complète. Aussi, nous vous invitons à demander les fiches de postes au CNG.

La prochaine publication d’emplois fonctionnels et de chefs d’établissements est programmée pour le 13 juillet 2022.

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Les directeurs ne sont pas des punching balls

Les directeurs sont excédés du « en même temps » je dis quelque chose, « en même temps » je fais le contraire ; et pendant ce temps, la situation n’est pas résolue. Ainsi, plus l’accompagnement est annoncé, moins on le voit sur le terrain.

De l’EHPAD au CHU, victime ou mis en cause, la protection fonctionnelle est accordée avec parcimonie ou retard. Quels que soient les motifs, les épisodes de longues auditions éprouvantes ne sont plus rares, et leur impact moral et physique n’est pas nul, quand il faut rester mobilisé et pleinement engagé à son poste.

A cet égard, le traitement récemment fait à un directeur général de CHU est emblématique. De décembre à mai, il ne fait l’objet d’aucune poursuite pénale, donc il n’a pas le droit à la protection fonctionnelle.

Pourtant, lorsqu’en février des perquisitions sont effectuées avec un déploiement de forces qui surprend même les intervenants, les médias sont aussitôt informés et le parquet d’emblée répond volontiers aux questions. Fin mai, c’est dans le ¼ d’heure que ces médias sont informés de l’audition en garde à vue. A chaque fois, la presse évoque à répétition des faits de « corruption et favoritisme », des faits présumés qui finissent par être considérés comme avérés.

Dans ce cas, quelle doit être la bonne réaction individuelle et collective ? D’un côté, compter sur ses nerfs et sa conscience tranquille et se plier au devoir de réserve en attendant que tout cela se dégonfle ? Mais ce serait considérer la fonction de direction “hors sol”. Comment assurer son poste et les multiples urgences du quotidien ?

D’un autre côté, accorder un soutien discret au collègue pour ne pas irriter le parquet ni encourir le reproche de corporatisme ? Le collègue fera son choix, mais pour le CHFO, il s’agit aujourd’hui de dénoncer des méthodes d’investigation et de communication d’abord fondées sur la défiance. Cela se compare à une stratégie de la terre brûlée en d’autres lieux : enquête préliminaire médiatisée et à rallonge, toujours pas d’accès au dossier, teasing médiatico-judiciaire avec publication en boucle de la même dépêche, ce qui fait que la protection fonctionnelle est accordée quand les dégâts sont faits, tant pour les personnes que les établissements concernés.

Et sur le plan collectif quel est l’impact ? On demande aux directeurs un engagement à 200% pour moderniser à marche forcée les établissements, pour faire face à une crise sanitaire, pour assurer la continuité de service malgré les pénuries, et quelle est la promesse en retour : le durcissement de la responsabilité pour faute de gestion, la judiciarisation du risque à outrance, une loi sur l’intérim médical suspendue ? Les “donneurs de leçon” et autres “inspecteurs des travaux finis” auront facilement raison a posteriori, mais la menace ainsi constituée ressemble fort à de l’intimidation managériale, et fait peser un vrai risque de paralysie du système sanitaire.

Certes, les directeurs exercent des métiers à forte complexité et à risque médicolégal. Ils ne demandent pas à effacer la responsabilité qui en fait la valeur, et qui relativise grandement les débats de cour sur la douce gouvernance.

A rechercher systématiquement la faute dans chaque acte, on perd de vue le sens de l’intérêt général et la recherche des solutions qui y répondent.

A chaque occasion ou manifestation, les collègues réaffirment leur engagement dans leurs métiers. Avec le CHFO, les directeurs sont fiers et engagés pour un service public plus fort.

Avec le CHFO, les directeurs demandent le soutien des autorités à la mesure de leurs responsabilités, et la retenue des procureurs médiatiques ou judiciaires à la mesure de ces mêmes responsabilités, qu’ils doivent continuer à exercer.

Le CHFO assure tous les collègues en situation difficile de son soutien, pour que la présomption d’innocence ne soit pas une coquille vide.

D3S : avis de vacance d’emplois de chefs d’établissements du 09 juin 2022, modifié le 02 juillet

Cette publication propose 23 emplois de directeur ou directrice, dont 6 donnant accès à l’échelon fonctionnel : Consulter l’avis

L’avis modificatif publié le 02 juillet ajoute 2 emplois et en retire un : Consulter l’avis 

Le descriptif des emplois est publié dans les annexes de cet avis. Même si ce n’est pas indiqué, nous vous conseillons de demander au CNG la fiche de poste complète de l’emploi auquel vous envisagez de candidater.

L’avis détaille la composition du dossier de candidature selon votre situation et les modalités de son envoi qui se fait exclusivement par voie électronique à : 

CNG-MOBILITE-D3S@sante.gouv.fr

Le délai de candidature court jusqu’au 30 juin 2022. L’instance collégiale qui établit les listes courtes se réunira le 06 septembre 2022 et les choix définitifs seront communiqués le 21 octobre 2022.

Les prochaines publications sont programmées le 17 juin 2022 pour les postes d’adjoints et le 22 septembre 2022 pour les emplois de chefs d’établissements. Entretemps, interviendra celle concernant les ED3S 2021-2022, prévue pour le 01er septembre 2022.

Le CHFO est à votre écoute pour vos projets de mobilité : 

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