Communiqué
Pendant que l’attention médiatique oscille entre la qualité des eaux troubles de la Seine et celles de l’Assemblée nationale,
Pendant que les cabinets ministériels se vident,
Y a-t-il encore un pilote dans l’avion du système de santé ?
Des centaines d’établissements publics de santé sont menacés de rupture de trésorerie.
En résumé :
Le ministère de la santé vise pour 2024 le record de lenteur de la campagne budgétaire.
La première circulaire « MIGAC-DAF-PSY-SMR etc. est signée le 13 juin.
Les notifications de crédits par les ARS parviennent dans les établissements au cours de la première quinzaine de juillet.
Compte tenu des notifications de crédits très partielles et tardives, les établissements reçoivent actuellement l’annonce par l’Assurance maladie de versements nuls en juillet, et de réductions drastiques des versements en aout et septembre !
C’est-à-dire que l’on réduit les versements aux hôpitaux au moment où ils doivent rémunérer en plus les remplaçants ou renforts d’été…
Cela équivaut à procéder à une coupure d’eau en pleine canicule
Il n’y a donc personne au ministère ou dans les ARS pour prévenir de tels mauvais traitements. Notre système de santé est déjà à genou, faut-il en plus le mettre à terre ?
Est-ce ainsi que l’on veut répondre à la préoccupation des français sur l’état de leurs services publics ?
Le ping pong entre les ARS et l’Assurance maladie doit cesser, le Ministère doit donner d’urgence des instructions pour éviter les ruptures de paiement.