La reprise des groupes de travail pour les 3 corps était un engagement pris par les représentants du ministre et de la DGOS qui ont reçu la délégation des directeurs lors de la mobilisation du 19 octobre dernier. 20 jours après, les engagements pourtant basiques et bien en deçà de nos demandes n’ont toujours pas un commencement d’exécution.
Pourtant le caractère inédit et important de ce mouvement a été largement souligné et relayé : APMnews ; Hospimedia ; AEFinfo ; Le Quotidien de médecin ; Le Figaro ; les Echos
Dans un premier temps, que ce soit avec le cabinet de Stanislas Guerini le 10 octobre, ou lors de l’audience du 19 octobre, nos interlocuteurs ont paru sensibilisés, admettant qu’il y avait eu défaillance dans la concertation, et qu’il y aurait une relance globale de la concertation.
Or, que se passe-t-il depuis ? Les pires défauts reviennent. Un groupe technique DH convoqué dans l’urgence, pour le 25 octobre, sans ordre du jour ni document, et qui a consisté à nous « tester » sur des hypothèses soumises à une autre négociation, sans les OS. Concrètement, rien n’est acté depuis juin pour les DH, pour les D3S nous savons seulement que les propositions de juillet sont obsolètes, et pour les DS silence radio. Nous refusons la vente par appartements des corps de direction de la FPH, car tous en sortiront affaiblis. La réforme en cours n’est pas une péripétie, elle engagera notre devenir pour des années. La synchronisation des arbitrages est la revendication de toutes les organisations syndicales.
Le 19 octobre, en faisant grève, en nous adressant au ministre de la Santé, nous l’avons placé devant ses responsabilités qu’il a dit vouloir assumer. Depuis, nous avons reçu au moins trois messages nous promettant un agenda. Il aurait suffi d’un seul. Quelle désinvolture ! Quel directeur agirait ainsi dans son établissement ? Quel traitement médiatique lui serait réservé si tel était le cas ??
Le CHFO a fait le choix de la conviction et du dialogue, laissant une chance à la DGOS et au Ministère de démontrer sérieux et bienveillance. Nous ne pouvons poursuivre ainsi. Vraiment, si la concertation est impossible à organiser avec notre Ministère. Si les décisions sont prises par d’autres interlocuteurs. Nous devons en tirer les enseignements et nous adresser directement à eux.
La confiance n’a pas pu se restaurer, et la colère reste intacte. Nombreux sont les collègues qui attendent l’Acte II.
S’il n’y a pas un ressaisissement lors du groupe de travail de demain, jeudi 09 novembre, nous sommes déterminés à organiser cet acte II avec l’Intersyndicale et les collectifs d’élèves.