1 emploi de fonctionnel de groupe I
- Directeur Grand Hôpital de l’Est Francilien et CH de Jouarre (Seine et Marne)
7 emplois fonctionnels de groupe II
- Directeur du Centre hospitalier Jacques Cœur Bourges(Cher)
- Directeur du CH Valence, Crest, Die, Tournon, Cheylard et EHPAD Satillieu (Drôme)
- Adjoint au directeur du CHU de Toulouse et CH Lavaur (Haute-Garonne)
- Directeur du CH de Bigorre, CH de Lourdes et CH d’Astugue (Hautes-Pyrénées)
- Directeur du GH Sud Ile de France & E.P. gérontologique Tournan en Brie (Seine et Marne)
- Directeur du CH d’Auxerre, d’Avallon, de Tonnerre et de Clamecy (Yonne)
- Adjoint au Directeur du GHU APHP Univ. Paris Saclay
5 emplois fonctionnels de Groupe III
- Directeur du CH Montperrin à Aix-en-Provence et IME Le Colombier (Bouches-du-Rhône)
- Directeur du Centre hospitalier spécialisé “Gérard Marchant” (Haute-Garonne)
- Directeur CH Puy-en-Velay, CH Craponne-sur-Arzon et 3 EHPAD (Haute-Loire)
- Directeur du CH “Hôpitaux du Massif des Vosges” à St-Dié (Vosges)
- Directeur du CH de Sens, CH de Joigny et CH de Villeneuve-sur-Yonne (Yonne)
2 emplois non fonctionnels
- Directeur du Centre hospitalier d’Hazebrouck (Nord)
- Directeur du CH d’Hirson, CH de Vervins et CH de Le Nouvion en Thiérache (Aisne)
Au total, 80 personnes se sont portées candidates sur les 15 emplois, dont 22 femmes et 58 hommes.
L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour les 15 emplois ; elles comptent de 1 à 8 candidats.
Les candidatures aux emplois publiés le 6 juillet 2023 seront examinées lors de l’instance collégiale du 14 septembre.
Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO, et une synthèse des débats.
Déclaration liminaire du CHFO
Madame la Directrice générale,
Mesdames et messieurs les membres de l’instance collégiale,
Chers collègues,
C’est la première fois que je participe à cette instance, désigné par le CHFO en remplacement de Didier HOELTGEN.
Mon souhait premier est celui de la continuité de l’action qu’il a menée et que j’entends poursuivre avec Richard DALMASSO :
- Continuité dans l’attention portée aux projets de carrière de nos collègues,
- Continuité dans la volonté de contribuer aux meilleures décisions de sélection des candidats aux emplois supérieurs,
- Continuité dans la demande d’une information claire et transparente sur les décisions prises, c’est la condition nécessaire pour apporter le meilleur conseil aux collègues,
- Continuité dans la vigilance pour le respect de nos règles communes à toutes les étapes de la procédure de recrutement, et pas uniquement dans le cadre de cette instance.
Ce qui se passe avant, après ou à côté est encore l’objet de trop d’interrogations. Didier HOELTGEN l’a déjà exprimé en demandant que la Ligne directrice de gestion englobe tout le processus et soit opposable à tous.
Je saisis aussi cette occasion pour souligner notre obligation collective d’attention et de bienveillance. Les responsabilités auxquelles postulent les collègues sont certes nobles et valorisantes, mais elles sont tout sauf une sinécure.
Alors il s’agit de préserver l’envie d’y aller, et les constats du CHFO font plutôt penser qu’elle est en recul. Le nombre de candidatures en atteste si on regarde l’évolution sur 10 ans. Aussi, pour notre syndicat, il est à craindre que la mode des viviers soit une nouvelle illustration du règne de l’antiphrase : plus on en parle, moins on le pratique. D’ailleurs, a-t-on vraiment réfléchi au concept derrière le vocable. L’idée d’être un poisson d’élevage dans un bassin clos n’est sans doute pas la plus enthousiasmante ?
Pour l’heure, le CHFO considère qu’il faut déjà prendre soin des candidats, retenus ou éconduits. Il ne s’agit pas d’une incantation moralisatrice, il s’agit d’être pragmatique et efficace, et d’incarner la bienveillance au cœur de notre service public.
Pour terminer, je crois qu’il est nécessaire de nous souhaiter collectivement bon courage pour cet été. Les collègues qui ont lu le week-end dernier les propos de notre ministre déclarant que « les difficultés sont moindres que l’an dernier » ont dû se frotter les yeux. Espérons que le ministre n’y croit pas vraiment et qu’il s’agit de ne pas affoler la population, car si c’est la fiction que lui font remonter les ARS, il est à craindre que les hospitaliers se retrouvent bien seuls, comme trop souvent.
Je vous remercie de votre attention,
Philippe GUINARD
Synthèse de la séance
Les représentants des directeurs comme les membres délibérants de l’instance collégiale ont souligné la difficulté à élaborer des listes courtes alors que le tour précédent n’est pas encore bouclé. En effet, pour cette séance, les décisions de choix pour les postes publiés en avril 2023 n’étaient pas finalisées. Nous avons demandé que les calendriers soient adaptés en conséquence.
C’est d’autant plus nécessaire que le CNG a affiché son intention de s’en tenir à de vraies listes courtes, ce qui pourrait faire perdre des possibilités quand un candidat inscrit est in fine retenu sur le tour précédent.
Les travaux de l’instance ont également fait largement écho à l’actualité législative avec l’adoption de la proposition de loi visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique. Celle-ci renforce les cibles de nominations équilibrées. A ce titre, le CNG a déjà exposé l’état de la situation dans les emplois supérieurs de la FPH, qui est encore loin de ces cibles et qui de plus s’est dégradée sur certains emplois (exemple des CHU). Il a été annoncé un nouveau plan d’actions qui sera discuté dans un groupe de travail déjà programmé sur le thème de l’égalité professionnelle. D’ores et déjà il a été indiqué que pour les shortlistes, il sera désormais proposé de ne pas inscrire les candidats masculins sur plusieurs postes simultanés.
Nous rappelons à cette occasion que le CNG demande aux candidats de classer leurs candidatures ; si les priorités ne sont pas toujours retenues, cela peut cependant “aider à la décision”.
Il nous a aussi été annoncé que l’appel à candidature pour le programme d’accompagnement “Talentueuses” serait lancé la semaine prochaine.