La prochaine Instance collégiale se réunira le 20 janvier pour les candidatures aux emplois publiés en novembre.
A noter que le CHFO participe le 10 décembre à une réunion de bilan de la mise en œuvre des Lignes directrices de gestion du CNG, dont celle pour l’accès aux emplois supérieurs.
Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire des représentants CHFO :
Oui repousser les limites a sa limite.
Il y a seulement trois semaines nous alertions sur le mur d’incertitudes auquel se heurtent les directeurs d’établissements publics de santé en pleine irruption de la 5ème vague.
Aussi plutôt que de nous paraphraser, nous l’exprimons dans les mêmes termes : la capacité à repousser encore les limites n’est pas certaine, loin de là.
Le management de nos établissements se résume de plus en plus à une gestion de crises en poupées russes.
Dans ce contexte, les directions d’établissements sont en droit d’attendre que l’on n’en rajoute pas dans les contraintes non indispensables et dans les incertitudes.
Nous percevons que les pouvoirs publics sont sans doute en partie désarmés, mais rien ne serait plus illusoire que de croire qu’avec l’expérience les établissements pourront faire face quoi qu’il arrive, et qu’il faut avant tout penser aux fêtes de fin d’année et aux échéances politiques prochaines.
Nos collègues ne doivent pas être abandonnés, il y va de leur propre santé et de celles de tous les hospitaliers.
Les directeurs doivent encore moins faire office de boucs émissaires ; on entend à nouveau par endroits circuler l’idée que tout ayant été fait au niveau national, les problèmes viendraient des directions. Il faut faire un sort à cette légende, la réalité c’est que le système hospitalier n’a plus de réserve.
Pour la période immédiate, il faut en revenir à une mobilisation totale des pouvoirs publics sur la crise sanitaire, et en particulier assurer une régulation de la prise en charge entre les secteurs public et privé pour faire face.
Pour toutes ces raisons, et parce qu’un nouveau seuil critique a été franchi, nous ne reviendrons pas sur l’ensemble des autres questions que nous avons soulevées le 16 novembre et qui devront pourtant trouver leurs réponses.
Mais nous entendons être cohérents et nous demandons que toutes les contraintes non essentielles ou non urgentes soient suspendues.
Bien entendu, nous saurons demander aussitôt que possible que l’on revienne à un cadre normal de dialogue, en particulier pour la reconnaissance du poids des responsabilités et des efforts qu’il faut à nouveau déployer.