- Directeur du CH Victor Dupouy à Argenteuil (Val-d’Oise)
Emplois fonctionnels de Groupe III
- Directeur du CH de Lunéville (Meurthe-et-Moselle)
- Adjoint au directeur – GHU APHP Paris Seine Saint-Denis (Seine Saint-Denis)
Chefs d’établissements non fonctionnels
- Centre hospitalier Camille Claudel à Angoulême (Charente)
- Centre hospitalier de Privas (Ardèche)
Il n’y a pas eu de candidat pour le CH Camille Claudel.
Au total, 20 personnes se sont portées candidates sur les 4 emplois, dont 12 femmes et 8 hommes.
L’instance collégiale a adopté les listes courtes pour les 4 emplois ; elles comptent de 3 à 7 candidats.
Les emplois de Saint-Amand-Montrond et de Camille Claudel à Angoulême seront republiés.
Les candidatures aux emplois publiés le 12 janvier 2023 seront examinés lors de l’instance collégiale du 23 mars.
Vous trouverez ci-après la déclaration des représentants du CHFO
Déclaration liminaire du CHFO
Cette première instance collégiale de l’année 2023 se déroule dans un contexte toujours aussi difficile pour nos établissements.
Cela explique peut-être ce que nous percevons comme une tendance à la diminution du nombre de candidatures sur les emplois supérieurs.
Mais surtout, ce qui l’emporte ce jour même, c’est la tourmente générée par le projet de réforme des retraites. Il ne viendra à personne l’idée que cela soit susceptible de résoudre la crise des métiers en tension : cela va à contresens des objectifs d’attractivité, à contresens du devoir de reconnaissance aux métiers de la première ligne. Et en tous cas, là aussi le contretemps est flagrant.
Nous savons que pour les cadres de direction, l’impact sera limité du fait de l’exigence de durée de cotisation. Il ne sera pas nul pour autant car nombre d’entre nous réalisent des carrières longues, et pour d’autres il sera interdit de « raccrocher » quand ils n’en peuvent plus, même avec une pension incomplète. A l’inverse, rien n’a été retenu sur la question de l’assiette de cotisations et du niveau de pension, alors que la gestion à coups de primes ne cesse de se diffuser.
Il faut le dire le niveau des pensions n’est pas à la hauteur de l’investissement humain tout au long de la carrière. Le CHFO a fait des propositions par exemple pour bonifier les périodes de crise sanitaire comme de vraies « campagnes ».
Le CHFO s’est clairement déclaré solidaire de l’action intersyndicale pour contester les a priori et les conséquences de cette réforme.
Par ailleurs, le CHFO n’a pas partagé l’enthousiasme de certains sur les annonces faites par le Président de la République le 6 janvier. Pour partie d’entre elles, il convient d’attendre des actes car elles ne sont pas nouvelles, et pour d’autres il est probable qu’elles ne contribuent pas à apaiser un climat tendu.
Vilipender les 35H vingt ans après, cela équivaut à utiliser un très vieux logiciel, et en réalité cela inquiète les professionnels.
Parlons plutôt des conditions de vie, de la question du logement, les établissements s’efforcent de prendre des initiatives mais cessons de dire que ce n’est pas une question de moyens.
Ensuite, relancer le sujet de la gouvernance est également complètement à contretemps. Sur ce thème, l’impression qui domine, c’est celui d’une compétition pour faire adopter plus de lois que sur le sujet de la sécurité ou de l’immigration.
La nouvelle image est celle du tandem. Signalons au passage que dans un tandem, il y a pilote, mais que sa caractéristique est surtout d’être plus lourd et difficile à manœuvrer…
Pendant que l’on annonce de nouvelles et longues palabres sur la gouvernance, notre ministère commence à peine à se préoccuper de la mise en œuvre de la nouvelle responsabilité des gestionnaires publics, ou de la mise en œuvre d’une loi Rist suspendue au mépris de notre Constitution.
Pour cette année, et pour les suivantes, qu’ils postulent ou qu’ils soient en poste, nos collègues attendent que les priorités soient remises à l’endroit et que l’on passe des paroles de soutien aux actes de soutien et de reconnaissance.