- Secrétaire général Hospices civils de Lyon (Rhône)
2 emplois fonctionnels de Groupe II
- Directeur du CH de Cholet (Maine et Loire)
- Directeur du groupe hospitalier la Timone- APHM (Bouches-du-Rhône)
7 emplois fonctionnels de Groupe III
- Adjoint au directeur CH Sud Francilien et CH d’Arpajon (Essonne)
- Directeur du CH de Douarnenez, EHPAD Vallée du Goyen et EHPAD Chateaulin (Finistère)
- Directeur du CH “Maurice Despinoy” Fort de France (Martinique)
- Directeur du CH Ariège Couserans et EPMS “La Vergnière” (Ariège)
- Directeur du Centre hospitalier des Pyrénées – Pau (Pyrénées-Atlantiques)
- Directeur du Groupe hospitalier Seclin-Carvin (Nord)
- Directeur du CH de Semur en Auxois et EHPAD de Moutiers Saint-Jean (Côte-d’Or)
3 emplis de chefs d’établissements non fonctionnels
- Centre hospitalier d’Avesnes sur Helpe (Nord)
- Centre hospitalier de Gourdon (Lot)
- Centre hospitalier Buëch-Durance (Hautes-Alpes)
Au total, 58 personnes se sont portées candidates sur les 13 emplois, dont 21 femmes et 36 hommes.
L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour les 13 emplois ; elles comptent de 2 à 8 candidats.
Les candidatures aux emplois publiés le 7 avril 2023 seront examinés lors de l’instance collégiale du 15 juin.
Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO.
Déclaration liminaire du CHFO
Qu’est-ce qu’un bon directeur d’hôpital ?
C’est la question que le CHFO a posée hier à CHATGPT :
« Un bon directeur d’hôpital doit être un leader compétent, capable de gérer efficacement une grande organisation complexe telle qu’un hôpital. Voici quelques qualités clés qui font d’un directeur d’hôpital un bon leader : (le robot détaille ensuite 7 qualités)
- Compétences en gestion : Le directeur doit posséder des compétences solides en gestion pour superviser les différents départements de l’hôpital et gérer efficacement les budgets, les ressources humaines et les opérations de l’hôpital.
- Expérience en soins de santé : Un directeur d’hôpital doit avoir une expérience de travail dans le domaine de la santé pour comprendre les besoins des patients, des médecins et des infirmières, ainsi que les enjeux de l’industrie.
- Compétences en communication : Un directeur doit être un excellent communicateur pour être en mesure de communiquer efficacement avec les membres du personnel, les patients, les médecins et les parties prenantes de l’hôpital.
- Vision stratégique : Un bon directeur d’hôpital doit avoir une vision stratégique pour l’avenir de l’hôpital et être en mesure de mettre en place des plans pour atteindre les objectifs de l’organisation.
- Leadership inspirant : Le directeur doit être un leader inspirant pour encourager et motiver les membres de l’équipe de l’hôpital à travailler ensemble pour atteindre les objectifs de l’organisation.
- Compétences en résolution de problèmes : Les directeurs d’hôpital doivent être capables de résoudre rapidement les problèmes qui surviennent dans l’organisation, que ce soit des problèmes liés à la gestion des ressources ou des problèmes de qualité des soins.
- Engagement envers la qualité des soins : Le directeur doit avoir un engagement fort envers la qualité des soins pour garantir que les patients reçoivent les meilleurs soins possibles. »
« En somme, un bon directeur d’hôpital doit posséder un mélange de compétences en gestion, en communication, en leadership et en soins de santé pour diriger efficacement une organisation complexe et fournir des soins de qualité aux patients. »
Que les membres de l’instance collégiale se rassurent, la modernisation du CHFO n’ira pas jusqu’à faire rédiger ses déclarations par un robot.
Mais la curiosité a poussé à voir ce qui peut circuler comme lieux communs sur notre profession, et finalement ces lieux communs sont honorables.
Le territoire et l’intérêt général
Il y manque cependant certaines dimensions essentielles de la direction d’un établissement public de santé : c’est la dimension territoriale avec son enjeu actuel de l’accès aux soins et de la contribution à une santé globale, c’est donc la dimension de l’intérêt général, qui se projette au-delà des seuls patients qui se présentent à la porte de l’établissement.
La question de l’accès aux soins est au cœur de la crise de notre système de santé. L’hôpital en est une composante mais pas la seule. En ce sens la proposition de loi déposée récemment sur le bureau de l’Assemblée nationale et « visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels » ouvre à nouveau le débat sur des éléments de régulation de l’installation des professionnels et de contrôle des établissements privés. On peut encore espérer qu’elle soit enrichie, plutôt que défigurée par des amendements du gouvernement et divers cavaliers auxquels il ne faut pas se résoudre.
Un ONDAM intenable
Pour autant, la situation de l’hôpital ne cesse d’inquiéter. En particulier, les intentions affichées en matière de finances publiques nous promettent un régime sec qui, s’il est observé, terminera de mettre à genou l’hôpital. D’ailleurs la sinistre loi rectificative de financement de la sécurité sociale promulguée le 14 avril 2023 confirme dans son annexe un ONDAM inférieur à l’inflation pendant 3 ans, ce qui constitue bel et bien la négation même de toutes les grandes déclarations sur la priorité donnée à la santé.
Parmi les établissements dont il va être question dans cette séance de l’instance collégiale, bien peu sont encore à l’équilibre et il n’en restera guère dans quelques mois. Or, ils ne sont pas responsables de la dette de l’État ou de la protection sociale. Le CHFO refuse ce procès fait au service public.
Le CHFO refuse aussi que les directeurs soient embarqués dans ce procès du service public. Ils font un métier difficile, que bien peu en réalité leur envient, malgré les critiques et les revendications de pouvoir sans responsabilités.